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Critique de ErnestLONDON


Presque tous nos objets de consommation sont produits par des gens réduits à un travail d'esclave et nous sommes en train de dévaster le monde. Il est temps de sortir de « l'impasse socio-écologique dans laquelle nous nous enfonçons » : nous sommes prisonniers matériellement et mentalement, individuellement et collectivement, « vitalement dépendants d'un système qui sape à terme les conditions de vie de la plupart des êtres vivants ». Interrogeant l'idée de liberté, le philosophe-jardinier Aurélien Berlan révèle une « vieille aspiration à la délivrance » sous l'idéal d'émancipation comme arrachement à la nature, à laquelle il oppose la quête d'autonomie matérielle et politique.
(...)
Alors que la « conception orwellienne où “la liberté, c'est l'esclavage“ (soit qu'elle le suppose, soit qu'elle y aboutisse) est devenu hégémonique », Aurélien Berlan affirme « qu'un mode de vie libre n'est pas basé sur le dépassement de la nécessité, mais sur la minimisation des dépendances matérielles asymétriques qui constituent le fondement des relations de domination » : s'émanciper du fantasme de délivrance, pour réconcilier terre et liberté. le mode de vie industriel est utopiste, au sens de nihiliste, ne tenant pas compte des conditions de vie sur terre. Il s'agit donc de renouer avec l'autonomie. Son propos, extrêmement argumenté, permet de faire le tri dans l'héritage de l'histoire des idées, de dessiner un chemin vers un ici et maintenant désirable et soutenable, et de dégager une perspective appropriable. À lire de toute urgence.

Article (très) complet sur le blog de la Bibliothèque Farenheit 451 :

Lien : https://bibliothequefahrenhe..
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