AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Le moine et le singe-roi (42)

C'est tout moi : je ne me trompe que lorsque je pense que j'ai tort !
Commenter  J’apprécie          130
Car s'il est de coutume en France de vouloir tout taxer du fruit de l'honnête travail et commerce, il est aussi de la nature des Français de vouloir échapper à la taxe.
Commenter  J’apprécie          50
Le regard du moine s'assombrit considérablement.
- Ils m'ont tout pris, madame, jusqu'à ma vie.
Delphine tressaillit et, le sentant s'échapper, le rattrapa d'un sourire.
- Le roi, ses ministres et sa cour me remplissent de dégoût, reprit-il d'une voix tendue. La prospérité de quelques-uns repose sur la misère de beaucoup. La croissance économique profite avant tout aux accapareurs de richesses. L'ouvrage ne manque pas mais n'enrichit pas les humbles. On ne pense ici qu'à comploter, manipuler, se gaver et forniquer. Et, quand je vois le triste état de notre pays, mon dégoût se change en fureur.
Commenter  J’apprécie          40
Aujourd’hui, prisonnier de l’étiquette et de la tradition, le roi se levait, enfilait sa robe de chambre et traversait la salle du conseil pour se recoucher dans la chambre de parade pour le lever public. Pour le coucher, la même comédie. Le roi se glissait, une fois le dernier courtisan sorti, vers ses appartements. Toujours les mêmes solennités aux mêmes heures avec les mêmes poses et gestes…
Son prédécesseur avait planifié un agenda d’un ennui mortel : le lundi concert, le mardi comédie française, le mercredi comédie italienne, le jeudi tragédie, le vendredi jeux, le samedi concert et le dimanche jeux à nouveau… Par petites touches, Louis XV avait essayé de s’en échapper, grâce notamment aux petits soupers organisés par Mme de Pompadour dont il raffolait. Mais l’ombre constante de son aïeul finissait toujours par le rattraper et même les jardins de Versailles semblaient suivre l’étiquette dans leur monotonie, se parant chaque saison de la même façon.
Alors, il s’efforçait de s’enfuir de Versailles chaque fois qu’il le pouvait. On disait de lui qu’il n’était jamais aussi gai que lorsqu’il ne séjournait pas à Versailles. Mais il était toujours rattrapé, sinon par le poids de ses responsabilités, au moins par celui des règles et principes, écrits ou non, qui géraient la cour depuis plus de cinquante ans.
Commenter  J’apprécie          30
- Ces gens là sont comme des pies, tout ce qui brille les attire !
Commenter  J’apprécie          20
- Les habits ne nous changent pas, ils changent seulement le regard des autres sur nous...
Commenter  J’apprécie          20
- Il est curieux de voir que le roi traite mieux sa ménagerie que ses sujets, remarqua impertinemment le moine.
-Il en a toujours été ainsi. Les rois prennent plus soin de ce qu'ils montrent à voir que de ce qu'ils s'appliquent à dissimuler ! (p. 152)
Commenter  J’apprécie          20
Donner des riens pour des riens avait été la meilleur idée de son règne [du règne de Louis XIV].
Cela n'étant pas suffisant, il avait vendu des titres comme celui de gouverneur des carpes de Sa Majesté ou chef du gobelet de la reine. Il se trouvait toujours un couillon pour l'acheter et s'en trouver fier. (p. 121)
Commenter  J’apprécie          20
C'est bien son coeur que l'on voit dans sa main droite. Est-ce ce qu'on appelle " avoir le coeur sur la main " ? On ne dirait pas qu'une aussi petite chose puisse nous garder en vie !
Il se tourna vers le lieutenant général de police.
N'est-ce pas ? Oh, pardon monsieur, J'avais oublié que vous n'en aviez pas !
Commenter  J’apprécie          20
- Je ne réclame que l'application de mon droit inaliénable en tant qu'homme à exercer le premier des principes de la liberté.
- A savoir ?
- Se révolter contre la loi lorsqu'elle nous est imposée de force et va à l'encontre de la nature humaine.
- Et quelle est-elle, selon vous, cette nature humaine ?
- Elle est le fondement même du but de notre existence sur terre qui doit être de faire le bien d'autrui et non de soumettre l'autre.
- Vous refusez toute loi et donc tout ordre sur terre ? Mais que feriez-vous sans ordre ?
- Ah, ah ! s'exclama le moine. Je l'attendais ! La loi et l'ordre ! Elle est bien bonne celle-là ! Vous semez la peur du désordre pour nous convaincre de l'utilité de votre présence ! Sachez, monsieur, qu'il y a lois oppressives et lois émancipatrices.
Sartine s'emporta
- Vous n'êtes qu'une force libertaire, un champ confus de liberté, d'indépendance et d'autonomie ! Vous refusez de vous soumettre à nos lois car vous vous estimez au-dessus d'elles. Vous êtes porteur de forces destructrices puériles et aveugles.
- Je dirais plutôt merveilleuses et terribles !
- Des forces sans principe, sans foi ni loi !
- Certes ! Mon idéal est, comme le dirait le grand Thibault, que les hommes se régulent entre-eux sans avoir besoin de divin ou d'absolu. Un jour, ils apprendront à le faire.
(p. 325)
Commenter  J’apprécie          20






    Lecteurs (316) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Quelle guerre ?

    Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

    la guerre hispano américaine
    la guerre d'indépendance américaine
    la guerre de sécession
    la guerre des pâtissiers

    12 questions
    3188 lecteurs ont répondu
    Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

    {* *}