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Critique de florencem


La couverture très sombre qui me rappelait un peu celles de Blackwater dans la construction m'avait tout de suite attiré. le résumé ensuite avait ce petit quelque chose d'intriguant et aussi cette pointe dérangeante qui avait titillé ma curiosité. de quoi faire une bonne coupure avec mes lectures en court. Et j'avoue que La reine du noir m'a surprise, dans le sens où je n'aurais pas cru autant l'aimer. Il sort tellement du cadre de ce que j'apprécie habituellement que c'était déroutant.

Le huis clos auquel nous faisons face a tout de suite quelque chose de dérangeant. On sent vite que rien ne va se passer comme prévu et que tout va partir en cacahuètes. Mais c'est clairement ça qui a su me captiver. Et même si la première partie est très introspective, il était difficile de lâcher le roman. Il y a cet effet voyeur à scruter ces jeunes femmes. Chacune à des secrets, et pas forcément des plus sympathiques. Et avec leur hôtesse qui se conduit rapidement comme la pire des salopes, le ton était donné.

C'est addictif, comme un voyeur incapable de lâcher sa proie du regard. On a envie d'en savoir plus, de gratter encore et encore pour découvrir ce qui se cache derrière cette retraite des plus sinistres. L'aspect psychologique est perturbant et en même temps très prenant. Jusqu'où est-on capable d'aller et cela dans différentes situations ? Jusqu'où un être humain peut-il avancer sans se briser ?

Ce qui est étrange en plus pour moi, c'est que je n'ai réussi à m'attacher à aucun des personnages. Ce qui est pourtant très important pour moi d'habitude. Mais ici, cela ne m'a pas posé problème. Vraiment c'est le dénouement de tout qui me plaisait et me poussait à poursuivre.

Je ne nie pas, par contre, que lorsque que tout se révèle, j'ai trouvé que l'auteur partait un peu trop dans les extrêmes. le côté too much apporte tout sauf de la crédibilité, mais pourquoi pas. J'ai par contre aimé la touche de fantastique qui s'installe doucement rendant le tout plus sombre et à la limite de la folie.

La fin de la reine en noir est des plus satisfaisantes par contre. Avec un épilogue qui nous place six mois après, nous avons le loisir de reprendre pied après route cette folie. Et j'ai trouvé encore une fois l'aspect psychologique très bien ficelé.

La reine en noir est un ovni du genre, captivant et dérangeant à la fois. Il ne plaira pas à tout le monde, mais il a su me convaincre avec plaisir.
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