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Critique de VALENTYNE


Premier chapitre : Grèce 1940 - le Docteur Yannis raconte l'histoire de son île, la Céphalonie, suite aux invasions multiples sur plusieurs siècles : c'est très drôle et un peu poétique.
Deuxième chapitre : cette fois on est dans la peau du Duce qui monologue sur la grandeur de l'Italie, le fascisme et la guerre qui se prépare. C'est à la fois aussi grandiloquent et très ironique. Pour tout dire le Duce (et ses compétences économiques ou militaires) sont tournées en ridicule...

Il s'agit ici d'un roman choral : tour à tour des personnages font progresser petit à petit l'histoire : Metaxas, dictateur grec, narre les pressions « diplomatiques » faites par les italiens avant le début des combats. Pelagia, la fille du docteur raconte son amour naissant pour Mandras ...qui part à la guerre. Un des narrateurs les plus présents est Carlo, soldat italien, il s'agit d'un bon gros géant (une force de la nature très sensible) qui raconte de façon poignante le début de la guerre en 1940 : l'Italie provoque des incidents à la frontière entre la Grèce et l'Albanie puis tente d'envahir la Grèce. Contre toute attente, l'armée grecque peu équipée résiste bien à ces attaques mais sera balayée par les panzers allemands...
Après la reddition de la Grèce commence pour la Céphalonie une occupation italienne...

Le capitaine Corelli du titre est évoqué par Carlo vers la page 131 puis entre réellement en scène (page 200 sur 500).
On y suivra alors ses pas dans sa découverte de cette île sauvage et de ses habitants...
C'est tellement bien écrit que je n'ai pas vu le temps passer : tour à tour le ton sait se faire mordant, drôle, horrifiant, tendre...

C'est un roman formidable...quel souffle !!!
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