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Critique de fanfanouche24


Découverte faite en fouinant dans une de mes cavernes d'Ali- Baba, préférées : Librairie Tschann, bd du Montparnasse. Paris---jeudi 22 septembre 2022

Je débute par un extrait de la préface explicitant très clairement le contenu de cette longue nouvelle, qui aura subi moult changements et un parcours " bousculé " !

"Préface d'Eliane Lecarme- Tabone

(...) Moscou est à la fois une ville que l'on explore et le symbole d'un régime. Quant au " malentendu", il désigne une mésentente conjugale mais également une déception d' ordre politique.
A travers son récit, Simone de Beauvoir apporte un témoignage ( critique) passionnant sur la vie quotidienne et la situation politique de l'Union soviétique au milieu des années 1960, avant et après la chute de Kroutchtev ( 1964)."
(L'Herne, octobre 2021 / 1ère édition 2013)

Très contente de trouver ce texte méconnu de Simone de Beauvoir, dans le fonds " Littérature" de la librairie Tschann, et au final, assez déçue, m'attendant à autre chose et surtout à un texte plus riche en informations et descriptions du quotidien de la vie russe vécue par deux intellectuels étrangers...Alors que ce voyage d'un couple de professeurs récemment retraités, finit par se focaliser sur " le vieillissement " , l'angoisse et le refus des méfaits de l'âge,la peur d'un affaiblissement de leur attachement, de l'amour dans le couple, etc.
Il y a bien sûr des observations sur le quotidien des Russes, mais sur le mode mineur...D'où une déception dans les attentes que j'avais de cette lecture...

Longue nouvelle écrite en 1965 et seulement publiée en 2013, de façon posthume ?!

Cela n'enlève rien à la juste analyse des rapports d'un couple d'intellectuels, vieillissant ensemble, et se souvenant de leur jeunesse et de leurs complicités !
Quelques bribes et quelques échos, renvoyant directement au couple Beauvoir-Sartre....

Ce court texte est complété par un portrait de Jean- Paul Sartre par Simone de Beauvoir, que le magazine américain " Harper' Bazaar" lui avait commandé en 1946....alors que Sartre était attendu à cette même période,aux États-unis, pour une série de conférences...

"(..) Certes Sartre tenait déjà passionnément à être un homme libre ; il refusait tout ce qui aurait pu alourdir son existence et l'enraciner dans la terre.Il ne s'est pas marié, il n'a jamais rien possédé, ni un meuble, ni un bibelot, ni un tableau, ni un livre; il habite des chambres d'hôtel où l'on ne trouverait pas même un exemplaire de ses ouvrages et dont le dénuement surprend souvent ses visiteurs, il a toujours dépensé son argent au fur et à mesure qu'il le gagnait, parfois même un peu avant. "

Lecture ne manquant pas d'intérêt...qui toutefois m'a laissée sur ma faim, au vu de mes attentes toutes personnelles !!
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