Comme son nom l'indique, La cité de
Platon est un album qui va beaucoup s'intéresser à une mystérieuse cité enfouie sous les eaux, ou plutôt, à ce qui ressemble à un mystère qui s'épaissit davantage alors que les découvertes s'accumulent.
Le programme va ici être chargé puisque le scénario s'intéresse à de nombreux sujets. Il va être, forcément, question de Lou. Nous en apprenons davantage à son sujet (du moins ce qui semblait évident fini par être confirmé). Au titre des révélations, les auteurs s'intéressent également au passé du milliardaire des Carpates, ses liens avec la Russie soviétique et la conquête spatiale. Pendant ce temps, le mégalodon n'est pas oublié et le voilà bien décidé à rappeler à tout le monde qu'il est la nouvelle espère dangereuse du moment.
Ce qui est curieux avec un tel programme, c'est que l'histoire s'achève sur la fin d'un nouveau cycle, alors qu'il reste encore un petit paquet de mystères à éclaircir. Qu'importe, Carthago, après deux albums de faible intensité, semble repartir sur de très bonnes bases, donnant manifestement envie de découvrir la suite.
Au titre des curiosités, il apparaît que le texte tient ici peu de place, moins que d'habitude. Les séquences les plus longues se multiplieront sur la fin de l'album. Cela laisse toute la place à des dessins de toute beauté, notamment plusieurs attaques de squales (modèle normal ou plus grand). Tout cela fait agréablement froid dans le dos.
En somme, voici une agréable surprise, qui renoue avec une dynamique positive après plusieurs albums assez décevants ! Voici de quoi rassurer les lecteurs quelque peu inquiets…