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Critique de Phoenicia


Une relecture très appréciée, à la hauteur des souvenirs que j'avais gardé ( tout en en ayant oublié l'essentiel, ce qui est bien mieux pour garder toute la surprise).

Steve Berry arrive à manier scènes d'actions, passés historiques et complots politiques. Cet opus, le 2e de la série, est en la juste preuve. Cotton Malone, se retrouve au coeur de diverses machinations, comme certains de ses amis et alliés. Trahison à la Maison Blanche, tensions au Moyen-Orient et résurgence de la Bibliothèque d'Alexandrie, c'est ce que nous promet ce tome. Notre protagoniste est sur la piste, tel un chercheur de trésor et nous, lecteurs, nous assistons à cette quêtes, nous comprenons au fur et à mesure de notre lecture le véritable enjeu, nous découvrons les différents complots et trahisons.

Nous n'avons donc pas le temps de nous ennuyer. Il faut dire que tout est orchestré pour l'action soit toujours en suspens. La narration est alternée. Les chapitres sont courts. Ils sont bien entendu suspendu à un moment crucial qui nous fait lire non pas un mais plusieurs chapitres supplémentaires, puisque, je le répète, la narration est alternée. Sur la fin, les changements de points de vue sont plus rapprochés, les chapitres plus courts, pour un rythme très haletants.

Côté personnage, Steve Berry nous permet de rencontrer les proches de Malone, notamment sa terrible ex-femme. C'est appréciable d'avoir un héros qui est loin d'être un parangon de vertu. Dans son mariage en tout cas, on peut dire que les torts sont partagés et l'animosité entre eux accompagne ce récit sans pour autant que ce soit lassant. On retrouve Stéphanie, Cassiopée et Henrik, nous permettant d'avoir de l'action dans trois endroits différents. Surtout, on rencontre Danny Daniels! Bref, un certain nombre de personnages secondaires qui ont toute leur place, qui apporte de l'épaisseur au récit.

Steve Berry a une grande passion pour L Histoire. La bibliothèque d'Alexandrie, les débuts du Judaïsme, le conflit israélo-palestinien sont au coeur de ce récit. Pour cela, il prend bien soin de citer les livres lus qui lui ont permis d'ébaucher ce récit, donnant ainsi un certain poids à ces théories assez bouleversantes. de même, il précise toujours ce qui est vrai de ce qui relève de la fiction, une étape que j'apprécie toujours pleinement à la fin de ma lecture.

Tous les tomes de Cotton Malone ne se valent pas. Pour autant, les premiers restent, à mes yeux, les plus aboutis.
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