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Critique de ebardin


Histoire cocasse d'une famille peu ordinaire. le père, Giovanni alias Fred, un chef de la mafia en fuite, décide d'écrire quand il découvre une vieille machine dans la véranda de la nouvelle maison. La mère, Livia alias Maggie, veut faire de l'humanitaire pour se racheter, en quelque sorte, d'être mariée à quelqu'un qui a réalisé tant de mauvaises actions. La fille, Belle, est superbe et d'une gentillesse admirable mais elle n'hésite pas à user de force pour repousser des galants trop pressants. le fils, Warren, est le caïd de l'école malgré sa faible carrure : il repère les besoins, envies, peurs de ses camarades et s'en sert pour devenir un chef apprécié. Enfin, Malavita, le chien, dort tout le temps mais a une mémoire tenace et, quand un homme qui l'a violemment battu essaie de s'introduire de nuit dans la maison, il l'égorge. Ce roman, à l'écriture fluide, expose le déracinement d'une famille états-unienne obligée de fuir en Europe dans le cadre du Witsec, un programme de protection des témoins. le père ayant, par son témoignage, fait emprisonner un des plus grands pontes de la mafia new-yorkaise, doit se cacher avec sa famille car des tueurs sont à leurs trousses. L'écrivain dresse un portrait complexe de cet homme qui aime sa famille mais semble encore plus touché par la perte du manuscrit de ses Mémoires. La brute, en devenant auteur, se consacre uniquement à "la confession" que constitue son livre, afin qu'on ne le prenne pas automatiquement pour un monstre. Malavita signifie "la mauvaise vie" en italien, et c'est cette vie au sein de la mafia que Fred va raconter tout en assumant le fait que "le crime, le vrai, c'est une vocation. Lui consacrer une vie entière coûte le prix fort." (p.351).
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