AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Il n'en revint que trois (27)

Une nation en guerre n'a pas le choix : soit elle tue les autres, soit elle se laisse tuer. Ou alors, il faut que chacun reste chez soi le cul sur sa chaise, avec ses pieds plats et sa vue basse, à mourir d'ennui en trayant ses vaches.
Commenter  J’apprécie          50
Celui qui voulait se connaître lui même devait avoir la capacité de s'observer comme un étranger.
Commenter  J’apprécie          40
Lorsque l'angoisse tenaille la chair, l'esprit se met en quête de liberté et la langue se délie pour admettre la complexité de la vie et sa cruauté.
Commenter  J’apprécie          40
L'été passa, riche en journées étonnamment chaudes. Le ciel était limpide et ensoleillé. La douceur de l'air plongeait les gamines dans un état d'esprit tout aussi radieux. Elles décidèrent de faire le grand ménage dans la maison avant l'hiver et d'en nettoyer jusqu'au moindre recoin. Elles ouvrirent les portes et les fenêtres pour laisser les dernières brises tièdes de l'été balayer les sols et débarrasser les lieux de leur humidité. Le beau temps ne durait toutefois jamais assez longtemps pour qu'elles puissent mener à bien leur projet de laisser les murs, les sols et le plafond se gorger de chaleur avant l'arrivée de l'hiver. Quoi qu'elles fassent, on sentait toujours dans la maison une odeur d'humidité même s'il faisait chaud à l'extérieur, au pied du mur où les chiens se couchaient les pattes en rond, impatients qu'arrive un visiteur ou que se produise un évènement inattendu.
Commenter  J’apprécie          40
Parce que être libre signifie à la fois jouir de certains droits et être garant de la liberté et des droits d’autrui.
Commenter  J’apprécie          40
Je dirais même que la loi devrait exiger que nous portions deux prénoms. Nous ne sommes plus seuls au monde, l'avenir, c'est d'avoir deux prénoms, un dans notre langue, l'autre dans la langue internationale, l'anglais.
Ou bien aucun, et dans aucune langue, puisque de toute manière nous comptons pour du beurre.
Commenter  J’apprécie          30
Si Hitler n’existait pas, les Amerloques ne seraient pas venus ici et nous serions encore des Esquimaux à la périphérie de la planète
Commenter  J’apprécie          30
L’islandais est une véritable merveille, il est resté intact depuis son origine, d’une certaine manière, c’est un miracle philologique. Votre langue n’a même pas subi l’influence de l’anglais qui est aujourd’hui international, ce qui en fait presque une langue poubelle.
Commenter  J’apprécie          20
Sentir le sol onduler sous ses pieds, entendre les grondements menaçants des pierres qui roulaient et les caquètements des poules effrayées étaient source d’une joie particulière, mêlée à l’impatience de voir à quel endroit la montagne s’écroulerait, la taille des blocs qui s’en détacheraient, et à la joie de pouvoir plaquer sa paume sur ces nouveaux rochers pour sentir s’ils étaient tièdes, ce qui indiquait alors qu’une nouvelle marmite de boue brûlante s’était formée pendant le séisme dans le périmètre où on mettait à cuire le pain noir au fond de ces trous fumants .
Commenter  J’apprécie          20
En plus de créer des emplois de merde, l’armée accomplit la prouesse de transformer les éleveurs de moutons en maçons et les marins en laveurs de chiottes.
Commenter  J’apprécie          20





    Autres livres de Gudbergur Bergsson (2) Voir plus

    Lecteurs (116) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Quelle guerre ?

    Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

    la guerre hispano américaine
    la guerre d'indépendance américaine
    la guerre de sécession
    la guerre des pâtissiers

    12 questions
    3224 lecteurs ont répondu
    Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

    {* *}