Valeria, tome 2 : Dans le miroir de Valeria

- Au fait, un célibataire, ça mange quoi ?
- Pas la moindre idée. Peut-être que sur Discovery Channel il y a un documentaire sur eux ?

– T'as gerbé?
– Comme une forcenée. Sergio me tenait la tête, je n'en revenais pas. Il n'arrêtait pas de m'engueuler.
《Comment peux-tu picoler autant? T'as plus quinze ans! Tu dois apprendre à te contrôler, bordel !》 Et moi, beuargh, dégueulant tout ce que je pouvais. Je ne sais pas comment j'ai réussi à ne pas m'écrouler. Je crois même qu'entre deux haut-le-cœur, j'ai laissé échapper un prout. J'en suis même sûre. Carrément.

Comment ne pas saliver ? Existe-t-il quelque chose de plus sexy au monde qu'un mec trop beau qui tient un bébé dans les bras ? Pour moi, non.

Fin de la conversation sur les sentiments. On passe à autre chose.
Les hommes... des vrais champions de la communication !

C'est comme ça. On rencontre un mec, peu à peu on tombe amoureuse de lui, et on finit par prendre des décisions ensemble. D'abord les baisers, puis les caresses, la baise et les mots d'amour. Viennent ensuite les promesses, les projets et, finalement, la vie en commun. C'était une évolution naturelle. Elle n'allait quand même pas avoir les jetons ?

Les meufs sont un peu connes mais ce n'est pas de leur faute. Le coupable, c'est le ciné, les contes de fées à la Disney. Et les romans à la noix qui finissent toujours avec un happy end.

- Pour toi, c'est évident que toutes les femmes ont envie de coucher avec toi ?
- Je ne vois qu'une femme ici.
- Et qui te dit que...

Il y a une solution à tout sauf à la mort.

A l'époque, je croyais encore que si on aime quelqu'un, on ne peut pas lui faire de mal...

- Non, je me suis levée de table en colère après que la mère de Barto, cette salope, m’a, «sans le faire exprès », renversé dessus une assiette de beignets bien huileux. -Je t’avais bien dit que c’était une vieille garce !