Un roman qui illustre une haine familiale corrosive.
Hervé Bazin met en avant un lien maternel toxique et malsain, un lien qui corrompt toutes les relations.
Le lecteur nage dans les complots et les anticipations malsaines. La figure maternelle est diabolique, un parti-pris osé qui donne une tonalité intrigante.
La psychologie du narrateur, Jean Rézeau, est hypnotique. L'innocence de l'enfance bascule très vite vers le désir de vengeance, point central de l'oeuvre.
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