Carthago, tome 5 : La cité de Platon

Après le cinquième album de la série CARTHAGO je trouve les dessins magnifiques, beaux cadrages, une très belle dynamique visuelle. Maintenant pour le scénario, je suis déçu par la trame de cette histoire. le qualificatif qui résume cette aventure est “GROS” : le requin (megalodon), le yeti, les cités submergées, les cataclysmes et les centaines de victimes, beaucoup trop d'effets à gros budget pour cette histoire. Tandis que les personnages principaux sont simples, presque naïfs, abasourdis face à l'ampleur, sauf Feiersinger qui est bien sûr, hyper-riche surtout avec sa condition physique. On ne se pose pas trop de question sur la présence de l'enfant qui semble spéciale, mais que l'on garde le secret presque à la fin. Trop d'éléments à croire pour rentrée dans l'aventure. J'ai poursuivi l'histoire sur les 5 albums à cause du dessin. Curieux de voir les dessinateurs Éric Henninot et Milan Jovanovic avec un autre scénariste.

Ni mieux ni pire que les précédents tomes. J'ai toujours cette impression que l'auteur ne sait pas où il va, qu'il brode au fur et à mesure et qu'il accroche son lecteur avec des recettes toutes prêtes. Mais alors me direz-vous, pourquoi poursuivre cette série ? Et bien justement à cause de ces recettes. Toujours l'effet big mac dont j'ai parlé dans mon avis au sujet d'un des tomes précédents. J'ai toujours la désagréable impression d'être prise pour une idiote mais bon il y a aussi ce petit goût de reviens-y, ce gras qui rend accro. Et puis surtout il y a toujours mon mégalodon chéri dont je guette les trop rares apparitions avec impatience. Rien que pour lui, j'irai jusqu'au bout de la série.