Citations sur Le Gerfaut des Brumes, Tome 3 : Le trésor (20)
...ce n’est pas seulement de nom qu’il faut changer, c’est de peau, de qualité, de manière de vivre. Il faut que vous soyez un autre et croyez-moi, ce n’est pas si facile. Le bon théâtre est un grand art qui s’apprend. Il y faut du temps…
Il y a des Américains bruns, blonds, roux, certains avec la peau foncée, d’autres avec la peau claire. D’ailleurs, au fond, les seuls vrais Américains, ce sont nos frères indiens. Tous les autres, moi y compris, nous ne sommes que des descendants de Hollandais, d’Anglais, d’Irlandais, de Français, etc.
Ce Mirabeau est à la solde d’un groupe de banquiers qui jouent à la baisse sur les Eaux dans l’espoir de me faire boire un bouillon ! Cela lui donne de la puissance à ce salaud et il en profite. Misérable écrivaillon taré qui mettrait sa mère au bordel pour une poignée d’or !
...un homme qui aimait les femmes, certes, la vie facile, le luxe, l’amour, l’argent… mais qui savait merveilleusement partager tout cela.
On l’avait dit voleur, criminel même, rapace, concussionnaire, pervers, traître à toutes sortes de causes tant il est vrai qu’en France, si l’on veut jouir de l’amitié de tous, il faut ne dépasser personne…
Bon gré mal gré, il lui fallut s’intégrer à la vie d’une famille qu’il ne tarda pas à trouver charmante et ce fut le début d’une période où le confort de ses jours n’avait d’égal que l’inconfort de ses nuits hantées continuellement par l’ombre fragile de sa bien-aimée Judith.
Nuit presque finie mais si nous aller dormir nous peut-être trouver demain bonne idée !
La solution que je vous offre est la seule possible mais je ne vous cache pas qu’elle n’est pas sans danger, quelles que puissent être les précautions que je prendrai… très discrètement pour favoriser votre évasion. Il faut toujours compter avec le destin, avec la chance, et nous ne pouvons éliminer ni l’un ni l’autre.
Tout valait mieux que se ronger les poings dans l’inaction et mourir misérablement. Tenter une sortie désespérée lui permettrait au moins, à défaut de liberté, de perdre la vie de la seule manière qui lui convînt : l’épée à la main. Et puis, qui pouvait savoir ? Des entreprises plus folles avaient réussi avec l’aide de Dieu.
Même les esprits forts de ce siècle, dit des Lumières, ne parvenaient pas toujours à chasser, des recoins obscurs de leur âme, la crainte des vieilles malédictions, l’angoisse de l’au-delà, du mystérieux passage derrière le miroir sans tain d’où personne, jamais, n’était revenu dire ce qu’il y avait trouvé.