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EAN : 9782707319821
162 pages
Editions de Minuit (11/01/2007)
3.69/5   337 notes
Résumé :
L'étude des différentes manières de ne pas lire un livre, des situations délicates où l'on se retrouve quand il faut en parler et des moyens à mettre en œuvre pour se sortir d'affaire montre que, contrairement aux idées reçues, il est tout à fait possible d'avoir un échange passionnant à propos d'un livre que l'on n'a pas lu, y compris, et peut-être surtout, avec quelqu'un qui ne l'a pas lu non plus.
Que lire après Comment parler des livres que l'on n'a pas lus ?Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (64) Voir plus Ajouter une critique
3,69

sur 337 notes
Que Dieu me savonne !
Et que Bernard Pivot me pardonne !
Je ne l'ai pas lu, et du coup sans l'avoir lu, j'ai décidé de ne pas le lire, car sans avoir l'intention d'en parler en ne l'ayant pas lu, je me porte aussi bien que ceux qui en parlent en l'ayant lu.
Donc on pourrait ne pas lire les livres dont on va parler !
Voilà un théorème qui ouvre de nouvelles perspectives.
Et qu'en est-il de sa transitivité* ?
A-t-on le droit de lire un livre dont on ne va pas parler ?
A-t-on le droit de ne pas lire un livre dont on ne va pas parler ?
A-t-on le droit de lire un livre qui n'a pas été lu ?
A-t-on le droit de lire un livre qui n'a pas été écrit ?
Déjà, avec Mr Pennac, le droit du lecteur avait bien progressé.
Merci Mr Pennac !
Nous avions acquis le droit de griffonner, de corner, d'abandonner, de lire n'importe où, et n'importe quoi, le droit de grappiller, de lire à haute voix ou de nous taire ...
C'est encore parfois ce que l'on fait de mieux.
Que Dieu me savonne !
Et que Bernard Blier, Jean Lefebvre, Michel Serrault et Tsilla Chelton me pardonnent !
C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule ...

*Je ne suis pas sûr du terme "transitivité", je n'ai pas lu, durant mon année de sixième, le manuel de math dont par contre je pourrai bientôt faire une critique passionnante, acerbe, drôle mais cependant émouvante, et finalement si juste.






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"Le Marchand de Venise, hein ! Voilà une pièce, monsieur ! le génie ! Merveilleux, monsieur, c'est merveilleux ! Prenez tous les personnages, et où trouvez-vous quelque chose de semblable ? Prenez Antonio, prenez Sherlock, prenez Saloonio...
- Saloonio, colonel ? Ne feriez-vous pas erreur ?"
(S. Leacock, "Saloonio : une étude de critique shakespearienne")

L'histoire humoristique de Stephen Leacock parle de l'astucieuse tactique du colonel Hogshead, qui veut éblouir un ami par sa connaissance de Shakespeare. Plutôt qu'accepter qu'il se trompe, il va établir une vision radicalement novatrice de l'ensemble des pièces du célèbre dramaturge, à travers le métaphysique personnage de son invention, l'insaisissable Saloonio. C'est évidemment très drôle...
Le bon colonel n'a probablement jamais lu "Le Marchand de Venise". Il est tout aussi possible qu'il ait complètement oublié, ou qu'il en ait seulement entendu parler par un tiers.
Sans peur et sans reproche, Pierre Bayard examine toutes ces situations, en se posant la question si on peut vraiment parler des livres que l'on n'a pas lus, comment s'y prendre, et surtout à quoi bon.

Le titre délibérément provocateur est déjà susceptible de déstabiliser le lecteur potentiel : soit il va se jeter dessus en espérant un poilant canular, soit il se sentira vexé par son impertinence. Dans les deux cas, c'est un bon coup de marketing. Si Bayard a vraiment conçu son livre comme une vaste blague, mea culpa, je n'ai rien compris, car je n'ai pas ri beaucoup. S'il l'a écrit dans le but de susciter une polémique, alors c'est une réussite. Une déclaration d'amour à la littérature présentée comme une apologie de la non-lecture : un paradoxe dont on s'arracherait les cheveux ! En tout cas, j'ai bien lu "Comment parler des livres que l'on n'a pas lus ?" et je cherche en vain comment en parler, ou même à savoir ce que j'en pense vraiment.

Pour commencer, j'ai bien apprécié la première partie.
Elle parle des problèmes de mémoire de Michel de Montaigne, des "hommages" de Paul Valéry à Anatole France (qu'il n'a pas lu), du "bibliothécaire idéal" de Robert Musil qui n'a jamais lu un seul livre de l'immense bibliothèque impériale de la Cacanie... et des nombreux autres exemples de la savante non-lecture.
La question si "le livre que l'on a lu et dont on a oublié le contenu, ou pire, on a oublié qu'on l'a déjà lu" peut encore être considéré comme un "livre lu" vaut largement la réflexion à plusieurs autour d'une bouteille de prune à 65°. Et comment ne pas être d'accord avec l'évocation de l'importance de l'"aperçu général", qui englobe forcément les ouvrages importants que l'on n'a pas lu et que l'on ne lira probablement jamais ? Bayard encourage son lecteur à se déplacer dans le panthéon littéraire selon ses envies et sans culpabiliser, glaner des informations et créer des liens, et à réfléchir sur de nombreuses possibilités dans la perception de nos lectures, ce qui est une bonne chose. Ceci dit, il ne découvre pas l'Amérique en nous révélant qu'il est impossible de lire tous les livres du monde, ni de se souvenir de tout ce qu'on a lu.
Etrangement, le plus grand attrait de ce chapitre sont les extraits des romans qui parlent de la non-lecture. Ils font sourire, interpellent, donnent véritablement envie de lire Musil, Eco, Greene ou Siniac, et par ce fait contredisent l'idée même de l'essai de Bayard.

C'est ici que les choses se corsent.
Oui, on peut en effet très bien parler des livres qu'on n'a pas lus. C'est d'ailleurs souvent le cas, et vu le nombre décourageant de titres qui se présentent à nous, on ne peut pas faire autrement. Si on prend "Ulysse" de Joyce, que Bayard appelle au secours pour soutenir sa théorie, on sait que peu de lecteurs ont réussi à le lire jusqu'au bout, et pourtant on ne peut pas nier son importance dans l'histoire littéraire. Certes, mais il me vient une hypothèse (sans doute complètement saugrenue) que la non-lecture avertie d'"Ulysse" (ou de n'importe quel autre livre) n'est possible que grâce aux lectures pertinentes des autres qui la précédent. Ces lecteurs mis au bûcher, la communauté des non-lecteurs érudits périra avec eux, dans les flammes de leur propre ignorance.
Les citations De Wilde amusent beaucoup ("Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer !"), mais je ne suis pas convaincue qu'avec leur deuxième degré, elles suffisent pour soutenir les bases de ce qui va suivre.

La deuxième partie de l'essai décrit toutes sortes de situations qu'un hardi non-lecteur peut rencontrer en société. Rencontre d'un professeur avec un étudiant, rencontre avec un auteur, ou avec un être aimé. Dans ces cas, selon Bayard, rien de plus charmant que de commencer à inventer ses "propres" livres. Ses recommandations m'ont fait fortement penser au proverbe tchèque "la tête effrontée apporte plus qu'un riche domaine". N'ayez pas peur d'exprimer ce qui vous passe par la tête ; on ne sait jamais si par hasard vos observations ne seront pas justes.
L'auteur découvre une autre Amérique en rappelant que chaque interprétation d'une oeuvre littéraire reste subjective, et chacun peut y voir autre chose :
"Le titre de l'oeuvre, sa place dans la bibliothèque collective, la personnalité de celui ou celle qui l'évoque, l'atmosphère qui s'instaure alors dans l'échange oral ou écrit, sont, parmi beaucoup d'autres possibles, ces prétextes dont parle Wilde, permettant de parler de soi-même sans trop s'attarder sur l'oeuvre".
Rien de plus simple que d'en déduire que personne ne sera plus en position de nous reprendre sur un discours le plus idiot qu'il soit.

Ceux qui pensent que la gradation de la théorie a atteint ici son climax se trompent. L'auteur n'a pas peur d'aller encore plus loin, en qualifiant les hâbleries de ce genre de louable "acte créatif" (par opposition à la lecture passive), qui propulse la critique littéraire dans les sphères d'un art autonome, en la "libérant" de sa secondaire et dégradante fonction de commenter un livre lu.
Je ne sais pas, les amis... il ne vous est jamais arrivé de changer d'opinion sur un livre après l'avoir lu ? Ou d'être énervé par l'insupportable jargon universellement omniscient des journalistes qui n'ont (probablement) pas eu envie de lire l'ouvrage qu'ils doivent critiquer ?

"Comment parler des livres que l'on n'a pas lus" complète parfaitement l'image de l'époque où il est important de parler, peu importe le sujet, qui se transforme idéalement en évocation de "moi-même". Il sera apprécié par ceux qui se sentent, pour des raisons différentes, gênés pour s'exprimer sur les sujets dont ils ne savent rien, qu'ils ne comprennent pas, mais ont tout de même envie d'apporter un peu de leur farine au moulin.
Instruisons-nous chez les autres lecteurs, n'ayons pas peur d'avouer qu'on n'a pas lu tel ou tel fameux classique (ce qui n'empêche pas d'en parler, évidemment), mais pas au détriment de la lecture ! Même nos avis les plus subjectifs doivent être basés sur quelque chose de concret, sans parler de l'irremplaçable richesse cachée dans un bon roman. Il se pourrait aussi que dans ce roman - écrit par quelqu'un d'autre - vous ferez tellement de découvertes surprenantes sur "vous-même" que vous n'aurez plus du tout envie d'en parler, ou alors bien autrement que prévu.
Le paradoxal essai de Pierre Bayard m'a autant plu que déplu, je vais donc trancher par les philosophiques 3/5, tout en me demandant si ce billet serait encore plus long s'il était basé sur la non-lecture du présent ouvrage.
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Situation assez courante, surtout dans un métier qui à pour principale marchandise les livres. Vu le nombre de parutions à l'année, impossible de tout lire (car oui, les libraires sont en fait des humains comme les autres, sisi) Que faire alors pour ne décevoir nos clients ? Je vous le donne en mille : parfois on ment (un peu). Merci la 4 è de couverture, les sites et blogs littéraires et les clients lecteurs qui nous parlent !
Que faut-il ? de l'aplomb, de l'honnêteté (un peu tout de même) et une grande force de conviction. Parfois, vous pouvez même avoir envie de le lire, ce texte, ensuite !
Ce texte de Bayard, professeur de littérature, chroniqueur dit clairement que lire n'est pas indispensable pour parler des livres et de littérature. Que faire semblant, créer l'intrigue de toute pièce est beaucoup plus valorisant et surtout plus intéressant.
Et dites vous bien que ce n'est pas grave si vous n'avez pas lu tous les classiques de la littérature française parce que vous n'aimez pas ça. Vous serez bien loin d'être le seul (quoiqu'on en dise) !
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Arrêtez de lire! ça abime les yeux, ça fait perdre du temps, ça coûte cher, il faut s'acheter des étagères, qu'il faudra épousseter, ça prend trop de place, et surtout ça ne sert à RIEN!
Contentez-vous d'être des non-lecteurs, et avouez franco que vous n'avez jamais lu Proust, ni Shakespeare, ni Montaigne, ni le Parfum, ni Houellebecq. Mais attention, vous savez de quoi ça parle. Vous l'avez vu au cinéma, ou à la télé, vous avez lu des critiques, des amis vous en parlent, bref, vous en savez quelque chose. Il en est ainsi pour les milliers de livres que nous n'avons pas lus, que nous avons oublié, ou dont nous gardons un souvenir confus.
Le lecteur est comme un nageur, plongé dans l'immense océan de l'écriture, il dérive et s'accroche un moment aux Trois Mousquetaires, ou à Crime et Châtiment, à Jane Eyre, à Don Quichotte, jusqu'à ce que la vague les emporte ou que Moby Dick les avale.
le lecteur est un naufragé. Peut-être est-ce la raison du succès de tous ces récits de voyage, ces romans de pirates et d'îles mystérieuses, ces histoires de héros des mers ou du désert. Parfois il croise un autre naufragé qui lui parle de certaines rencontres, inoubliables, magiques, surnaturelles. Des livres qui lui ont révélé ce qui est enfoui et caché au fond de lui, qu'il ignorait, qu'il taisait. le lecteur transporte avec lui ces milliers de livres, livres d'images, romans de jeunesse, livres scolaires, de poche, de collection, livres-cadeau, livres volés, feuilletés, relus, rejetés, détestés.
Mais des phrases ont disparu, des pages manquent, elles se sont collées ou sont devenues blanches, elles se sont envolées, les mots se sont embrouillés, se sont dissous pour mieux faire partie de nous.
Cessez de lire pour savoir, pour comprendre, pour grignoter, comme des souris, la haute montagne des nouveaux_livres_qu'il_faut_lire.
Cessez de lire: écrivez!
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Ce titre est provocateur et peut sembler viser à la moquerie, mais tout juste s'agit-il d'ironie. La douce ironie du véritable homme de lettres.

Passé le premier paragraphe assez osé, où l'auteur explique qu'il n'a pas le temps de lire, puisque il trop occupé à enseigné la littérature, on s'engage vite dans la véritable démarche de l'auteur : lire c'est quoi ? Nous lisons tous des livres, (enfin, je crois) mais tous à notre manière. Il y a les livres qu'on a lu de la première à la dernière ligne, les livres dont on nous a parlé et que bon finalement pas la peine de le lire pour en parler. Et puis il y a les souvenirs qu'on a des livres de notre lointain passé, avec ce que le temps opère de modifications à notre mémoire. Comme il y a un méta langage, il ya une méta lecture.

S'appuyant sur des exemples de lecteurs célèbres, Pierre Bayard fait surtout l'apologie de la lecture comme plaisir libre et renouvelé, qui n'obéit à aucun carcan. Il y autant de version d'un même livre qu'il y a de lecteurs. Ce qui reste en définitive, c'est le souvenir intérieur de ce livre, propre, de fait, à chacun de nous. Il y a une sorte de bibliothèque universelle, dans laquelle il nous est donné de tracer notre propre labyrinthe.

J'aime cet éloge de la lecture libre, parce qu'il la désacralise, il l'ouvre au plus grand nombre. Quel lecteur peut se targuer d'être le plus près de la vérité livresque ?
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Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
Il n'y a (donc) aucune raison, à condition d'en trouver le courage, de ne pas dire franchement que l'on n'a pas lu tel ou tel livre, ni de s'abstenir de s'exprimer à son sujet. N'avoir pas lu un livre est le cas de figure le plus commun, et l'accepter sans honte un préalable pour commencer à s'intéresser à ce qui est véritablement en jeu, qui n'est pas un livre mais une situation complexe de discours, dont le livre est moins l'objet que la conséquence.
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La lecture est d'abord la non-lecture, et, même chez les grands lecteurs qui y consacrent leur existence, le geste de saisie et d'ouverture d'un livre masque toujours le geste inverse qui s'effectue en même temps et échappe de ce fait à l'attention : celui, involontaire, de non-saisie et de fermeture de tous les livres qui auraient pu, dans une organisation du monde différente, être choisis à la place de l'heureux élu.
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Au-delà de la possibilité de découverte de soi, le discours sur les livres non lus nous place au coeur du processus créatif, puisqu'il nous reconduit à son origine. Car il donne à voir le sujet naissant de la création, en faisant vivre à celui qui le pratique ce moment inaugural de séparation de soi-même et des livres où le lecteur, se libérant enfin du poids de la parole des autres, trouve en soi la force d'inventer son propre texte et de devenir écrivain.
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Alors même que je suis en train de lire, je commence à oublier ce que j'ai lu et ce processus est inéluctable, il se prolonge jusqu'au moment où tout se passe comme si je n'avais pas lu le livre et où je rejoins le non-lecteur que j'aurais pu rester si j'avais été mieux avisé.
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Tissé des fantasmes propres à chaque individu et de nos légendes privées, le livre intérieur individuel est à l'œuvre dans notre désir de lecture, c'est-à-dire dans la manière dont nous recherchons puis lisons des livres. Il est cet objet fantasmatique en quête duquel vit tout lecteur et dont les meilleurs livres qu'il rencontrera dans sa vie ne seront que des fragments imparfaits, l'incitant à continuer à lire.
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Videos de Pierre Bayard (15) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Pierre Bayard
Nancy Murzilli invite Pierre Bayard & Yves Citton
Dans l'essai de Nancy Murzilli, la fiction est analysée sous le prisme d'une expérience de pensée. Raconter des histoires, jouer au pirate, interpréter un personnage de théâtre ou un rôle social, faire des projets, mentir, rêver, parler aux fantômes ou aux anges, communiquer avec le règne animal, lire l'avenir dans les tarots ou dans les astres, jeter des sorts, écrire des romans… Souvent perçues comme des échappatoires au réel, ces opérations mentales nous permettent de « savoir » et d'« agir » sans utiliser les moyens ordinaires d'information.
En avril et avec la complicité de la comédienne Anne-Laure Sanchez, Nancy Murzilli tirait les cartes à la Princesse de Clèves. Pour cette deuxième rencontre, elle invite deux « personnages » de son livre, Pierre Bayard et Yves Citton, chercheurs reconnus pour leurs travaux sur les fictions littéraires et sociales.
« Tout écrivain qui a discuté un peu longuement avec un lecteur attentif connaît cette expérience d'inquiétante étrangeté où il se rend compte de l'absence de correspondance entre ce qu'il a voulu faire et ce qui en a été compris. » Comment parler des livres que l'on a pas lus ?, Pierre Bayard
À lire – Nancy Murzilli, Changer la vie par nos fictions ordinaires, Premier parallèle, 2023 – Pierre Bayard, Et si les Beatles n'étaient pas nés ?, éd. de Minuit, 2022 – Yves Citton, Altermodernités des Lumières, Seuil, 2022 – Yves Citton, Faire avec. Conflits, coalitions, contagions, Les liens qui libèrent, 2021.
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>Philosophie et Theories>Nature et caractéristiques>Critique littéraire (théorie, technique, histoire). Classer à 809 les ouvrages de critique littéraire (24)
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