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*** Critique valable pour les deux premiers tomes ***

Henriette est une collégienne mal dans sa peau. « Une petite grosse » comme elle se définit. Mais elle a du caractère et essaie de s'imposer face à ses parents, ses profs, le monde entier… Elle a une sensibilité à fleur de peau et aimerait être écrivaine. Mais personne ne la comprend…

Henriette m'a fait penser à Mafalda de Quino. Mais chez la petite espagnole, point de complexe (ou je ne m'en souviens pas) alors que dans ces deux albums, c'est tout de même ce qu'il ressort. Ah, si cela pouvait faire en sorte que le regard des gens ne s'arrête pas à une enveloppe physique !
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Elle les cumule, Henriette : le prénom pas facile à porter, le visage ingrat, l'embonpoint et surtout les parents super cons, bêtes et méchants. le père en particulier, mais qui ne dit mot consent, la mère passive est donc à mettre dans le même sac. Ils sont du genre à fouiller votre chambre pour dénicher votre journal intime, le lire, s'en moquer, et même en faire profiter les voisins. du genre à vous laminer le moral, à souligner que vous êtes grosse et moche. Exactement ce dont on a besoin à l'adolescence pour se sentir bien dans sa peau.

Henriette encaisse, elle a de la ressource. Jacques Brel pour modèle, des rêves plein la tête, la volonté d'écrire et d'être publiée, moins pour devenir célèbre que pour être enfin comprise, considérée, respectée. En attendant, elle s'épanche dans un carnet : "Je tiens un journal. En fait, je devrais plutôt dire : Nous nous tenons".
Elle est sensible, intelligente et courageuse, aussi, et sait prendre sa revanche mine de rien.

A la lecture des mésaventures d'Henriette, on s'indigne, on compatit, on s'émeut, on voudrait claquer le bec aux abrutis qui l'humilient, et on jubile quand elle arrive à leur damer le pion, ouvertement ou en secret. Et puis on prend conscience que cette petite est l'archétype de l'ado en pleine crise existentielle. Ses lunettes de myope, son miroir, vilain miroir, sont les prismes via lesquels l'adolescent voit ses problèmes, grossis, déformés. Il se trouve nul, moche, s'estime incompris et entouré d'adultes crétins, bornés et sadiques. de quoi souffrir, en effet, être pessimiste, révolté contre tout et contre tous, et rêver de lendemains meilleurs.

Ça bouscule les "vieux", de telles images, et tant mieux si ça nous fait méditer. Parce que finalement, on est aussi lourds que les adultes que côtoie Henriette. Enfin presque, et pas tous les jours...
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Pauvre petite Henriette... Âgée de 11-12 ans, elle est petite, grosse avec des lunettes, et se rêve des tas d'aventures rocambolesques avec des amoureux grands et beaux... Mais sa vie n'est pas un roman à l'eau de rose, et ses horribles parents qui la dénigrent sans arrêt, sont des monstres d'égoïsme.
Alors Henriette se confie au seul ami qu'elle a, son journal intime.
Dupuis et Berberian s'en donnent à coeur joie en faisant de la vie d'Henriette un enfer ordinaire, qu'elle surmonte pour notre plus grand plaisir avec son imagination d'enfant-ado pas bête, à défaut d'être jolie.
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Decouverte du premier album de cette série sur Henriette ado mal dans sa peau. J'ai apprécié quand la situation se retourne en faveur d'Henriette mais pas du tout adhéré au portrait des parents et surtout du père. Même si le sujet est toujours d'actualité, je pense que l'album a mal vieilli.
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Toute en finesse, la série que Dupuy et Berbérian consacrent à l'adolescence nous fait entrer dans le monde d'Henriette, une gamine complexée et sensible. Touchant.
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Autant les saynètes sont intéressantes, autant j'ai du mal avec le dessin, trop caricatural, voire "grossier" à mon goût. Je trouve que l'ensemble manque de douceur, mais il faut dire que cette pauvre Henriette a peu de chance : assez laide, elle est de plus affublée de parents horribles qui ne la comprennent absolument pas et ne l'acceptent pas. Entre une mère petite bourgeoise, coincée , et un père autoritaire, elle trouve refuge dans ses livres, son journal et son intellect la sauve du désespoir.
C'est souvent drôle et cruel, n'empêche qu'une petite touche de "rose" n'aurait pas fait de mal...
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