AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,05

sur 51 notes
5
0 avis
4
3 avis
3
3 avis
2
3 avis
1
0 avis
En très grand avec Augie March ou en petit format comme ici, Saul Bellow embrasse large avec une multitude de thèmes subtilement connectés. Mais cette fois-ci j'ai eu la sensation d'échapper complètement à l'étreinte.
Le roman est court mais sa focale difficile à discerner, avec plusieurs trames narratives et différents angles abordés au court du récit : on commence avec l'embauche du narrateur auprès d'un richissime vieillard pour lui décrypter la psychologie des êtres, puis l'on bifurque vers "l'affinité véritable" du narrateur, une femme qu'il aura aimé toute sa vie, perdue de vue, retrouvée, pour finir autour de la tombe déplacée (pourquoi déplacée?) de l'ancien mari de cette dernière.
On y parle consumérisme, chemin de vie, amour, mort, et de beaucoup d'autres choses.
Tout cela m'a perdue, je suis passée à côté. Dommage pour moi.
Commenter  J’apprécie          90
Parce qu'il est né à Lachine (un des arrondissements de Montréal), que la bibliothèque de sa ville natale porte son nom, qu'il a été le seul Canadien de naissance à être honoré du prix Nobel de littéraire, je me suis toujours dit qu'un jour j'allais dire Saul Bellow.

L'écrivain ayant quitté le Québec enfant pour Chicago, je ne cherchais évidemment pas de traces de son enfance chez nous quand j'ai choisi parmi ses romans et nouvelles Une affinité véritable. Mais je m'attendais, on peut s'en douter, à ce qu'il sache conserver mon intérêt d'un bout à l'autre du roman, surtout qu'il est fort court (126 pages). Or, ce n'est pas tout à fait ce qui s'est passé.

Je n'ai pas réussi à m'attacher à Harry Trellman, le héros d'Une affinité véritable ni à trouver quelque intérêt à sa vie, aux gens qu'il croise, à son amour de jeunesse. Les aventures du héros m'ont laissée de bois et c'est soulagée que j'ai fermé le livre. D'autres y trouveront peut-être ce que je n'ai pas vu ou senti. Mais en ce qui me concerne, je considère ce roman comme un excellent somnifère puisque trois fois, alors que je me disais « c'est ce soir que je le finis », je me suis endormie le livre ouvert entre les mains.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
Commenter  J’apprécie          80
Court roman centré sur les habituelles préoccupations de Saul Bellow, les rapports humains, l'amour, l'humanisme...

L'auteur dépeint une histoire d'amour qui arrive à son terme 30 ans plus tard. Un happy end teinté de maladresse et de respect mutuelle, autour d'un cercueil que l'on déplace, pied de nez de l'auteur à la mort, thème récurrent. le tout est empreint de douceur, de tendresse, d'espoirs tour à tour déçus ou nourris.

Contrairement à beaucoup de romans de l'auteur, le tout est dépourvu de cynisme. Les dialogues fusent comme toujours, faisant mouche la plupart du temps. Beaucoup de non-dits.

Les lecteurs sont en prise directe avec les pensées du personnage principal, et peuvent mesurer à quel point les pensées et les paroles peuvent différer. En cela, le roman est très humain, dépeignant les travers et les forces.

Par contre, très peu de sujets connexes dans ce roman. le fait qu'il n'y ait qu'une seule trame produit un très court texte. Pas de digression (ou très peu dans les rapports entre Trellman et un milliardaire excentrique) diluant le propos. La lecture s'en trouve considérablement allégée et fluidifiée.
Commenter  J’apprécie          50
Un court roman sur le temps qui passe et le temps perdu.

Une drôle d'ambiance : ces personnages sont tous en train de passer un cap dans leurs vies, nouveaux départs pour certains, dernier chapitre pour d'autres.

Une très belle écriture (mais bon avec un prix nobel c'est facile ....)
Lien : http://le-club-des-incorrigi..
Commenter  J’apprécie          40
Encore un livre pioché plus ou moins au hasard pour combler lentement mes lacunes en "modern classics". The Actual est un roman relativement récent et suffisamment curieux pour me donner envie de découvrir les romans et nouvelles plus anciens de Saul Bellow.
Sur un ton plutôt léger, le narrateur tisse singulièrement passé et présent comme un élan qu'il se donne pour saisir la nouvelle chance qui lui est présentée de conquérir la femme qu'il aime depuis toujours. Je crois que j'ai été charmée.
Commenter  J’apprécie          40
Une sensation étrange m'habite à la fin de cette lecture, court roman de cet auteur prix Nobel de littérature et lauréat du Prix Pulitzer pour « Le Don de Humboldt ».

L'écriture est fluide, profonde, un brin mélancolique pour décrire les sentiments d'Harry à l'aube d'une déclaration d'amour dans un lieu pour le moins inattendu. Il y parle des relations humaines, des faux-semblants, de la mort, d'amour, d'argent … En un peu plus de cent-vingt pages, Saul Bellow revient sur près de trente ans de relations distendues entre Harry et Amy, son amour de jeunesse, celle pour qui il n'a cessé d'éprouver « une affinité véritable ». Ça c'est pour ce que j'ai aimé. Profondément.

Pour le reste, les personnages secondaires, des milliardaires ne sachant que faire de leur argent, m'ont laissée dubitative. du haut de leurs appartements qui dominent le lac Michigan, ils sont tout à leur excentricité et à leur vie sentimentale tourmentée. Quant à moi, je dois l'avouer, je suis restée au bord, me raccrochant aux mots d'Harry quand il évoque Amy, cet «  objet d'amour ».

«  Un demi-siècle de sentiment est investi en elle, de fantasmes, de spéculations et d'obsessions, de conversations imaginaires. Après quarante ans d'intense rêverie, je me sens capable de me la représenter à tout instant de n'importe quelle journée. Quand elle ouvre son sac pour chercher les clés de chez elle, j'ai conscience des arômes de chewing-gum à la menthe qui s'en échappent. »
Commenter  J’apprécie          30
Une comédie de moeurs dont les protagonistes sont des Juifs millionnaires, évoluant dans un univers factice, perverti par l'argent. A mes yeux, l'épisode amoureux n'est qu'un prétexte. J'attendais plus de mordant.
Commenter  J’apprécie          20
Court roman (ou longue nouvelle ?) de l'auteur américain Saul Bellow, prix Nobel de littérature 1976.

C'est bien écrit mais l'histoire n'est pas à la hauteur de ce que la quatrième de couverture laissait entendre. C'est une lecture décevante, avec beaucoup de libertinage.

Les personnalités des personnages sont assez inhabituelles, bien campées, intéressantes, mais à part cela, c'est une lecture qui n'apporte pas grand chose, dont on peut se passer.
Commenter  J’apprécie          10
Pour le moment je n'accroche pas, sans pouvoir dire que c'est mauvais. Pas le moment peut-être ? Je ne sais pas pourquoi mais il me fait penser à Edith Wharton !
Commenter  J’apprécie          10
Je n'ai pas fini ce livre. Pas accroché à cette histoire d'un américain embauché par un milliardaire américain pour le guider dans les relations humaines. On nage dans un univers d'argent et de relations superficielles ou manipulatrices. Rien ne m'accroche et l'écriture est moyenne.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (110) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1821 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *}