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Critique de Medulla
Catalogue de la 15ème Biennale d'art contemporain de Lyon sous le titre "Là où les eaux se mêlent".
J'aime, que dis-je, j'adore, quand les commissaires d'exposition empruntent les mots des poètes pour en faire leur fer de lance! Menée par l'équipe du Palais de Tokyo, centre d'art contemporain de Paris, cette nouvelle édition est riche et spectaculaire notamment pour les propositions faites dans les usines Fagor, lieu industriel marqué par la délocalisation et la crise économique.
Le catalogue est super. Déjà, il n'est pas cher (15€) ce qui est appréciable. Les textes allient des articles critiques, une analyse du contexte urbain et de la mutation du paysage, des textes poétiques (celui notamment de Ryoko Sekiguchi faisant le lien entre l'eau de la nature, des villes et du corps) et même un texte humoristique conté.
C'est inspirant et rafraichissant. Suivent une foule de notices présentant chaque artiste et chaque oeuvre créées pour l'évènement.
L'ensemble possède une belle facture éditoriale (papier, reproduction et reliure) faisant le talent des éditions du centre d'art.
Cette lecture prolonge le plaisir de l'exposition permettant de découvrir des artistes internationaux émergents : Brésil, Corée, Afrique du Sud, Pakistan... avec des propositions spectaculaires alliant des inspirations cinématographiques, architecturales, littéraires (notamment en science fiction et en fantastique) avec en toile de fond la collapsologie et une ambiance post-apo. Bref je me suis régalée!
J'aime, que dis-je, j'adore, quand les commissaires d'exposition empruntent les mots des poètes pour en faire leur fer de lance! Menée par l'équipe du Palais de Tokyo, centre d'art contemporain de Paris, cette nouvelle édition est riche et spectaculaire notamment pour les propositions faites dans les usines Fagor, lieu industriel marqué par la délocalisation et la crise économique.
Le catalogue est super. Déjà, il n'est pas cher (15€) ce qui est appréciable. Les textes allient des articles critiques, une analyse du contexte urbain et de la mutation du paysage, des textes poétiques (celui notamment de Ryoko Sekiguchi faisant le lien entre l'eau de la nature, des villes et du corps) et même un texte humoristique conté.
C'est inspirant et rafraichissant. Suivent une foule de notices présentant chaque artiste et chaque oeuvre créées pour l'évènement.
L'ensemble possède une belle facture éditoriale (papier, reproduction et reliure) faisant le talent des éditions du centre d'art.
Cette lecture prolonge le plaisir de l'exposition permettant de découvrir des artistes internationaux émergents : Brésil, Corée, Afrique du Sud, Pakistan... avec des propositions spectaculaires alliant des inspirations cinématographiques, architecturales, littéraires (notamment en science fiction et en fantastique) avec en toile de fond la collapsologie et une ambiance post-apo. Bref je me suis régalée!
