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Critique de JournalDuneBibliothecaire


« La reine du noir » vous plongera dans les coulisses de la création d'une histoire auprès de jeunes autrices en stage d'écriture. Mais ce stage a lieu dans un manoir connu pour être hanté… et animé par une célèbre autrice de roman noir controversée qui met en avant des femmes fortes et complexes. Participer à ce stage est une chance inouïe… ou un terrible danger. Je vous laisse découvrir.

Ce huis-clos a plutôt bien fonctionné sur moi. le début est assez lent à se mettre en place. Nous prenons le temps de découvrir Alex et ses histoires compliquées avec son ex-meilleure amie Wren. Peut-être un peu trop long par rapport à l'exploitation qui en sera faite plus tard même si elle est utile (il faut bien comprendre pourquoi c'est si important pour la jeune femme.) Une fois qu'elles sont au manoir les choses deviennent intéressantes même si “l'action” arrive assez tardivement. J'ai bien aimé ce qui se cache derrière ce roman : les masques qui tombent au manoir, les manipulations, l'idée que la création littéraire est plus vive quand on “souffre”, le monde de l'édition etc.

Un stage d'écriture dans un manoir au lourd passé
Les deux sont liés à travers le personnage d'Alex. Elle n'aurait pas dû se trouver là mais la voilà acceptée pour ce stage d'écriture. Elle va passer plusieurs semaines auprès de la reine du noir, Roza Vallo (le rêve !) et de quelques jeunes autrices. Elles devront suivre des règles simples : écrire tant de mots par jour, discuter de ce travail avec l'autrice et les autres participantes et avoir droit à des échanges individuelles avec la reine du noir. Simple…
Pas pour Alex qui est victime depuis sa rupture amicale avec Wren du syndrome de la page blanche. le manoir et son histoire pourraient devenir une source d'inspiration. Commence alors une histoire dans une histoire car des extraits du travail d'Alex parsèment le roman. Ils viennent apporter une touche de fantastique, de gothique et de noirceur horrifique.

La reine du noir
Roza Vallo est une autrice vénérée par de nombreuses jeunes femmes. Dès le début nous sentons qu'il y a quelque chose avec elle. Elle se montre à la fois odieuse, humiliante, colérique et mielleuse, séductrice, maternante. J'ai peur de trop vous en dire sur elle. Je ne m'avance pas trop en précisant qu'elle est manipulatrice et vous découvrirez jusqu'où elle peut aller.
Elle est importante dans l'histoire car c'est son personnage et son aura qui apportent la tension dans ce roman. le manoir est décrit comme hanté mais finalement ce n'est pas forcément lui le plus flippant. Il vit avant tout à travers l'histoire d'Alex. C'est le côté mystérieux apporté par cette reine du noir, le fameux “mais que se passe-t-il ? Pourquoi Roza propose ce jeu ? Quelles sont ses intentions ?” qui a fonctionné sur moi. Mais je ne vais pas vous en révéler plus !

Le conseil de la bibliothécaire : “La reine du noir” est un bon thriller psychologique. Qu'il soit axé sur un personnage machiavélique, la création artistique et ses travers (nous pouvons parler aussi de névroses), le mécanisme de l'écriture etc. fait son charme. Les longueurs ont gêné certains lecteurs (tout comme les extraits du roman d'Alex.) Sachez que même si l'intrigue met du temps à se lancer les éléments donnés ont tous une finalité et une importance dans l'intrigue. Un bon premier roman. Je pourrai vous conseiller “l'énigmatique Madame Dixon” (autrice à succès, folie, faux-semblants, manipulation etc.)
Lien : https://journaldunebibliothe..
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