Je retiens dans ce numéro :
- belles découvertes, l'artiste américain Erik Thor Sandberg, le français Paul Aïzpiri, rien à voir entre eux, sinon du plaisir.
- Cela m'avait échappé…. Normal je ne regarde pas la TV, ici, un tout petit encadré m'informe d'un docu sur ARTE « l'amour à l'oeuvre », tous les dimanches à 19 h 15 en avril 2019 mais aussi en replay… j'ai foncé sur celui de Jeanne Hébuterne :
https://www.arte.tv/fr/videos/079434-001-A/l-amour-a-l-oeuvre-jeanne-hebuterne-et-amedeo-modigliani/
Aussi,
- un article sur Toutankhamon et son trésor, un de plus, mais bon il est intéressant.
- et «Le modèle noir de Géricault à Matisse» exposition 2019, le musée d'Orsay ose le non-dit.
- « le marché de l'art sous l'Occupation_Les dessous d'un pillage à grande échelle » : Beaux Arts lève ici un coin du voile des coulisses du marché de l'art sous l'Occupation, une introduction à ce sujet délicat ; pour en savoir plus, lire :
https://www.babelio.com/livres/Polack-Le-marche-de-lart-sous-lOccupation/1115235
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«À l’évidence, affirme Marc Gabolde, égyptologue spécialiste de la XVIIIe dynastie et auteur de Toutankhamon (éd. Pygmalion), les noms de Toutankhamon recouvrent ceux d’un autre pharaon sur deux des quatre chapelles funéraires, deux des arcs du roi, plusieurs bijoux…» L’archéologue britannique Carl Nicholas Reeves partage cet avis, ajoutant que près de 80 % du trésor de Toutankhamon est un recyclage ! Dans ce pêle-mêle d’«emprunts» se trouvent des chefs-d’oeuvre tels les petits sarcophages à viscères, le masque d’or et l’un des colliers pectoraux. Ils portent les traces d’un premier nom renvoyant à une reine. «La plupart des chercheurs, précise Marc Gabolde, pensent qu’[il s’agit] de Néfertiti, mais plusieurs indices renvoient beaucoup plus sûrement à la fille aînée d’Akhenaton et de Néfertiti, la princesse Mérytaton.» Cette dernière – dont la dépouille n’a pas été identifiée – aurait pris les rênes de l’Égypte avant que son jeune frère Toutankhamon ne monte sur le trône.
«La rose des sables est la première architecture autocréée par la nature, le vent, le sable et les millénaires. Elle est d’une poésie surprenante.»
Jean Nouvel
Des oeuvres, faites de bric et de broc, agrégats composites d’objets promis à une obsolescence prématurée, répercutent cette préoccupation majeure en échafaudant des volumes et des tableaux à l’équilibre précaire. Empilements bancals en surpoids, pans de matières tenus de tous
les côtés par des fils qui menacent de rompre, toiles trouées, plus ou moins raccommodées, greffées d’objets qui prennent part à l’élaboration d’une image de sauve-qui-peut, monuments de peu de prix figurant un naufrage : les artistes européens ouvrent des brèches dans la cuirasse de leurs oeuvres en même temps qu’ils travaillent à les colmater.