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Critique de Aela


Magnifique roman d'apprentissage, Julian Barnes, écrivain anglais de grand renom (David Cohen Prize, Man Booker Prize) nous livre un récit très épuré d'un premier amour qui va marquer à jamais la vie de Paul, le héros.
Nous sommes dans les années 70, dans la banlieue résidentielle de Londres. Paul a dix-neuf ans et rencontre, lors de parties de tennis, Susan McLeod, qui a quarante-huit ans.
Elle est mariée à un homme plutôt primaire et brutal et a deux filles adolescentes. Une relation va se nouer entre eux, d'abord discrète et ensuite de moins en moins discrète.
C'est lorsque Paul va trouver sa maîtresse frappée par son mari qu'il va décider de partir avec elle et s'installer à Londres, au grand scandale de ce petit monde bien feutré.
Leur vie commune durera dix ans, marquée par un sombre secret que Paul va découvrir: l'alcoolisme de Susan.
Dès lors, il s'agira pour lui de protéger celle qu'il aime, ce qui n'était pas ce qui était attendu compte tenu de leur différence d'âge.
C'est un très beau récit, plein de simplicité et d'émotion.
Julian Barnes donne plus accès que dans ses livres antérieurs au registre de l'émotion. Cette quête effrénée de l'amour pur fait parfois penser aux tourments du jeune Solal de "Belle du Seigneur" d'Albert Cohen.
Un grand écrivain britannique à découvrir et redécouvrir, si vous êtes attirés, comme moi, par la culture anglaise.
Le héros, Paul, va découvrir un amour fort, sans illusions et durable même s'il est terni par le quotidien.
« Un premier amour cautérise le coeur et tout ce qu'on pourra trouver ensuite, c'est une large cicatrice. »

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