En très grand avec Augie March ou en petit format comme ici,
Saul Bellow embrasse large avec une multitude de thèmes subtilement connectés. Mais cette fois-ci j'ai eu la sensation d'échapper complètement à l'étreinte.
Le roman est court mais sa focale difficile à discerner, avec plusieurs trames narratives et différents angles abordés au court du récit : on commence avec l'embauche du narrateur auprès d'un richissime vieillard pour lui décrypter la psychologie des êtres, puis l'on bifurque vers "l'affinité véritable" du narrateur, une femme qu'il aura aimé toute sa vie, perdue de vue, retrouvée, pour finir autour de la tombe déplacée (pourquoi déplacée?) de l'ancien mari de cette dernière.
On y parle consumérisme, chemin de vie, amour, mort, et de beaucoup d'autres choses.
Tout cela m'a perdue, je suis passée à côté. Dommage pour moi.
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