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Critique de missk_paris


Une sensation étrange m'habite à la fin de cette lecture, court roman de cet auteur prix Nobel de littérature et lauréat du Prix Pulitzer pour « Le Don de Humboldt ».

L'écriture est fluide, profonde, un brin mélancolique pour décrire les sentiments d'Harry à l'aube d'une déclaration d'amour dans un lieu pour le moins inattendu. Il y parle des relations humaines, des faux-semblants, de la mort, d'amour, d'argent … En un peu plus de cent-vingt pages, Saul Bellow revient sur près de trente ans de relations distendues entre Harry et Amy, son amour de jeunesse, celle pour qui il n'a cessé d'éprouver « une affinité véritable ». Ça c'est pour ce que j'ai aimé. Profondément.

Pour le reste, les personnages secondaires, des milliardaires ne sachant que faire de leur argent, m'ont laissée dubitative. du haut de leurs appartements qui dominent le lac Michigan, ils sont tout à leur excentricité et à leur vie sentimentale tourmentée. Quant à moi, je dois l'avouer, je suis restée au bord, me raccrochant aux mots d'Harry quand il évoque Amy, cet «  objet d'amour ».

«  Un demi-siècle de sentiment est investi en elle, de fantasmes, de spéculations et d'obsessions, de conversations imaginaires. Après quarante ans d'intense rêverie, je me sens capable de me la représenter à tout instant de n'importe quelle journée. Quand elle ouvre son sac pour chercher les clés de chez elle, j'ai conscience des arômes de chewing-gum à la menthe qui s'en échappent. »
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