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Critique de IsisNight


Notre Ceda est devenue une Vierge des Sabres confirmée, et cela la rend de plus en plus intrépide. Poiurtant, il lui faut rester prudente, le moindre faux pas pourrait lui être fatal... D'autant plus que Ramahd et les Hôtes sans Lune sont loin de l'oublier, décidés à abattre les tyrans. Et dans le désert, les terrifiants asirims hurlent leur désir de vengeance et de liberté, ce qui est une épreuve terrible pour la jeune fille, connectée à eux par un lien qui ne fait que croître depuis qu'elle en connaît la nature...

Dans ce tome 2, Bradley Beaulieu développe la sphère géo-politique, on a un petit goût de trône de fer à la sauce orientaliste. D'un côté les Miréens, dont le mystérieux Juvaan Xin-Lei est le fier représentant, qui aimerait s'emparer de Sharakhaï pour sa reine ambitieuse, de l'autre, les Quaimiriens, bien représentés par Ramahd et la jeune mage de sang Meryam, désormais future reine de Quaimir. Sans parler des Hôtes sans Lune, conduits par un Macide dont on savait que ce n'était pas un enfant de choeur (un véritable enfoiré pour ainsi dire, j'avoue que je le déteste... xD), qui se verrait bien poser son derrière sur le trône de Sharakhaï quand le massacre des Rois serait terminé. Quand on connaît ses méthodes pour saper le régime en place, on n'en a pas du tout envie...
Les onze rois restants deviennent des antagonistes de poids et de plus en plus travaillés. Ils se distinguent, entre ceux qui sont vivent avec le poids de leurs crimes et ont leur part de regret, comme Ihsan, ou les assoiffés de pouvoir qui s'assument, comme le charmant Cahil, ce psychopathe en chef, "Confesseur" des rois ou encore Mesut, qui considère Sharakhaï plus comme une propriété que comme le domaine d'un peuple chéri. Des questions intéressantes se posent, par exemple, on ignore qui est le père de Ceda (même si je penche vraiment pour Kulasan, mais le saura-t-on finalement un jour?), ensuite, on ne sait toujours pas réellement quelle motivation a poussé Ayahnesh, la mère de Ceda, à donner sa vie et sa fille pour ainsi dire dans l'espoir de voir tomber les douze. Niveau style, l'auteur a toujours ce talent pour nous faire des descriptions magnifiques, sans parler de la façon de narrer au point de vue interne, d'ailleurs ceux-ci se multiplient: En plus de Ramahd, d'Emre, d'Ihsan et de Ceda, on a également celui de Davud, personnage secondaire dans le tome 1 qui va maintenant suivre une destinée qui promet d'être bien particulière.

Ihsan est un énorme point fort du livre à lui tout seul. Déjà dans le tome 1, c'était le Roi de Sharakhaï qui m'avait le plus éblouie par son charisme (il faut dire c'est le Roi qui détient le don de l'Eloquence), mais en plus de la bonne parole, on lui découvre une âme pas si noire que ça et même ce quelque chose que la plupart des rois ont perdu en quatre siècles: Un coeur!

J'espère en tout cas qu'il ne mourra pas tout de suite; c'est devenu clairement un de mes personnages préférés.

Le lien de Ceda avec les asirims, c'est une très bonne trouvaille, décidément, et en plus, ça augmente quelque peu les risques pour la demoiselle d'y passer. Et il y a besoin car j'ai un point négatif à relever à son sujet.
Ceda a un peu trop de coups de chance compte tenu des risques (parfois inutiles d'ailleurs) qu'elle s'amuse à prendre. Ok, c'est très bien d'avoir un personnage impulsif qui réfléchit pas trop pour le rendre plus humain, mais dans ce cas, il faudrait que la malchance aille avec. Cela dit, à la fin du tome, elle a détruit avec succès sa couverture. Voyons si ça la mènera dans un cachot !
- Certains scènes de sexe m'ont paru un peu gratuites.
- Quelques lourdeurs au niveau de la forme et des erreurs de traduction, j'ai l'impression "Elle banda son arc comme un archet".

Enfin, je tiens à souligner quelques incohérences
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