Les déracinés

J'ai encore les larmes aux yeux en terminant le 1er tome de cette saga passionnante et instructive.

Catherine Bardon décrit à la perfection les sentiments des personnages, leurs tourments et leurs espoirs.
Elle rend concrète toute la période de la montée du nazisme pour les jeunes autrichiens qui avaient le tort d'être juif, leur incrédulité, leur incompréhension puis leur appréhension, le deuil nécessaire des espoirs, le déchirement des séparations …

L'histoire d'amour en Almah et Wilhem est vivante, touchante et exceptionnelle.

J'ai vraiment adoré ce roman : le style d'écriture, la psychologie des personnages , l'Histoire de ces juifs qui ont accepté, même s'il n'ont pas eu beaucoup de choix, de construire et de s'installer sur nouvelle terre si loin de leur pays d'origine, en République Dominicaine.

J'ai déjà acheté la suite L'américaine. J'espère prendre autant de plaisir à cette lecture.

Nous allons faire la connaissance d'Almah et Wilhem qui se rencontrent à Vienne (Autriche) dans les années 30 et nous allons les suivre jusqu'en 1961.

Poussés à l'exil parce qu'ils sont juifs, ils n'ont d'autre choix que de partir en République Dominicaine où tout est à bâtir...
Voilà pour l'histoire et quelle histoire.

Malgré la taille de ce livre (768 pages) vous n'aurez de cesse de tourner les pages pour en connaître un peu plus et encore un peu plus.

Les personnages sont tellement bien détaillés qu'on a l'impression d'être avec eux et je n'avais vraiment pas envie de les quitter. Leur humanité, leur résilience face à ce qu'ils vont vivre. Waouh.

Une très belle fresque historique.
Ce livre est un hommage à ses hommes et femmes si courageux, forcés à l'exil mais tellement vivants.
Un roman puissant
J'ai vraiment été conquise. Un coup de coeur
Merci Catherine Bardon. Hâte de lire la suite

Les déracinés est le premier tome d'une grande fresque familiale. Catherine Bardon nous fait voyager à travers le monde, le temps et l'histoire.

Ce premier opus de la saga nous raconte l'histoire de Wilhelm et Almah dans la Vienne des années 30, leurs vies, leurs espoirs et leur rencontre.

Alors que l'Autriche est annexée par l'Allemagne Nazie, des milliers de juifs sont contraints de fuir leur pays pour un avenir et une destination inconnu(e).

L'exil va nouer des liens inextricables entre Wilhelm et Almah. L'amour qu'ils se portent et la force qu'ils puisent l'un dans l'autre vont les aider à survivre aux années d'errance qui succèdent à la fuite de leur pays natal.

Quand le dictateur en place de la République Dominicaine promet 100 000 visas aux juifs migrants, le couple voit là l'opportunité de tout reconstruire.
Commence alors pour eux une vie où tout est à créer et réinventer.

Les déracinés est un roman qui m'a fait aimer, pleurer, rager, espérer...

Totalement imprégnée par les personnages et leur histoire, je ne pouvais pas m'en éloigner très longtemps sans avoir le besoin irrépressible de les retrouver pour les accompagner dans ce chemin de vie qui leur a été imposé à eux et à des milliers de juifs.

@catherine.bardon est une auteure que je ne connaissais nullement jusqu'à ma découverte de ce roman coup de coeur. La suite est déjà dans ma pile à lire et ne tardera pas à en sortir.

Premier livre de Catherine Bardon que je lis.
C'est aussi le premier tome de sa saga historique qui en comporte 4.
Ici nous sommes sur la période de 1931 à 1961.
J'ai adoré cette histoire. A peine mon livre fermé, j'avais toujours en tête les derniers moments "vécus" avec les 2 personnages principaux. Ce qu'ils vivent, leurs questions, leur avenir...
Malgré les plus de 700 pages de ce livre, je n'ai rien vu passer avec les chapitres courts et la plume fluide de l'autrice.
Le lecteur est totalement plongé dans L Histoire et cela nous permet de voir aussi un autre pan, notamment lors de la 2nde Guerre Mondiale, de ces Déracinés.
Le tome suivant est L'Américaine.

Moi qui passe mon temps à craquer pour des couvertures ou des titres sans même regarder la 4ème ou chercher à savoir ce que je vais lire, c'est arrivé à la moitié du livre que j'ai appris au hasard d'une conversation que je venais (encore) de me lancer dans une saga (j'avais dit que je ne commençais plus rien 👀). Évidemment, je me suis empressée d'acheter les deux suivants, on ne se refait pas 🤣.
J'avais pas mal vu passer ce titre ces dernières années sur booksta et je comprends pourquoi désormais, j'ai plongé corps et âme dans la vie de Vilheim et Almah ! L'écriture est agréable, fluide et rythmée, on s'attache fortement à ses personnages, on vit les événements avec eux et il y a une touche de "real life" qui a su m'agripper. Vivement la suite malgré une fin qui m'a arraché le coeur d'injustice après tant de batailles vaincues.

Je me suis laissée emporter par ce roman qui raconte l'histoire d'un couple juif d'autrichien sur la période 1921 et 1961. On s'attache d'abord à Wil, journaliste doué, issu d'un milieu modeste, qui parvient à sortir du lot. Et puis Alma apparaît, magnifique, adulée dans son milieu aisé, et l'on suit avec plaisir le bonheur romantique de ce couple jusqu'à ce que l'Histoire leur fasse vivre une série d'aventures difficiles et captivantes.
On entre dans le roman dans une Vienne agréable et l'on s'enfonce petit à petit dans l'ambiance nauséabonde nazie. À travers le prisme de son couple, de leur amour contrarié, Catherine Bardon raconte parfaitement la montée de l'antisémitisme avec la pression allemande, l'indigne Anschluss, les humiliations des juifs et l'immigration pour ceux qui le peuvent. Une immigration massive qui se ferme peu à peu et qui précède la Shoah… Tout ceci, vu d'Autriche est passionnant. Ensuite, le roman décrit un épisode peu connu de l'avant-guerre : les visas accordés à des juifs européens par la République dominicaine permettant l'émigration de nombreux juifs dans cette étonnante terre d'asile ! Un geste intéressé de son sanglant dictateur Trujillo pour peupler et « blanchir » sa population et faire plaisir aux Etats-Unis. Après la très civilisée Autriche, la petite colonie ensoleillée de Sosua est bien décrite, vivante et humaine. Catherine Bardon sait nous rendre les personnages attachants, complexes. J'aime bien ses personnages féminins, courageux, aimants, énergiques.
Comment vivre déraciné ? ma réponse est là quand on s'adapte… et qu'on n'a pas le choix. le style est fluide, sans originalité mais avec des péripéties constantes qui rendent facile et captivante cette lecture qui au départ me rebutait par sa longueur.

C'est un gros pavé, certes très romancé, la première partie où les deux héros Wilhem et Almah évoluent à Vienne, n'est pas sans rappeler La dernière valse à Vienne (publiée en 1984, s'inspirant aussi de faits réels et de familles identifiées). C'est bien écrit, bien détaillé, les informations sur cette colonie juive installée en République dominicaine sont inédites pour moi.

Almah et wilhem se rencontrent à Vienne dans les années 30. Mais très vite le climat se détériore, le fascisme et et l'antisémitisme progressent. Les amoureux sont de moins en moins en sécurité dans leur magnifique ville.
Ils arrivent enfin à quitter leur ville natale et se retrouvent sans vraiment le vouloir en exil en république dominicaine.

Une magnifique histoire d'amour à travers l'Europe jusqu'en république dominicaine avec un passage sur Ellis Island.
Une terrible histoire que celle de ces juifs qui ont du fuir pour éviter l'humiliation, les ghettos et la mort.
Almah et Whilem ont affronté, traverser cette exode grâce à leur amour.
Vivement la lecture du tome 2

Woaw ! Ce livre a été une vraie claque pour moi de début à la fin ! Je n'irais peut être pas jusqu'au gris coup de coeur, mais on en est pas loin !
La seconde guerre mondiale, on l'a connaît, j'en ai lu des livres sur le sujet; mais jamais un comme celui-ci, et jamais un qui abordait cet angle de l'histoire; donc une grande partie m'était alors inconnue; et c'est, je pense, que j'ai le plus aimé avec ce récit. J'en ai appris des choses ça oui, et je pense qu'elles vont rester gravées dans ma mémoire un bon moment !
Et puis la fin du roman… Si beau, si déchirant, si inattendu… je ne peux pas mettre une autre note que celle ci a ce livre !

TOUCHANT


Près de 800 pages et pourtant je n'ai pas vu le temps passer, ce fut même quasi douloureux de quitter cette petite famille à laquelle je me suis énormément attachée.


"Sans racine, nous ne sommes que des ombres...". Cette phrase prend tout son sens ici.

Catherine Bardon dresse en effet dans ce roman et avec beaucoup d'humanité le portrait d'une famille juive que l'on va suivre de 1921 à 1961 et qui va subir les trahisons, les arrestations et qui va être contrainte à l'exode.


On sent tout le travail d'investigation mené par l'autrice et son attachement à la République Dominicaine.

Le contexte historique est vraiment passionnant car j'avoue que c'est un pan de l'Histoire que je méconnaissais.

En 1938, alors que l'Europe s'apprête à basculer dans l'horreur nazie, le dictateur de la République Dominicaine Rafael Trujillo propose d'accueillir (même si ce fut qu'un millier au final) près de 100 000 juifs suite à la conférence d'Evian.

C'est là, sur cette ile d'Hispaniola, à Sosua que partent d'exiler Almah, Will et leur fils.


Lire ce roman c'est voir la tragédie de guerre sous le prisme de la richesse des relations humaines, les liens d'amitié et d'entraide qui se tissent.

Au travers de l'errance et le déracinement, ce livre brosse un tableau où se côtoient humanité, résilience, culpabilité, espoir et peur.


Cette histoire est vraiment attachante et touchante. Les mots sont choisis, il n'y a aucune caricature ni fioriture, c'est fluide et divinement addictif.


Je vous recommande bien évidemment cette fresque bouleversante qui m'a beaucoup émue.

Catherine Bardon a écrit ici un beau roman de mémoire et je lirai la suite avec le même enthousiasme j'en suis certaine.