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Critique de gill


Que Dieu me savonne !
Et que Bernard Pivot me pardonne !
Je ne l'ai pas lu, et du coup sans l'avoir lu, j'ai décidé de ne pas le lire, car sans avoir l'intention d'en parler en ne l'ayant pas lu, je me porte aussi bien que ceux qui en parlent en l'ayant lu.
Donc on pourrait ne pas lire les livres dont on va parler !
Voilà un théorème qui ouvre de nouvelles perspectives.
Et qu'en est-il de sa transitivité* ?
A-t-on le droit de lire un livre dont on ne va pas parler ?
A-t-on le droit de ne pas lire un livre dont on ne va pas parler ?
A-t-on le droit de lire un livre qui n'a pas été lu ?
A-t-on le droit de lire un livre qui n'a pas été écrit ?
Déjà, avec Mr Pennac, le droit du lecteur avait bien progressé.
Merci Mr Pennac !
Nous avions acquis le droit de griffonner, de corner, d'abandonner, de lire n'importe où, et n'importe quoi, le droit de grappiller, de lire à haute voix ou de nous taire ...
C'est encore parfois ce que l'on fait de mieux.
Que Dieu me savonne !
Et que Bernard Blier, Jean Lefebvre, Michel Serrault et Tsilla Chelton me pardonnent !
C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule ...

*Je ne suis pas sûr du terme "transitivité", je n'ai pas lu, durant mon année de sixième, le manuel de math dont par contre je pourrai bientôt faire une critique passionnante, acerbe, drôle mais cependant émouvante, et finalement si juste.






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