AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,26

sur 2173 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je vous jure que je voulais le lire ! Prêté par un ami qui a bon goût, intéressée par un épisode de la Seconde guerre mondiale que je ne connaissais pas et adorant les sagas, j'ai attaqué Les Déracinés avec enthousiasme. Mais je n'ai pas pu dépasser la page 76. le style, mon Dieu le style ! Plat et mièvre, on dirait une bonne copie d'une élève sérieuse de première (encore que je doute que ma fille écrive des cucuteries pareilles). Tout est convenu, balisé: dans la Vienne des années 30, Wilhem tombe amoureux d'Almah. Vienne est un décor de carton-pâte peuplée uniquement d'intellectuels amateurs d'art. Il n'y a pas un ouvrier qui traîne. Willem et 'Almah sont beaux, surtout Almah qui a "des yeux de saphir" (au secours !). La famille d'Almah est très riche. La maman est une patiente du docteur Freud et à été portraitisée par Gustav Klimt (jure !) le papa est très gentil, cultivé, ouvert... Mais acceptera-t-il que sa fille se mesallie ? Bon, ben, vu qu'il y a la réponse sur la 4ème de couverture, j'en reste là.
Commenter  J’apprécie          251
Wilhelm Rosenheck est jeune et heureux. le début des années 30 en Autriche est une période fabuleuse pour ce journaliste. « J'aimais éperdument cette Vienne qui m'avait vu naître. J'étais fier d'appartenir à cette ville de culture, d'art, de musique et d'érudition. » (p. 20) Wil épouse la belle Almah et tous deux pensent que leur bonheur sera éternel. Mais l'Histoire suit son cours en se moquant des tourtereaux : l'Allemagne nazie projette son ombre sur Vienne et les Juifs sont en danger. « Nous dansons sur un volcan qui va exploser d'un jour à l'autre. » (p. 92) La famille Rosenheck choisit de quitter l'Autriche pour les États-Unis, mais le chemin à travers l'Europe est long et semé de tracas administratifs. C'est finalement en République dominicaine que Wil et les siens trouveront refuge, profitant des milliers de visas que le dictateur Trujillo offre aux Juifs du Reich. Avec d'autres exilés, Wil et Almah participent à la construction d'une colonie agricole. Ils suivent de loin la guerre qui ravage l'Europe, tout en continuant à rêver d'Amérique et, plus tard, peut-être d'Israël.

Le style de l'autrice m'a semblé à première vue simple et scolaire. Au fil des pages, il s'est révélé lourd, parfois ampoulé et souvent encombré d'expressions toutes faites déjà lues mille fois ailleurs. Sérieusement, il faut arrêter avec la cascade de cheveux des protagonistes féminines !!! Quant à la manie feuilletonnesque qui consiste à finir un chapitre sur une prétérition et un effet d'annonce qui se veut retentissant, elle passe quand on doit attendre une semaine pour lire l'épisode suivant, pas quand on n'a qu'à tourner la page pour savoir la suite. Et c'est un artifice plutôt paresseux pour retenir l'attention du lecteur. Autre bizarrerie, la plupart des chapitres sont racontés par Wil, mais certains passent à la 3e personne du pluriel. Pourquoi ? Peut-être pour montrer à quel point l'Histoire l'entraîne et le malmène, mais c'est fait tellement maladroitement que l'effet est manqué. Enfin, les ruptures de niveaux de langue sont fréquentes, agaçantes et parfaitement injustifiées. Bref, le est si mauvais qu'il m'a sorti de ma lecture à plusieurs reprises, ce qui n'est jamais bon signe.

J'ai eu le sentiment de lire une frise chronologique de l'histoire juive des années 1930 à 1960, illustrée par le cas particulier des Rosenheck. Rien ne manque, pas une mesure antijuive, pas un événement depuis l'Anschluss au procès Eichmann. L'histoire de Wil et des siens n'a pas su m'intéresser et m'a à plusieurs reprises fait pousser de longs soupirs d'agacement. Elle séduira sans doute les lecteurs qui aiment les longues histoires familiales sur fond historique. Je suis de ceux-là d'habitude, mais la pauvreté de la forme m'a laissée sur le carreau.
Commenter  J’apprécie          230
Avant de débuter un roman j'évite de lire les commentaires afin de ne pas être influencé et maintenant je constate que je suis à contre courant de l'avis majoritaire.
Je ne suis pas entré dans ce récit. Je n'ai pas aimé les personnages froids et peu sympathique ainsi que des dialogues très peu crédibles mais surtout pour un roman qui se veut historique je le trouve plutôt vide sur ce plan. Il ne suffit pas d'aligner des noms de personnalités ou de lieux connus sans rien expliquer ou si peu alors que l'époque est si riche en faits de toutes natures pour être qualifié de roman historique.
Ce que je retiens de ma lecture ( +/- 150 pages ) c'est qu'il s'agit d'une histoire d'amour certes bien racontée collée dans un contexte et une époque bien particulière en toile de fond mais qui finalement est simplement survolée.
Commenter  J’apprécie          174
Ça y est, je suis enfin arrivée au bout de ce livre débuté il y a 2 semaines... Il s'en est fallu se peu pour que je l'abandonne en cours de route, et il est entendu que je ne perdrai pas mon temps avec les trois tomes suivants.

Pourtant, j'étais sûre de tenir là ma saga de l'été, celle qui accompagnerait mes vacances tout en me faisant voyager à travers le monde. Mais je n'ai pas réussi à accrocher, notamment à cause du style de Catherine Bardon, que je qualifierai de niais... Oui, je suis cash, mais les scènes d'amour entre les deux personnages principaux, sans parler de leur histoire d'amour cousue de fils blancs, ne me conviennent pas.

L'atout principal de ce roman, et ce qui m'a poussé à l'achever, est l'aspect historique avec la mise en lumière de cette colonie juive en République Dominicaine initiée par le dictateur Trujillo. Mais Catherine Bardon se perd dans sa romance, évoquant très brièvement des questions pourtant intéressantes (le rôle de Monsanto, la place des États-Unis dans cette colonie, la création de l'état d'Israël...) mais sans rentrer dans une critique pourtant parfois nécessaire...

A l'arrivée, c'est lisse, mièvre, et ça manque de densité. Bref, ça ne m'a pas plu, et je suis bien contente de passer à autre chose.
Commenter  J’apprécie          160
Une écriture trop scolaire et sans style. Dommage pour l'histoire.
Commenter  J’apprécie          150
J'ai vraiment essayé de continuer malgré l'ennui que je ressentais devant le récit « gnan-gnan » pour ne pas dire « cul-cul ». le thème était intéressant et les notes très bonnes mais je n'ai pas pu. J'ai abandonné lorsqu'ils étaient coincés en Suisse depuis un an.
Le problème c'est l'écriture, le style plus Harlequin que documentaire, il va sûrement leur arriver des aventures mais ce que j'ai lu me laisse penser qu'elles seront racontées de la même manière, sans aucun souffle, gentillet et ça n'est pas pour moi.
Commenter  J’apprécie          110
LES DÉRACINÉS de Catherine Bardon

J'aurais aimé me rendre jusqu'en République dominicaine mais, ce roman est trop à l'eau de rose pour moi et pas suffisamment littéraire alors, je suis resté en Autriche et j'ai renoncé à poursuivre le voyage sans jamais connaître la douleur de l'exil de Wilhelm et d'Alma au milieu de la jungle brûlante...!
Commenter  J’apprécie          73
Commencer ( ... et l'abandonner ) un tel roman la veille de la Saint-Valentin, cela devait être prédestiné !
J'en avais entendu parler, sans trop y prêter attention, lors d'une réunion de notre Conseil de lecteurs, lors de sa sortie.
Et voilà que je tombe sur "L'Américaine", dont la
4ème de couv' m'attire, et que je m'apprête à emprunter, lorsque ma bibliothécaire m'avertit qu'il y a un premier tome à cette histoire, qu'il vaudrait mieux lire avant, et dont nous avions parlé il y a quelque temps.
J'ai donc suivi son conseil et commencé ma lecture, qui m'a ennuyé dès le début, style trop mièvre, parfum de roman à l'eau de rose, personnages "merveilleux" évoluant dans un milieu "merveilleux", entourés d'illustres personnages ... au bout de 70 pages, j'ai abandonné et je me suis rendu sur le site BABELIO pour voir si je passais à côté d'une "merveilleuse" saga. Sur plus de 2000 notes, une moyenne de 4 étoiles, ça force le respect, presque 330 critiques élogieuses, encore plus, mais non merci, ce livre ne doit pas être pour moi. J'ai quand même noté que 7 lecteurs ( surtout des lectrices d'ailleurs) ont également abandonné ce roman rapidement pour les mêmes raisons, je ne me sens pas tout à fait seul !
Commenter  J’apprécie          40


Lecteurs (4762) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3211 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}