...je me suis dégotté une robe super sexy… Elle est bleu turquoise, magnifique, avec un décolleté plongeant qui donne l’impression que mes seins sont plus gros qu’ils ne le sont en réalité. Elle est moulante et courte, et ses bretelles sont extrêmement fines. Quand je la porte, on dirait que j’ai une taille de guêpe.
Je déteste quand les filles pleurent. Je ne sais jamais comment réagir. On ne peut pas savoir si elles pleurent à cause d’un truc important ou si c’est seulement à cause de leur jean, qui ne leur va pas comme elles voudraient.
Il m’a brisé le cœur, c’est vrai, mais cela ne justifie pas que je me comporte comme une salope. Je devrais m’élever au-dessus de tout cela, deux moins ne font pas forcément un plus, on attrape plus d’abeilles avec du miel et j’en passe.
Pour être tout à fait honnête, je déteste les mariages. Tous ces gens qui se réjouissent pour un couple que beaucoup d’entre d’eux ne connaissent même pas et qui a de grandes chances de divorcer dans moins de dix ans… Quand on y pense, c’est plus déprimant qu’autre chose.
Il arrive que les gens qu’on a peu fréquentés nous fassent plus souffrir que ceux qu’on connaît bien, parce qu’on s’est attaché à l’idée qu’on s’est faite d’eux et non à ce qu’ils sont en réalité. Comme on n’a pas eu le temps de les côtoyer, on ignore leurs défauts et on crée un genre de fantasme qu’on nourrit de nos espoirs et de nos rêves.
C’est la première fois qu’une fille me brise le cœur et, franchement, c’est très désagréable. Je suis du genre à préférer plaquer. Enfin, pas vraiment ; personne n’aime faire souffrir les autres mais, parfois, on n’a pas le choix. Et si on me donne le choix entre avoir le cœur brisé et briser celui de quelqu’un, eh bien, traitez-moi d’égoïste si vous voulez, mais je préfère être le briseur.
On dirait que le fait d’être beau l’autorise à se balader où il veut en racontant ce qui lui passe par la tête et en faisant ce qu’il désire. Comme si son mètre quatre-vingt-cinq, ses larges épaules et ses cheveux bruns, ses traits parfaits et ses magnifiques yeux bleus lui donnaient tous les droits.
De nos jours, tout le monde répète que les femmes doivent être fortes, qu’elles ne doivent dépendre de personne, bla-bla-bla.