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Citations sur Âge tendre (72)

Le pire dans la vie, ce n'est pas la disparition de quelqu'un, une relation qui se délite, un lieu qu'on quitte. Tout cela continue à exister, transmis de tête en tête et partagé autour d'un verre avec des rires, quand on s'en souvient en commun.
Le pire, c'est quand il n'y a personne d'autre pour se rappeler tout ça, personne à part toi.
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On est restés silencieux. Enfin, Sola chantait avec Nostalgie, mais elle chantait à la manière dont on chante quand on est silencieux à l'intérieur.
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Moi : (…) Les pensionnaires sont quand même grave attachants.
Camille : Tu trouves ? Moi, j'ai du mal à m'attacher, vu qu'ils disent rien du tout, ou presque.
Moi : Il y en a des comme ça et il y en a qui sont plutôt actifs.
Camille : En plus ils meurent tout le temps.
Moi : Hein ? Mais c'est horrible ! Moi pour l'instant, j'ai jamais eu de morts, je touche du bois.
Je suis vite allé toucher une pancarte en bois (elle disait DANGER RISK OF DEATH avec une tête de mort, alors je ne suis pas sûr que ce soit le meilleur bois à toucher pour conjurer le mauvais sort).
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Moi : Ah oui, c'est pas genre vous recréez une ambiance de guerre, avec par exemple...
Camille : Des bruits de bombardement et des tickets de rationnement ? Non, on évite. [rires]
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Je ris, C'est toujours un peu flou, la frontière entre boulot et vie personnelle.
Lalalalala
Sola dit, Avec toi, le capitalisme a déjà gagné.
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J'avais aussi hâte de lire Survivre au Service Civique, et par ailleurs je ne voulais pas regarder ce programme de téléréalité, car je n'aime pas le spectacle de la violence.
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Ainsi, mourir quand on très aimé par une personne atteinte de démence est une mauvaise chose d'un côté, parce que la personne ne se souvient pas très souvent qu'on est mort ; mais c'est une bonne chose d'un autre côté, parce qu'on est pleuré fraîchement à chaque fois qu'elle se souvient, de sorte que notre absence ne devient jamais banale et jamais une habitude.
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Tu as besoin de quelque chose ? Un café ? Un jus d'orange ? Du LSD ?
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Parfois, je me dis que ces conversations servent plus à moi qu'à eux, mais en fait je n'en sais rien. On n'en sait rien. Peut-être que loin quelque part dans leur cerveau tout rongé, il y a mes mots qui viennent mettre des petites caresses. La recherche ne montre rien de très concluant à ce sujet, c'est difficile de dire ce qui les émeut ou pas, les touche, reste, part.
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Moi : [j'ai rigolé] Mais en vrai je peux venir avec toi ?
Vadim : Ben carrément, gros, fais-toi plaisir.
Victor : Y a des livres de cul dans ta médiathèque ?
Vadim : Y a Le Guide du zizi sexuel, ça doit être à peu près ton niveau.
Victor : OK, je viens.
Constance : Mais what ! C'est quoi ce plan de samedi à la médiathèque ?
Bouchra : On a tellement rien d'autre à faire dans les Hauts-de-France, t'as vu.
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