On ne sort pas indemne de la fréquentation précoce de la littérature. Dans une de ses pièces les plus noires, -Un sujet de roman-, Sacha Guitry dit à peu près que la littérature rend fou parce que c'est ce qu'il y a de plus beau. Fou, je ne sais. Mais qu'elle soit ce qu'il y a de plus beau, j'en ai la conviction. (p. 17)
De ce milieu du monde, agité, frénétique, innombrable, le livre m'isole le temps que je lis. Il me coupe du monde pour me le redonner. (p.10)
Mesure-t-on suffisamment l'étendue de liberté que confère la lecture ? Daniel Pennac a très bien dit qu'entre les mains de son lecteur, le livre devient le réceptacle du libre arbitre, de l'imaginaire, de la fantaisie de celui qui le tient. (...)De ce milieu du monde, agité, innombrable, le livre m'isole le temps que je lis. Il me coupe du monde pour me le redonner. Des milliards d'êtres alentour et un lecteur unique, seul, nécessairement. Quel voyage ! Et quelle éloquente parabole de la condition humaine ! (p.11)
On ne sort pas indemne de la fréquentation précoce de la littérature. Dans une de ses pièces les plus noires, "Un sujet de roman", Sacha Guitry dit à peu près que la littérature rend fou parce c'est ce qu'il y a de plus beau. Fou, je ne sais. Mais qu'elle soit ce qu'il y a de plus beau, j'en ai la conviction. (p. 17)
J'écris donc l'amour immodéré des livres. Une fois lus, comment vivent-ils en nos esprits, comment nous changent-ils ? (p.35)