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Critique de tolbiac


Voilà pourquoi la littérature.
Mon dieu que ce voyage fut beau !
Quand on atteint ces sommets-là, quand le verbe épouse l’histoire, quand la syntaxe se fait vivante, alors la phrase pulse et le cœur respire.
Entièrement, sans temps mort, avec emphase, avec tendresse, avec justesse Louis de brenières dépeint une époque, un lieu, Céphalonie, des personnages.
C’est avec une plume sensible qu’est décrit Pélagia, Le capitaine Corelli, le docteur, Carlo… Et tant d’autres. Ces autres-là, sont parfois de simples figurants. Et pourtant, tous laisseront dans la chair du récit, un petit quelque chose, intemporelle et précis, que l’on doit à l’auteur. Et quel auteur. Comment être passé à côté d’un tel chef-d’œuvre et ne pas entendre ici et là quelques louanges faites à un roman de cet acabit ? Voilà le mystère des rentrées littéraires et des allées des libraires. Que ce roman ne laisse pas dans l’air son parfum mélancolique, sa charge prophétique, son élan poétique me laisse pantois. Comment peut-on négliger de livrer à l’œil amateur autant de bonheur ?
Voilà pourquoi la littérature.
Pour se sentir vivant à chaque page. Pour respirer avec des hommes et des femmes le danger d’exister. Pour sentir la phrase battre entre ses doigts. Pour vivre mille fois en une seule nuit de lecture. Pour tourner les pages et respirer avec ardeur la colère des vaincus, la tristesse des vainqueurs.
Voilà pourquoi la littérature.



Merci à Gwen21dont la critique m’a donné envie de lire ce magistral roman.
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