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3,94

sur 54 notes
Après les plusieurs avis positifs lus à propos de cette trilogie je me suis à mon tour plongé dans le premier tome de celle-ci est en suis sortie malheureusement globalement mitigé .

J'espère que le monde ne sera pas dans le même état que le décrit cette dystopie dans 20 ans car sinon ont tous drôlement mal barré. C'est dans cette atmosphère de fin du monde que nous faisons la connaissance de 4 personnes. Matthew et son petit Tobias, le jeune Kiran et Charles alias Charly.

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, il m'a fallu pas mal de pages avant de vraiment rentrer dans l'intrigue que nous propose ici Chloé Bertrand. Cependant mine de rien je me suis tout intéressé peu à peu au sort des 4 personnages à défaut de m'attacher à eux j'étais pour finir tout de même curieux de voir s'il allait survivre et si Matthew parviendrait à retrouver son petit frère qui fut enlevé au début de ce tome.

Il faut aussi dire que je n'ai pas cru à l'intrigue à de nombreuses reprises au cours du roman. Kiran me semble bien mur pour son âge et je vois mal un enfant de 14 ans faire une amputation seul dans des conditions déplorables et que tout son passe alors pour le mieux ou presque, miracle il arrive même à lui fabriquer une prothèse qui double miracle convient en plus à la personne amputée qui se remet bien vite de son opération n'ayant semble-t-il pas besoin (ou très peu) de rééducation. Ce qui arrive à Tobias dans la forêt ne m'a pas non plus convaincu même si l'évolution du personnage ne m'a pas laissé indifférent. Quant au retrouvaille entre les deux frères, je l'ai trouvé l'a aussi assez invraisemblable.

Cependant malgré ces défauts il faut reconnaître qu'il s'agit d'un livre qui se lit bien et sans aucune difficulté et qui devrait pouvoir entraîner dans ces lignes même certaines adolescentes plutôt réfractaires à la lecture, il y a peu de description, beaucoup de dialogue et l'intrigue ne traînent pas trop en longueur. J'ai apprécié que l'auteur ne ménage pas les 4 personnages qu'elle nous présente ici, aucun ne ressort vraiment indemne de ce premier tome et ce serait un mensonge de dire que ce qu'il leur arrive laisse indifférent, on a aussi de belle valeur mise en avant tel que l'amitié et la solidarité.

Au final je suis ressortie de ma lecture donc un peu mitigée, si je n'ai pas passé un désagréable moment à la lecture de celle-ci, elle ne m'a pas non plus complètement embarqué. Les avis sur le tome 2 étant cependant vraiment très positif et quasi unanime j'ai lu ce dernier et j'ai bien fait car j'ai adoré ce deuxième tome.
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Cette série est parue en 2016 sous le titre « Il nous reste le ciel » et l'auteure a retravaillé cette histoire qui se déroule sur trois tomes. Ce premier opus met en place les personnages et le contexte. Tout à coup, le dérèglement climatique dont on nous parle depuis des années et dont on se moque il faut bien le dire, provoque tsunamis, tremblements de terre, tornades etc,… Matthew et Toby ont failli périr noyés sous les vagues d'un méga tsunami qui a ravagé l'Australie. Kiran vit en Inde et depuis des jours, la pluie noie tout et l'eau monte, monte… Quant à Charlie qui vit dans l'Utah, il échappe de peu à une tornade monstrueuse. Rescapés par miracle, Matthew, Toby et Kiran vont être envoyés aux Etats-Unis, mais là-bas aussi tout s'effondre. Toby est enlevé à l'immense désespoir de Matthew qui va se lancer dans un périple insensé pour le retrouver. Sur son chemin, il va croiser Kiran et Matthew.

Ce premier tome est prenant, rien n'est épargné à ces jeunes gens, dont certains sont à peine sortis de l'enfance. Ils vont devoir lutter pour survivre, pour affronter les dangers, et ils sont multiples. Une histoire de fin du monde mais traversé par l'amitié et l'espoir. J'ai déjà le deuxième tome sous la main.

Challenge Plumes féminines 2022
Challenge Multi-défis 2022
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Cette saga me faisait de l'oeil depuis un certain moment et, suite aux avis enthousiastes comme ceux de le tempo des livres, Minimouth Lit ou Les fantasy d'Amanda, j'ai décidé d'enfin me lancer dans cet univers post-apocalyptique ! Comme souvent dans le genre, le monde touche à sa fin et de nombreuses personnes ont perdu la vie durant ce cataclysme ! Cette fois-ci, c'est un ensemble de catastrophes écologiques qui ont eu lieu : tsunamis, inondations, tornades, tremblements de terre, tempêtes ou incendies ont tout ravagé ! Dans ce chaos, on va suivre quatre adolescents des quatre coins du monde qui, progressivement, vont se réunir alors qu'ils étaient de parfaits inconnus. Sur le papier, rien de nouveau. Des romans d'anticipation mettant en scène des jeunes survivants sont légion dans la littérature ado. de plus, on pourra reprocher (et c'est l'un des éléments qui m'a le plus chagriné) le fait que l'on ne distingue AUCUNE narratrice. C'est une histoire avec des hommes âgés de dix à vingt ans et uniquement des hommes. Un choix assez audacieux, surtout venant d'une auteure, qui plaira à certains lecteurs ou qui en dérangera d'autres (comme moi).

La force de cette trilogie réside dans la dureté de son scénario. Mort, violence, amputation, maladie, viol sur mineurs, trafic d'enfants, … le récit est hyper sombre et souvent sans espoir. Ce n'est clairement pas une saga que je conseillerais à un jeune public, car quelques passages sont difficiles, notamment ceux avec la gangrène ou encore ceux avec le petit Tobias qui, même s'ils ne sont pas détaillés, restent traumatisants. Ces quatre héros vont véritablement vivre le pire et vont devoir s'apprivoiser malgré les barrières de la langue et les dangers de cette nouvelle humanité. J'ai apprécié suivre ces personnages, surtout durant les trois-quarts du roman. Au début, j'ai trouvé qu'il y avait une bonne dynamique, en particulier avec Matthew qui va rechercher son frère Tobias. Sa traque est intense, obsédante et sans relâche. Même si on lui met des bâtons dans les roues ou qu'on le blesse physiquement, Matthew ne va jamais baisser les bras. C'est un amour fraternel incroyable qui fait chaud au coeur !

Ce que j'ai aimé dans cette série, c'est que les garçons sont imparfaits. Matthew est un jeune homme sanguin, fonceur, agressif et déterminé. Il n'hésite pas à intervenir ou à laisser sa colère s'exprimer lorsque les choses ne vont pas. Charly, un américain, a un tempérament similaire à celui du jeune australien… Néanmoins, il est également beaucoup plus grossier. J'ai d'ailleurs eu un peu de mal avec les passages où il était narrateur. le vocabulaire est hyper familier et rempli d'injures. Si c'était seulement un peu, cela ne m'aurait pas dérangée toutefois, c'était très régulier. J'ai mis du temps avant de m'attacher à Charly dont les tocs ou les délires sont nombreux néanmoins, j'ai fini par y parvenir. Kiran, un indien, m'a davantage touchée. J'ai aimé sa sensibilité, son caractère réfléchi, sa patience et sa douceur… Enfin, il y a le petit Tobias dont la narration m'a souvent donné des coups de poing dans le ventre. À mes yeux, il est celui qui a le plus vécu le plus de traumatismes psychologiques… Certes, les autres héros subiront également des moments difficiles, mais le jeune cadet est vraiment celui qui m'a fait le plus de peine…

Ce premier tome fut donc souvent touchant, sensible et dur. de quoi émouvoir le lecteur ! Cependant, il n'est pas non plus sans défauts… En effet, j'ai été assez déçue par le manque d'action une fois le dernier tiers arrivé. D'habitude, la tension a tendance à s'accélérer lorsque l'on arrive vers la fin. Ici, hormis la dernière page qui tente de relancer un ultime rebondissement, c'est l'inverse. Ainsi, je me suis un peu ennuyée, me demandant où l'auteure voulait finalement aller, en particulier avec Tobias dont le changement final fut assez perturbant… Bien évidemment, mon ressenti concernant cette ultime partie n'entache pas mon envie de poursuivre la série, ce que je compte faire très bientôt !
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Les catastrophes naturelles s'accumulent soudainement avec une telle force qu'elles séparent les familles et plongent les jeunes isolés dans des fortes épreuves.

Nous suivons différents personnages. Tobias et Charly font du surf, loin de leurs parents, lorsqu'un tsunami survient. Karan est l'espoir de sa famille et il part seul dan un bateau de réfugiés qui fuit les inondations continuelles en Inde.

Matthew passe des vacances dans la ferme avec son grand-père quand une tornade emporte tout.

Les adultes sont eux-mêmes emportés par la violence des événements et ils tentent en vain de tenir la situation en mains. Mais tout semble dégénérer en même temps sur la Terre.

À la manière d'un film catastrophe, les protagonistes vont être la proie de tous les dangers : voleurs d'enfants, racisme, isolement total, blessure, mort...

Ils vont se rencontrer et s'unir pour espérer encore un peu garder espoir en leur avenir et en l'humanité.

J'aime beaucoup les récits qui évoquent l'effondrement des civilisations car ils mettent en scène des hommes obligés de se confronter à leurs limites, pour le meilleur comme pour le pire.

Une série qui accroche, à découvrir !
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La Terre en a marre, partout dans le monde se déclenche des cataclysmes, tsunamis, tremblements de terre, inondations et coulée de boue, feux... Les dégâts sont immenses ! Comment réussir à survivre à tout ça et aux conséquences souvent déshumanisantes qui en découlent ? le destins de 4 jeunes gens, parmi tant d'autres, va être bouleversé et nous allons les suivre dans une sorte de road trip à travers les Etats-Unis.

Voilà le pitch de ce premier tome d'une trilogie sortie dans la nouvelle collection Big Bang de Bragelonne destinée aux Young adult. Je n'entrerai pas dans les détails des pérégrinations des personnages principaux, elles font parties du voyage.

J'avoue que j'avais pris ce bouquin sans vraiment savoir à quoi m'attendre, juste parce que j'adore le post apo et que je voulais voir l'intérêt de cette nouvelle collection chez Brage alors qu'ils ont déjà une collection jeunesse.

Franchement j'ai adoré ! J'ai découvert l'autrice en cours de lecture avec son intervention aux Imaginales et son écriture reflète son énergie. C'est vif, nerveux, même dans les moments calmes on sent une urgence, une tension toujours présente. L'histoire est sombre, âpre, voire brutale par moment, mais sans voyeurisme, sans longues descriptions. Lors des évènements cataclysmiques, on en vit le début et on en voit les conséquences, rien au milieu. Car l'autrice a choisi, à raison je trouve, de se focaliser sur ce que ressentent les personnages, ce qu'ils ont dans le coeur et dans la tête. C'est du coup encore plus immersif car on accompagne ces jeunes émotionnellement. Certaines scènes m'ont vraiment touchées, presque aux larmes, car elles se jouent dans les tripes et on les ressent comme telles. Les 4 jeunes apportent chacun une dimension particulière au récit, en raison de leurs âges, de leurs origines et de leurs caractères différents. Je me suis attaché à chacun d'eux, ce qui est assez rare chez moi, j'ai toujours tendance à vouloir baffer un des protagonistes dans ce genre de récit choral.
Alors certaines facilités dans l'histoire feront hausser les sourcils des plus tatillons (c'est pour ça que je ne mets pas 5 étoiles) mais rien de trop rédhibitoire à mon sens.

Un vrai plaisir de lecture pour moi et je suis partant sans la moindre hésitation pour la suite. Et un chose est sûre, je vais suivre de près les prochaines publications de Chloé Jo Bertrand (cette trilogie étant déjà sortie en dématérialisé avant, elle est déjà écrite en totalité si j'ai bien compris).
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Coup de coeur, page turner. 4 ado subissent la fin du monde : la Terre et le climat ont déraillé, tremblements de terre, ouragans, incendies, inondations ravagent le monde. Charly est américain, Tobias et Mattew sont australiens, et Kiran indien. Chacun d'eux se retrouve livré à lui-même. J'ai adoré le fait que l'autrice se concentre sur le ressenti des protagonistes plutôt que sur les descriptions. Chloé Jo Bertrand construit un texte fort, qui prend vraiment aux tripes, et parvient à transmettre au lecteur une aventure riche en émotions fortes. Malgré les épreuves subies par les héros, j'ai apprécié qu'on ne tombe pas dans le voyeurisme ou la complaisance malsaine dans certains tableaux assez violents. Une tempête d'émotions, c'est ce qui me vient en tête avec ce livre... ainsi que la hâte de lire les tomes suivants.
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--- Un style bien à part ---

Il me paraît important de préciser que Chloé Jo Bertrand utilise volontairement un langage parlé afin de retranscrire le plus fidèlement possible les pensées de ses personnages. C'est un peu comme si l'on se retrouvait dans leur tête. le texte comprend donc des insultes, des phrases mal formulées, voire même incomplètes.

J'ai personnellement trouvé cela très perturbant, au début. Pour tout vous dire, je préfère les plumes travaillées. Je dois néanmoins reconnaître que l'auteure nous permet, de cette façon, de mieux comprendre ses personnages, de nous sentir proches d'eux. Et force est de constater que j'ai fini par oublier mes réticences initiales, puisque j'ai fini La saison des ravages en deux jours.

Un conseil, toutefois : si le style vous effraie, n'hésitez pas à lire quelques passages du livre pour voir s'il vous correspond.

--- Quatre héros, quatre destins entremêlés ---

Outre ses multiples catastrophes climatiques, ce qui fait l'attrait d'Apocalypse Blues, ce sont ses quatre héros. Chacun est essentiel au récit, car c'est à travers leur histoire, souvent tragique, toujours touchante, que l'auteure nous raconte la chute de l'humanité. Ou, tout du moins, de son emprise sur la nature.

Ma préférence va à Kiran, le plus modéré de tous en dépit de ses 14 ans. J'ai moins accroché avec Charly, qui frise le cliché de l'adolescent grognon au grand coeur, même s'il joue un rôle prépondérant. J'ai en revanche apprécié le duo formé par les deux frères, Matthew et Tobias, bien que l'évolution de ce dernier me semble un peu tirée par les cheveux.

--- L'humanité dans toute sa laideur ---

C'est indiqué sur la quatrième de couverture, mais je tiens à le souligner : cette saga est réservée à un public averti. D'ailleurs, elle était auparavant destinée aux adultes. Elle a cependant intégré la nouvelle collection YA de Bragelonne lors de sa réédition en raison, je suppose, de l'âge des protagonistes. Mais cela n'enlève rien à la dureté de certaines scènes, sanglantes et violentes.

Quoi qu'il en soit, les mots de l'auteure transpirent de réalisme, et c'en est effrayant. En effet, le comportement des hommes aux portes de l'apocalypse ne sont pas toujours bienveillants. Certains sont même prêts à tout pour tirer profit du malheur des autres. Bien sûr, il existe toujours des exceptions, et c'est grâce à des personnages pleins de bonté que Chloé Jo Bertrand insuffle un peu d'espoir à sa série… pour mieux nous l'arracher plus tard, peut-être ! Ça, je le découvrirai dans le prochain numéro.
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
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2030, on a vraiment déconné. Apparemment, Greta Thunberg et les marches pour le climat n'ont pas vraiment débloqué la situation car on est arrivés à un point critique.

Tsunamis en Australie, mousson en Inde, tornades aux States, tremblements de terres à répétition et feux de forêts, la Terre se rebelle enfin contre la pollution qu'on l'a forcée à bouffer jusqu'alors.

On suit dans ce roman quatre jeunes de différentes régions qui s'efforcent tant bien que mal à survivre au chaos. Puisqu'ils ont l'impression que les States sont épargnés des catastrophes, ils se retrouvent vite tous au même endroit (le rêve américain sur fond post-apo), et tentent de survivre ensemble.

Je lis beaucoup de romans d'anticipation et de post-apo, et j'ai aimé Apocalypse Blues pour différentes raisons:

- On y croit. Pas de zombies, d'événements surnaturels, de phénomènes inexplicables. Juste la Terre qui réagit à notre connerie.

- L'homme est un loup pour l'homme.
On le sait, et aucun roman post-apo viendra dire le contraire. Dans ce genre de situation, l'homme est le plus grand danger car il est capable des pires scénarios et est totalement imprévisible.

Cet aspect est très bien ressenti au début. Et m'a fichu un sacré coup de Blues au début du roman. Plus je lisais, plus ça devenait la merde pour tout le monde, et plus ça me foutait le cafard... J'étais pas bien quand je lâchais le livre.
Heureusement pour mon moral, on vient contrebalancer cette noirceur avec des personnages attachants et pleins de répartie. J'ai même du rétamer plusieurs fous rires en public, pour éviter de passer pour un con, moi aussi.

- On évite aussi les répétitions et clichés du genre post-apo. du genre "le gouvernement restant est en fait le grand méchant, qui profite de la situation à son profit." "On peut faire confiance à personne" etc.
Par rapport à d'autres romans, je trouve plus réaliste que le gouvernement n'en ait rien à foutre que trois gamins partent vivre seuls l'aventure. Il n'y a pas de "rébellion ouverte" contre les forces de l'ordre pour s'affranchir ou je ne sais trop quoi.
En règle générale même, les autorités se démerdent plutôt bien: camps de réfugiés, avis d'évacuation, prise en main des nouveaux arrivants, avis de recherche, etc. Même s'ils sont trop débordés pour faire face aux enlèvements et tout ça... Ça rajoute selon moi du réalisme et c'est tant mieux.


En conclusion, j'ai beaucoup aimé Apocalypse Blues et vous le recommande. Il est prenant, plein de surprises, très bien écrit, fluide, et reste très réaliste pour une lecture dans le genre apocalyptique. Les personnages sont attachants et bien développés, ils nous font passer d'excellents moments et de bons fous rires. On oublie parfois que ce sont encore des enfants jusqu'à ce qu'ils craquent et nous rappellent par une réaction puérile qu'ils ne devraient pas avoir à gérer ce genre de situations seuls.
Je me réjouis déjà de lire la suite et espère qu'elle sera à la hauteur de ce premier tome.

> *Wish we could turn back time, To the good ol' days, when our momma sang us to sleep but now we're stressed out.*
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Nous sommes avec Charly, au USA, Kiran, en Inde, Matthew et Tobias en Australie quand le monde se révolte. le covid à côté, c'est du pipi de chat. Par la force des choses, ils vont se retrouver au même endroit et faire un bout de chemin de chemin ensemble, essayer de survivre à la colère de la Terre et à la folie des hommes.

Au début, je me suis dit "hey! Ça me fait penser à U4, que j'avais adoré!" Cool! Et j'ai vite déchanté. C'est bien plus sombre, cruel et sordide. D'ailleurs, il n'est pas à mettre entre toutes les mains, il y a un avertissement pour les -16 que je n'avais pas vu. L'autrice ne nous épargne pas mais la violence décrite est complètement lié à la nature humaine, gratuite, stérile de toute pensée pour un retour à un état pulsionnel sauvage et macabre. Bon, nos petits gars vont nous donner un peu d'espoir quand même. Malgré leur jeune âge, ils vont faire preuve de ressources intéressantes et intelligentes. Je vais me plonger dans le tome 2 avec avidité.
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Assez déçue par ce roman, sélectionné au Prix Imaginales des Lycéens. Si l'histoire n'est pas inintéressante, notamment à destination des ados, pour faire du post-apo climatique, en revanche la forme m'a déplu.
Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, qui étaient tous assez peu agréables. de plus, ils s'expriment tous de la même façon, les rendant complètement interchangeables. Il y a pléthores de grossièretés, ce qui normalement ne me gêne pas, mais là, voir à chaque chaque des "merde, merde, merde, putain de merde", j'ai trouvé ça assez ennuyeux. Je crois que si on enlève tous les "merde", on gagne plusieurs pages de roman !
Nos personnages n'ont pas le même âge mais s'expriment de la même façon. Idem pour le gamin. D'ailleurs celui-ci, qui a certes une histoire tragique et sordide (d'ailleurs c'est pousser très loin le sordide pour... pas grand chose), se met ensuite à s'exprimer dans un mélange de nous et ressentis extrêmement maladroit et qui n'apporte là encore pas grand chose.
Je ne parle même pas de ces mômes de douze ans qui peuvent tranquillou se lancer dans de la chirurgie avec trois outils de jardinage et deux bouteilles d'alcool. C'est vrai quoi, c'est pas comme si chirurgien, c'était un métier.
Bref, j'ai péniblement achevé cette lecture, qui ne m'a pas du tout convaincu et qui, je pense, aurait peut-être mérité de rester un peu plus longtemps en gestation.
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