AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Sachenka


Roman de science-fiction, d'anticipation, le diable l'emporte est écrit le lendemain de la Seconde guerre mondiale. Il est étonnant de constater que plusieurs de ses prédictions se sont réalisées. Heureusement, pas toutes. Après le conflit, les nouvelles grandes puissances se lancent à l'assaut de la Lune (c'est qu'il ne restait plus de bout de Terre à se disputer !). Europe, Etats-Unis, Russie. Et il y a la Chine, l'Inde et les Arabes qui font des siennes alors que l'ONU est impuissante. Chacun tente de développer son arsenal nucléaire, de voler les secrets du voisin, comme celui de la transmutation, voire d'enlever des savants. Puis, quand ce n'est plus suffisant, pourquoi pas des bombes à virus ? Tout cet engrenage stupide ne peut mener qu'aux GM 3 et 4… La bêtise humaine n'a donc aucune limite ? On espère vraiment que ce futur ne se réalisera pas ! Avec ce roman apocalyptique, l'auteur René Barjavel essaie de faire voir les conséquences de ces conflits sur les petites gens, des hommes et des femmes ordinaires, pendant que les grandes puissances, des organisations déshumanisées, luttent entre elles. J'accroche moins aux histoires quand elles ne sont pas portées par un ou des protagonistes spécifiques, comme c'est le cas ici. C'est très personnel comme critère et ça n'enlève rien à la portée d'une pareille oeuvre. Au moins, elle propose quelques pistes de réflexions sur le progrès et ses conséquences.
Commenter  J’apprécie          350



Ont apprécié cette critique (32)voir plus




{* *}