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Sharakhaï tome 2 sur 6
EAN : 9791028103941
696 pages
Bragelonne (15/11/2017)
3.98/5   101 notes
Résumé :
Çeda est désormais une Vierge du Sabre, une guerrière d’élite. Tandis que les Rois de Sharakhaï lui confient des missions secrètes afin de consolider leur pouvoir, la jeune fille s’efforce de découvrir leurs secrets. Elle connaît déjà la terrible histoire des asirim, mais lorsqu’un lien se crée entre elle et ces pitoyables créatures, leur douleur devient la sienne. Les asirim ont soif de liberté et veulent briser leurs chaînes, mais ils sont soumis à la volonté des ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Cela me fait de la peine d'avouer que j'ai éprouvé le plus grand mal à m'emballer durant ma lecture de ce tome 2 intitulé le Sang sur le sable (et peut-être que cela vient de moi hein !). Pourtant il n'est pas mauvais ni même moyen, il est même plutôt bien ! Mais au-delà de la traditionnelle malédiction du tome de transition, je ne suis pas parvenu à me débarrasser de la désagréable impression d'être en présence d'un tome 1 bis… Déjà la structure est la même : il nous hameçonne en balançant deux énormes trucs dès le début (la nouvelle tentative de déicide, et le déchaînement du mage de sang Hamzahir), puis après il nous tient la jambe durant des centaines de pages en utilisant la structure en POVs pour nous balader à droite et à gauche le temps de mettre en place les pions sur l'échiquier, avec un usage mécanique de l'action, de l'émotion, des révélations et des scènes de cul pour tout balancer dans les 75 dernières pages !
On suit Çeda qui entre diverses missions sympathise avec ses camarades, commandos au service de la dictature terroriste, et qui se demande si la voie qu'elle a choisie est la bonne tout en désespérant de retrouver Emre ; et suit Emre qui entre diverses missions sympathise avec ses camarades, commandos au service de la résistance terroriste, et qui se demande si la voie qu'il a choisie est la bonne tout en désespérant de retrouver Çeda (ce qui nous offre un récit doublement initiatique en plus d'un histoire d'amour relevant de la fantasy romantique ^^)...
On survole les intrigues et les complots de Miréa, de Malasan, de Qaimir et des Milles Terres de Kundhun qui veulent s'emparer du Grand Désert donc des lucrative Routes de la Soie, et on survole à peine moins les intrigues entre les Douze Rois de Sharakhaï, qui depuis ne sont plus douze, et les deux leaders des Hôtes sans Lune, à savoir Macide et ses commandos résistants et Hamzahir et ses zombies kamikazes. Dans tout cela le calvaire de l'étudiant Davud qui découvre son aptitude à la magie de sang fait un peu pièce rapportée, et d'ailleurs je n'ai pas compris l'assimilation de la magie de sang au vampirisme (un héritage mal digéré des asservis de Glen Cook ?)…

Ce tome n'approfondit pas vraiment l'univers présenté dans le tome 1, et c'est bien dommage, du coup tous les efforts de l'auteur pour le mettre en scène m'a fait l'impression de trucs et astuces pour le décorer… Il n'est jamais aussi bon pour montrer qu'entre attentats et représailles la population est otage de l'affrontement entre la dictature terroriste et la résistance terroriste, ces deux faces de la même pièce, mais en bon auteur américain il est toujours plus complaisant avec les forts et plus intransigeant avec les faibles même s'il parvient à rester globalement neutre...
Même si l'auteur lâche du lest sur les flashbacks, ça tire quand même un peu à ligne et 100 à 150 pages de moins auraient largement dynamiser l'ensemble ! Et puis pourquoi faire du tolkienisme qui n'amène rien (genre ces dieux, anges et démons jaloux de l'humanité qui serait plus proche qu'eux de la « vraie divinité » qu'on imagine volontiers christianiste), surtout quand on a un récit qui repose sur 12 super-vilains disposant de super-pouvoirs et de super-faiblesses, mais qu'au bout de 1500 pages on ne sait toujours pas lesquels/lesquelles (voire qui ils sont, car pas mal d'entre eux ont juste été nommés) et qu'on nous balance des comptines, des poèmes et de la mythologie comparée pour les identifier (je l'ai déjà dit cela marche bien chez Tolkien parce que Sauron, Saroumane, Gandalf et tutti quanti ont vécu les événements qui y sont comptés, ce qui une fois de plus n'est pas le cas ici). du coup entre les révélations qui arrivent trop tard (ah machin appartenait à telle faction, du coup trucmuche est l'oncle de bidule : comme cela fait des centaines de pages qu'on avait déjà pigé tout cela donc l'effet tombe un peu à plat), les trucs qui sont mis en avant mais qui ne servent pas à grand-chose (OMG l'héroïne est victime d'un terrible mal qui apparaît ou disparaît en fonction des besoins de la narration… au final on reste dans une une vieille ficelle de Mary-Sue, sans parler de sa rivale qui tient tout de Lavinia de "Princesse Sarah" ou de Nellie Olson de "La Petite Maison dans la prairie"), j'ai eu l'impression que pas mal de personnages faisaient du surplace… Or dans le « vachement bien », l'univers doit faire avancer les personnages et les personnages doivent faire avancer l'univers (et je ne vais pas m'appesantir sur le personnage d'Hamzahir qui n'est pas sans rappeler les pires chouineuses du manga "Naruto" : ouin, on ne reconnaît pas mon ego surdimensionné à sa juste valeur, donc je vais tout casser pour qu'on se préoccupe de moi)...

J'ai bien conscience d'être pisse-froid sur ce coup-là, mais que voulez-vous c'est comme cela. le résultat reste sérieux et soigné, et je peux en toute honnêteté hautement le recommander. Mais il manque des trucs pour que cela soit pleinement abouti et l'auteur ferait mieux de se poser les bonnes questions et d'apporter les bonnes réponses au lieu de se consacrer à la forme plutôt qu'au fond… Et puis autant de personnages sans dramatis personae, c'est juste une faute professionnelle de la part de l'auteur, de l'éditeur VO et de l'éditeur VF : quand je pense que les habitués de la littérature blanche sont perdus dès qu'il y a plus de 5/6 personnages, et que là on en a plusieurs dizaines… Je ne sais pas et je ne sais plus s'il faut rire au pleurer devant autant de médiocrité ?
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J'avais terminé le tome 1 mitigée : si j'avais adoré le cadre désertique, la mythologie, la magie et le mystère des Rois de Sharakhaï, je n'avais pas du tout accroché avec les protagonistes. C'est donc sans entrain et plus parce qu'il faut bien continuer une série entamée que je me suis lancée dans le tome 2. Et puis il faut dire ce qui est, la couverture dans les tons bleus de Marc Simonetti est juste sublime, et suffit à convaincre le lecteur de continuer la lecture. Et bon sang, j'ai bien fait !

J'ai trouvé ce deuxième tome bien meilleur que le premier. Fini les ruelles sombres et les bas quartiers de Sharakhaï, cette fois-ci on passe dans l'envers du décors : la majeure partie de l'action se déroule au sein des Vierges du Sabre ou dans la Maison des Rois, et c'est un changement que j'ai beaucoup apprécié, car Ceda, que je trouvais trop forte, trop invincible, y est entourée de femmes et d'hommes au moins aussi redoutables qu'elle, sinon plus, et ça la rend infiniment plus agréable à mes yeux. Elle est toujours aussi sensible et en proie au doute au sujet de sa famille, et elle ne perd toujours pas une occasion de se taire, mais on s'y attache plus facilement que dans Les Douze Rois de Sharakhaï.

Quant à Emre, à mon grand plaisir, on le voit moins, beaucoup moins, et donc logiquement on perd moins de temps à lire ses nombreuses complaintes, bien qu'on ait encore droit au discours de « l'homme nouveau » : il continue de suivre passivement sans poser de question, il continue de réfléchir seulement quand on lui dit de le faire, il continue de tuer de gens et de regretter après, mais il est nouveau. Bref, Emre et moi, ça ne passe toujours pas, je ne pense pas avoir jamais aussi peu apprécié un protagoniste. Donc, heureusement, on le voit beaucoup moins.

Du côté de Ramahd, ce n'est pas franchement joyeux. Après son ultime coup d'éclat dans Les Douze Rois de Sharakhaï, on le retrouve avec sa belle soeur Meryam et le fameux Hamzakiir. Ramahd est un personnage fort et raisonnable que j'ai plaisir à suivre, mais j'ai peur pour son avenir : Meryam ne lui lâchera pas la bride, et passé son désir de vengeance, on découvre une femme avide de pouvoir qui aimerait probablement beaucoup ajouter Sharakhaï aux joyeux de la couronne de Qaimir… Quant à Hamzakiir… ah ! je ne saurais dire. Je l'aime bien, car il est assez sympathique avec les gens qu'il apprécie, mais quelle ordure quand même ! Voilà bien un fils de roi.

Enfin, un nouveau venu fait son entrée, et c'est lui qui m'a entièrement réconciliée avec cette série : juste pour lui, je lirai Sharakhaï jusqu'à la fin, je veux absolument savoir ce qu'il va devenir. Il ne semble pas très important pour le moment, mais il a selon moi le potentiel pour devenir un personnage crucial dans l'intrigue et le futur du Shangazi. Encore novice dans son domaine, je pense qu'une certaine personne savait parfaitement ce qu'elle faisait en accédant à sa requête. On ne peut pas faire de magie tout seul après tout…

Les dieux et les mythes anciens de Sharakhaï sont toujours aussi fascinants.

Quant aux Rois, mes chouchous, ils sont toujours aussi mystérieux et intimidants. Je suis assez déçue que Husamettin n'apparaisse pas plus. J'avais adoré le Roi des Lames dans le tome 1, et je m'étais persuadée qu'il s'agissait du père de Ceda. Mais après tout ce qui s'est passé dans le tome 2, je me demande si ce ne serait pas Yusam… J'ai adoré le Roi aux Yeux de Jade. Son pouvoir est vraiment intéressant, et j'étais toujours curieuse de savoir ce qu'il voyait et savait.

Enfin, il faut quand même la nommer, la garce de service, j'ai nommé Yndris. Elle aussi je la déteste, mais elle est là pour ça, merci, et elle est parfaite dans son rôle. Elle incarne les excès de la royauté de Sharakhaï à la perfection.

Dans le tome 1, on savait peu de choses sur les relations entre les sphères influentes de Sharakhaï, l'essentiel de l'histoire étant concentrée sur la haine que le peuple éprouve pour ses souverains. Dans ce deuxième tome, changement d'atmosphère total : on découvre Tauriyat, le repère des infâmes Rois, leurs relations avec les ambassades, avec les souverains voisins, avec leurs Vierges du Sabre, les asirims, et surtout… les relations entre eux douze… oui, on va dire douze.

Il y a toujours beaucoup d'action, mais également un aspect politique plus présent, ce que j'ai adoré. Complots, trahisons, détournement, et vas-y que je t'empoisonne même si tu es mon allié… c'était très amusant de voir tout ce beau monde tirer dans les pattes de, haha, littéralement tout le monde.

Le final tabasse, c'était un carnage, mais un carnage palpitant.

On remarquera néanmoins, et avec grand étonnement, que les femmes du Shangazi sont toutes dotées de corps souples et voluptueux, ainsi que de chevelures magnifiques qui ne souffrent pas de la transpiration et du sable, mais on ne dira rien.
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Notre Ceda est devenue une Vierge des Sabres confirmée, et cela la rend de plus en plus intrépide. Poiurtant, il lui faut rester prudente, le moindre faux pas pourrait lui être fatal... D'autant plus que Ramahd et les Hôtes sans Lune sont loin de l'oublier, décidés à abattre les tyrans. Et dans le désert, les terrifiants asirims hurlent leur désir de vengeance et de liberté, ce qui est une épreuve terrible pour la jeune fille, connectée à eux par un lien qui ne fait que croître depuis qu'elle en connaît la nature...

Dans ce tome 2, Bradley Beaulieu développe la sphère géo-politique, on a un petit goût de trône de fer à la sauce orientaliste. D'un côté les Miréens, dont le mystérieux Juvaan Xin-Lei est le fier représentant, qui aimerait s'emparer de Sharakhaï pour sa reine ambitieuse, de l'autre, les Quaimiriens, bien représentés par Ramahd et la jeune mage de sang Meryam, désormais future reine de Quaimir. Sans parler des Hôtes sans Lune, conduits par un Macide dont on savait que ce n'était pas un enfant de choeur (un véritable enfoiré pour ainsi dire, j'avoue que je le déteste... xD), qui se verrait bien poser son derrière sur le trône de Sharakhaï quand le massacre des Rois serait terminé. Quand on connaît ses méthodes pour saper le régime en place, on n'en a pas du tout envie...
Les onze rois restants deviennent des antagonistes de poids et de plus en plus travaillés. Ils se distinguent, entre ceux qui sont vivent avec le poids de leurs crimes et ont leur part de regret, comme Ihsan, ou les assoiffés de pouvoir qui s'assument, comme le charmant Cahil, ce psychopathe en chef, "Confesseur" des rois ou encore Mesut, qui considère Sharakhaï plus comme une propriété que comme le domaine d'un peuple chéri. Des questions intéressantes se posent, par exemple, on ignore qui est le père de Ceda (même si je penche vraiment pour Kulasan, mais le saura-t-on finalement un jour?), ensuite, on ne sait toujours pas réellement quelle motivation a poussé Ayahnesh, la mère de Ceda, à donner sa vie et sa fille pour ainsi dire dans l'espoir de voir tomber les douze. Niveau style, l'auteur a toujours ce talent pour nous faire des descriptions magnifiques, sans parler de la façon de narrer au point de vue interne, d'ailleurs ceux-ci se multiplient: En plus de Ramahd, d'Emre, d'Ihsan et de Ceda, on a également celui de Davud, personnage secondaire dans le tome 1 qui va maintenant suivre une destinée qui promet d'être bien particulière.

Ihsan est un énorme point fort du livre à lui tout seul. Déjà dans le tome 1, c'était le Roi de Sharakhaï qui m'avait le plus éblouie par son charisme (il faut dire c'est le Roi qui détient le don de l'Eloquence), mais en plus de la bonne parole, on lui découvre une âme pas si noire que ça et même ce quelque chose que la plupart des rois ont perdu en quatre siècles: Un coeur!

J'espère en tout cas qu'il ne mourra pas tout de suite; c'est devenu clairement un de mes personnages préférés.

Le lien de Ceda avec les asirims, c'est une très bonne trouvaille, décidément, et en plus, ça augmente quelque peu les risques pour la demoiselle d'y passer. Et il y a besoin car j'ai un point négatif à relever à son sujet.
Ceda a un peu trop de coups de chance compte tenu des risques (parfois inutiles d'ailleurs) qu'elle s'amuse à prendre. Ok, c'est très bien d'avoir un personnage impulsif qui réfléchit pas trop pour le rendre plus humain, mais dans ce cas, il faudrait que la malchance aille avec. Cela dit, à la fin du tome, elle a détruit avec succès sa couverture. Voyons si ça la mènera dans un cachot !
- Certains scènes de sexe m'ont paru un peu gratuites.
- Quelques lourdeurs au niveau de la forme et des erreurs de traduction, j'ai l'impression "Elle banda son arc comme un archet".

Enfin, je tiens à souligner quelques incohérences
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Un très bon second tome

Ce tome 2 se révèle passionnant quasiment d'un bout à l'autre de ses presque 700 pages, grâce à un rythme élevé, de fréquentes applications de petits coups de booster (scènes spectaculaires, d'action, de sexe, révélations, rebondissements imprévus, etc), grâce à l'évolution des personnages (et de leurs relations) et à une intrigue rondement menée, sans parler d'une ambiance parfois à la limite de l'envoûtant (surtout si, comme moi, vous avez une forte affinité pour ce genre de -Dark- Fantasy de la Route de la soie / des Mille et une nuits) et qui tire (encore) plus sur la sombre sorcellerie, l'horreur, voire le gore, cette fois-ci. Bref, si vous avez aimé le tome 1, il n'y a vraiment aucune raison pour que sa suite vous déçoive. Les petits points de crispation que j'avais sur son prédécesseur ont été améliorés, notamment sur l'utilisation plus parcimonieuse et plus judicieuse des flash-backs. Et que dire des révélations explosives de ce roman, et de ce que sa fin laisse entrevoir de la suite possible des événements, sinon : vivement le tome 3 !

Ce qui précède n'est que la conclusion / le résumé de ma critique : retrouvez l'argumentaire complet sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.com/..
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Avec pas mal de retard, je reprends cette série qui avait frôlé le coup de coeur lors de sa découverte. Malheureusement, je serais un peu moins élogieuse avec ce deuxième tome plus brouillon et plus classique également.


Je regrette d'abord à nouveau que ni l'auteur, ni l'éditeur, n'aient pensé aux lecteurs en leur fournissant quelques clés de lectures et rappels en début de tome, car se replonger dans cet univers foisonnant avec énormément de personnages fut à nouveau une vraie gageure et j'ai vraiment navigué à vue pendant un bon moment au début...


Je ne peux cependant pas enlever à l'auteur de proposer une histoire vraiment prenante et dynamique à lire. Il y a de l'action de tous les côtés en permanence. Nous suivons plusieurs fils d'intrigues en même temps, sans nous douter au début de leur futur lien. Chaque personnage clé, chaque narrateur en fait, a l'air de vivre sa vie de son côté et d'essayer de s'en sortir dans ce milieu en eau trouble. Cependant, j'ai été assez déçue de voir que derrière tout cet habillage dynamique, l'histoire, elle progressait peu au final dans ce tome.

Les révélations qui avaient été faites grâce à Çeda dans le précédent tome ne sont pas vraiment vues rejointes par d'autres. J'en m'attendais à plus. L'auteur se contente de bâtir une nouvelle intrigue en se reposant sur ses lauriers et en n'enrichissant qu'à la marge sa mythologie. Je m'attendais à mieux. D'accord on voit commence à voir les pouvoirs et possibilités de Çeda sur les asirims, ce peuple déchu, mais c'est bien mince.

En fait, nous sommes bien plus dans un tome de complots et chausse-trappe qu'autre chose. On suit Çeda infiltrée chez les Vierges qui tente de continuer à éliminer des Rois mais c'est moins facile que prévu. du coup, elle tente de profiter du vaste plan des Hôtes sans Lune et de leur chef pour y gagner quelque chose et affaiblir par la même occasion les Rois. C'est ce qui procurera le plus d'action et de dynamique ici.

Mais ce qui est à retenir pour la suite et ce qui a fait le sel de cette lecture à nouveau, c'est de voir combien ces Rois qui se prennent pour de nouveaux dieux sont en fait bien fragiles. On découvre qu'en leur sein même il y a un traite et un espion. On découvre aussi que leur base de pouvoir peu bien vite disparaitre. Enfin, ils ne sont pas menacé que de l'intérieur, les puissances extérieures commencent aussi à s'intéresser à eux. Cela promet donc pour la suite.

Il s'agit juste désormais pour l'auteur de ne pas faire seulement de l'esbrouffe mais de creuser vraiment ses personnages, parce que leur caractérisation est tout de même bien légère, et de donner vraiment corps à son intrigue en utilisant plus les mystères et la mythologie esquissés jusqu'à présent. Tant qu'on y est, qu'il oublie aussi toute tentative de romance, c'est totalement cliché et maladroit, donc ça ne prend pas et ça fait plutôt lever les yeux au ciel.

A me lire comme ça, on pourrait croire que je n'ai rien aimé dans cette lecture alors qu'au contraire j'ai passé un très bon moment. Ce fut une belle lecture pleine d'aventure, de beaux combats, avec la mise en scène d'une révolte grondante bien menée et grandissante. Les interactions entre les personnages se font de plus en plus complexes et tendues, ce qui offre une belle tension dramatique et le final appel à vite se jeter sur la suite tant il laisse les choses en plan. Donc l'un dans l'autre, je suis juste un peu amère parce que j'attendais autre chose, mais ce que propose l'auteur est quand même bien divertissant !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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critiques presse (2)
Syfantasy
18 avril 2022
La suite des Douze Rois de Sharakhaï est une franche réussite. Difficile de ne pas tomber sous le charme de cette histoire avec ces personnages bien construits et surtout son univers aux saveurs des Mille et une Nuits toujours aussi passionnant à lire.
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Elbakin.net
04 décembre 2017
On ne s’ennuie pas, loin de là, mais certains passages s’étirent plus que de raison, de façon encore plus sensible qu’avec les Douze Rois.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
- Toi, tu n’as pas besoin d’un homme. C’est ce que tu me répètes tout le temps.
- Besoin, non, je n’en ai pas besoin. Mais tout le monde veut être aimé. Tout le monde veut une famille.
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Hamzakiir posa la bouteille sur le plateau d’argent, mais au lieu de regagner sa place, il se glissa derrière le siège du roi.
— Non ! cria Ramahd.
Ce fut le seul mot qu’il parvint à articuler. Les yeux de Hamzakiir le transpercèrent et il fut réduit au silence, son personnage n’apparaissant pas dans la scène qui se jouait devant lui.
Aldouan posa son verre et se tourna pour voir ce qui avait suscité une telle réaction de la part de Ramahd. Hamzakiir le bâillonna de la main gauche, saisit son poignet de la main droite et enfonça un ongle aussi effilé qu’une serre d’aigle dans sa chair. Une gerbe de sang jaillit. Aldouan leva sa main libre pour griffer le visage de Hamzakiir, mais le mage était d’une force peu commune et il n’eut aucun mal à bloquer les coups maladroits.
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Il n’existait rien de plus noble que la recherche de l’amour et du savoir.
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Depuis quand une noble a-t-elle besoin d’une raison pour mépriser la plèbe ?
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– Savez-vous que cet homme a escaladé les remparts de Marégale ? Qu’il a essayé d’assassiner plusieurs Rois ? Qu’une de ses flèches empoisonnées a éraflé la joue de Cahil ?
Zaïde oublia le ton menaçant de Çeda. Elle avait entendu parler de cette tentative d’assassinat, mais comment se faisait-il que Çeda soit au courant ? En dehors des Rois, seule une poignée de personnes avaient été informées de l’attentat.
La Matrone resta silencieuse et Çeda poursuivit.
– L’assassin n’était pas un homme.
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