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Apocalypse Blues tome 2 sur 3
603 pages
BIGBANG (14/08/2019)
4.31/5   34 notes
Résumé :
Le voyage a-t-il encore un sens quand la route n'existe plus ?
Matthew, Charly, Kiran, Tobias et sa meute de loups ont survécu à l'effondrement de la caldeira du Yellowstone. Leur voyage se prolonge, alors qu'ils décident de rallier New York à pied, dans l'espoir d'y retrouver les parents de Charly.
Ensemble, ils devront affronter les dangers de la route, les rencontres inattendues, mais aussi leurs propres démons, qui se révèlent toujours un peu plus ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Ce deuxième tome d'Apocalypse Bues fut un véritable uppercut, une lecture marquante qui ne s'oublie pas.

Mon avis sur le tome 1 était mitigé mais je dois bien dire que j'ai beaucoup aimé le second tome de cette trilogie. Que d'émotions nous fait ressentir Chloé Bertrand au cours de ce tome. On retrouve notre petite troupe peu après la fin du premier tome en direction de New York afin de retrouver les parents de Charly, le moins que l'on puisse dire c'est que longue fut la route de la petite troupe et non dénuée de danger. Les personnages souffrent au cours de ce tome, où on y trouve aussi de belle surprise telle que Camille. Cette enfant de 5 ans découverts sur la route pas loin des cadavres de ses parents, cette enfant qui ramènera un peu de légèreté à une intrigue assez dur, qui conduira à une très belle relation entre Tobias et cette dernière bien que trop rapide et sans doute trop fusionnelle pour être réaliste ce qui ne m'a néanmoins pas empêché de la trouver très belle.

Si je ne m'étais que peu attaché au personnage au cours du premier tome, ce ne fut pas le cas dans où se constitue une véritable petite famille entre les personnages : ce sont de bien beaux personnages qu'à créer ici l'auteure et cette dernière ne leur épargne rien entre dangers dus à cette nature détraquée mais aussi le danger que constitue les autres. La mort menace le petit groupe tout au long de son voyage et l'auteure fait en sorte que le lecteur ne l'oublie pas tout au long de sa lecture. Aucun personnage ne ressort indemne de ce voyage éprouvant aussi bien physiquement que psychologiquement mais chacun veille sur l'autre et fait de son mieux pour la survie du groupe.

Si ce roman fait tout de même un peu plus de 600 pages, il se lit à une vitesse effrayante tant le tout est prenant, il n'y a guère de temps mort dans ce dernier où je suis passé par toute une palette d'émotions pour arriver aux terribles dernières pages de ce roman qui m'ont fait pleurer. Je n'étais pas prêt pour cela, cela faisait vraiment longtemps que je ne m'étais pas pris un uppercut tel que ce dernier au cours d'une lecture.

Ce deuxième bien que très dur sur le plan émotionnel l'auteure n'épargnant vraiment pas ses personnages et ses lecteurs fut une excellente lecture prenante et addictive qui ne laissera personne indifférent.
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Wow ! Cette saga gagne en puissance ! Je suis contente d'avoir lu le second opus rapidement malgré mes quelques réserves dues au rythme dans la « La saison des ravages ». « le Crépuscule du monde » surpasse de loin son prédécesseur, car il regroupe ses points forts tout en effaçant la majorité de ses faiblesses. Dans cette suite, on retrouve les quatre héros marchant en direction de New York afin de retrouver les parents de Charly.

Ces narrateurs sont toujours aussi attachants et forment un noyau intéressant que ce soit individuellement ou entre eux. Une fois encore, c'est le petit Tobias qui a réussi à m'émouvoir le plus. Son traumatisme est toujours présent et, malgré tous ses efforts, il lui est difficile de surmonter ses fantômes. Son retour à l'animal lui permet de tenir bon cependant, il réside encore la barrière de la langue. Cette régression est vraiment bien développée, en particulier durant le début du roman. Camille, une bambine trouvée sur la route, va former un très joli tandem avec Tobias. Leur complicité, leurs différences et leur complémentarité m'ont énormément plu. Tous les deux sont très mignons. Ensemble, chacun s'apporte quelque chose et va se révéler utile au groupe, que ce soit psychologiquement ou par les actes. Matthew, le grand frère de Tobias, m'a également bouleversée. J'ai totalement adhéré à sa vision des choses, à ses blessures et à ses regrets de ne pas avoir su protéger son cadet. Même si son comportement a souvent un peu plombé l'ambiance, j'ai trouvé son évolution complète, saisissante et compréhensible. J'ai également apprécié la touche musicale qu'il a apportée au récit et qui ponctuent le voyage.

Comme je l'avais deviné, les deux autres protagonistes vont mettre en avant des thématiques actuelles et pas toujours abordées dans la littérature ado/young adult. Leur relation va se révéler complexe, sincère, solide, naturelle et belle. J'ai aimé le fait qu'on les observe se rapprocher petit à petit, se quereller, se découvrir et s'apprivoiser plus intensément que dans le premier opus. En plus de former un joli duo, chacun a finalement su m'émouvoir. Kiran, cet adolescent intelligent, compréhensif et observateur est resté fidèle à lui-même. Ses doutes sont bien amenés et on ne peut que compatir à ses craintes pour l'avenir. Comme autrefois, Charly a mis un peu plus de temps avant de trouver sa place dans mon coeur. Il faut avouer que sa vulgarité est toujours aussi marquée. Lire des « connard » ou « vas te faire foutre » à chaque phrase m'agaçait un peu. Puis, au fil de l'aventure et grâce aux lettres de ses proches que Chloé Jo Bertrand a placées entre quelques chapitres, ma vision du garçon a fini par changer.

J'ai été enchantée de retrouver le quatuor écorché et traumatisé par ce qui a été vécu ou qu'il va falloir surmonter. J'ai également été ravie d'apprendre à connaître des nouveaux protagonistes comme la petite Camille, la meute de loups ou encore divers personnages qui ponctueront ce road-trip post-apocalyptique. Même si le rythme est parfois très calme et se concentre sur le quotidien de ces jeunes survivants, cela ne m'a pas dérangée. Non seulement les rebondissements arrivaient régulièrement, mais j'étais surtout satisfaite de l'approfondissement psychologique de chaque héros. Ainsi, je n'ai pas souffert de l'ennui… La tension et la survie du groupe sont l'un des points forts de ce livre. En outre, la plume de l'auteure étant percutante, humoristique, cruelle, entraînante et pleine d'émotion. J'ai savouré chaque page en compagnie de Les fantasy d'Amanda qui m'a finalement rejoint dans cette lecture. Une fois encore, j'ai été ravie de nos échanges et du fait que nous soyons sur la même longueur d'onde. Toutes les deux avons été conquises par cette suite qui surpasse en tous points le premier volet. Enfin, on notera des ultimes chapitres terribles qui furent, pour moi, un véritable crève-coeur ! Quelle puissance émotionnelle ! Je n'avais qu'une hâte : enchaîner avec le troisième tome avec elle.
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--- Quand une lecture me bouleverse à un point inimaginable ---

Cela fait plusieurs semaines que j'ai refermé ce tome 2 et, pourtant, je ne me suis toujours pas remise de tout ce que les personnages ont enduré. Certes, j'avais beaucoup apprécié le premier volet, mais rien ne m'avait préparée à l'intensité du suivant. le Crépuscule du monde est un, deux, trois crans au-dessus. Un coup de coeur monumental !

Et pour ne rien gâcher, ma binôme Saiwhisper m'a accompagnée durant toute ma lecture. Vous pouvez d'ailleurs retrouver son avis, très similaire au mien, sur son blog.

--- L'apocalypse n'épargne personne… ---

…pas même les petites filles ! Chloé Jo Bertrand nous le prouve dès le prologue en intégrant un nouveau personnage à son histoire : Camille, une orpheline trouvée sur le bord de la route. Si, dans un premier temps, nos héros refusent de s'en occuper – lorsque le monde s'effondre, c'est chacun pour soi, après tout ! -, ils finissent par s'attacher à elle et la prennent sous leur aile, ne faisant qu'ajouter à leurs préoccupations.

Mais Camille est comme un rayon de soleil. Ses caprices mettent les nerfs de tous à rude épreuve, toutefois son sourire et sa bonne humeur compensent largement. Bon, il est vrai qu'en règle générale, les personnages aussi jeunes n'ont pas ma préférence, mais son arrivée permet de consolider le groupe auquel j'avais l'impression d'appartenir.

Je n'ai relevé qu'un seul bémol, en fin de compte : la vitesse à laquelle elle tisse des liens avec Tobias. C'était peut-être un chouia trop rapide pour être totalement crédible, néanmoins on s'y fait rapidement. Ces deux-là s'entendent si bien malgré leurs blessures respectives, au point de créer leur propre langage. En effet, Tobias tient davantage du loup que de l'homme à présent…

--- Nos démons ne nous quittent jamais vraiment ---

C'est l'amère expérience que feront Matthew, Tobias, Kiran et Charly au cours de leur périple. Tant qu'ils continuent d'avancer, ils sont en vie, mais à quel prix ?

Tobias et Matthew peinent à retrouver la complicité qu'ils partageaient autrefois. le premier refuse sa part d'humanité, tandis que le second est rongé par la culpabilité, et ce n'est pas loin de le tuer.

Kiran et Charly, quant à eux, sont presque parvenus à trouver un équilibre ; chacun est la béquille de l'autre. C'est donc un duo qui fonctionne à merveille. Charly me paraît toujours un peu caricatural, surtout lorsqu'il se sent obligé de jurer à tout-va. Cependant, Kiran lui porte une affection indéfectible, et comme c'est un personnage qui m'a attendrie par sa fragilité mêlée de force, je ne pouvais que pardonner ses brusqueries à Charly.

Bref, l'auteure est parvenue à traduire les sentiments de ses personnages, tant avec des mots qu'avec des actes, jusqu'à brouiller la frontière avec le lecteur. J'avais vraiment l'impression d'accompagner nos héros dans leur quête.

Dernier point à aborder : la romance. Aussi étonnant que cela puisse paraître, elle m'a beaucoup plu. J'ai simplement trouvé qu'elle tournait un peu trop en rond, mais les adolescents sont réputés pour être indécis, pas vrai ?

--- La survie, mas pas seulement ---

Le Crépuscule du monde repose principalement sur le désir de Charly de retrouver ses parents, restés à New York. le hic ? C'est à l'autre bout du pays ! de plus, le groupe se déplace majoritairement à pied et la météo n'est pas franchement clémente. Et puis, qui sait s'ils sont encore en vie ?!

C'est donc une course contre la montre qui s'engage, entrecoupée de moments dédiés à la survie. L'action n'est pas constante, mais ce n'est pas un défaut pour autant. L'histoire est riche en rebondissements, qu'ils concernent les relations entre nos héros ou les dangers qu'ils encourent chaque jour, alors qu'ils s'enfoncent dans le territoire américain. Et ce qu'ils vont y trouver n'est pas toujours de très bon augure…

--- Chloé Jo Bertrand, sadique ? ---

Je suis tentée de répondre par l'affirmative ! L'auteure ne ménage pas ses personnages ; ils vivront plus de malheurs qu'il n'est possible d'encaisser. Malgré cela, elle est parvenue à rendre son histoire crédible. Nos héros ne peuvent compter sur la chance pour s'en sortir, ni avoir recours à des subterfuges invraisemblables. Non, au contraire, ils vont souffrir, se battre, désespérer. Se relever et, parfois, vaincre. D'ailleurs, les catastrophes naturelles ne seront pas leur pire ennemi. Ce seront plutôt les hommes, cruels et bestiaux dans leurs instincts les plus primitifs.

Moi qui avais eu un peu de mal avec le style familier dans La Saison des ravages, je l'ai ici retrouvé avec plaisir, car il m'a permis de me rapprocher de Matthew, Kiran et Charly, de connaître leurs pensées, leurs émotions. J'ai été réellement prise aux tripes par ce deuxième tome, tout comme ma binôme de lecture ! Et je ne vous parle même pas du final qui nous a secouées comme jamais…

Incapables d'attendre, nous avons aussitôt enchaîné avec le tome 3. Je vous donne rendez-vous dans quelques jours pour découvrir mon avis !
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
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Souvent le deuxième tome d'une trilogie est un tome de transition. C'est un peu le cas ici dans le sens où les deux tiers du livre sont une sorte de huis clos, dans les grands espaces (c'est assez fort d'ailleurs) dans un premier temps et dans une maison ensuite. Donc peu d'action, peu d'évolution dans l'histoire. Mais par contre quelle évolution chez les personnages ! Et là on touche un gros point fort de l'histoire, cette torture physique et morale que cette nouvelle vie subie leur inflige, est rendue de très belle manière par la plume de Chloé Jo Bertrand. C'est violent mais subtil, c'est surtout adouci par l'esprit de corps qui se créé dans cette petite troupe, chacun à tour de rôle sert de béquille, de pansement à un autre, tous trouvent une raison de s'accrocher dans les gestes, les regards, les mots de l'autre. Les épreuves par lesquelles ils passent ne sont surmontées que parce que ces jeunes et leurs compagnons (ayant une grosse faiblesse pour les loups, je suis servi ici) forment un noyau compact où chaque faiblesse semble compensée dans une sorte de symbiose où tout s'équilibre. Le fait, dans la narration, de passer du point de vue d'un personnage à l'autre permet de vivre et de ressentir de manière encore plus forte toutes les faiblesses, les doutes de chacun et d'avoir toutes les données pour avoir une vue d'ensemble au final bien précise. Vraiment l'autrice donne une voix propre à chacun et la personnification est très forte
J'ai juste trouvé que la relation Charly - Kiran prenait un peu trop de place et trainait un peu en longueur à un moment, mais sans que cela gêne de trop.
Le dernier tiers du livre nous fait retrouver un peu d'action, la civilisation, enfin ce qu'il en reste, et les épreuves deviennent de plus en plus dures, un peu dans le style d'un walking dead où les zombies ne sont peut être pas les plus à craindre, ici la nature humaine et presque autant à redouter que les sursaut de la nature.
Et cette fin !! Mon cerveau l'a instantanément associée à une image . Elle va rester gravée dans ma mémoire pendant un moment.
J'attends vraiment la suite avec impatience et définitivement je vais suivre de près les futurs écrits de Chloé Jo Bertrand.
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Si le premier tome était mené tambour battant avec un rythme de tous les diables, oscillant entre les quatre points de vue (et plus si affinités au grès des rencontres), celui-ci est plus lent. Je m'attendais presque à m'ennuyer pour tout vous dire, ne pas retrouver ce qui m'avait tant fait aimer le premier tome : la différence entre les points de vue. Comment arriver à faire dire quatre choses différentes sur les mêmes événements ? Comment arriver à les différencier désormais ? Mais j'ai oublié à quel point j'avais salué la plume de l'autrice dans le premier volume. Les personnages sont toujours aussi bien campés avec leurs angoisses, leurs espoirs, leurs démons, et j'ai adoré suivre chacun d'entre eux.

On rencontre également dans ce tome ci beaucoup plus de survivants que dans le premier où nos quatre héros semblaient errer dans un no man's land ou tomber sur les survivants de la pire espèce. Là on fait la connaissance de Camille, une fillette qui redonne un vraie dynamique au groupe, aux relations entre eux ; mais aussi une Maddie très borderline, le retour de Phénix (la fille aux tampons du premier volume) qui nous entraîne sur les ondes, le groupe d'Ellen et Joy résistantes, même après l'apocalypse. Bien sûr il y a toujours Tobias et ses loups dont on ne sait pas trop comment ça va finir et qui nous tirent des petites larmes à chaque fois. Kiran et Charly et leur duo infernal dont j'adore l'évolution. Et Matthew, toujours un peu seul à porter ce petit monde sur ses épaules, oubliant parfois qu'il n'est pas beaucoup plus âgé qu'eux.

Si dans le premier volume Kiran et Charly avaient été mes favoris, ce second tome se concentre beaucoup sur le personnage de Matthew et j'avoue m'être beaucoup plus identifiée à lui, dans ses douleurs, sa culpabilité, sa rage. Il y a quelque chose de beaucoup plus sombre et paradoxal chez lui. Bon et le personnage de Camille parce que cette gamine est adorable, refuse d'aller se coucher, demande des histoires et des chansons et réclame Tobias comme s'il était une peluche. Une relation qui les sauve un peu tous les deux de la folie de cette apocalypse.

Certains ont trouvé ce second tome moins sombre, moins « bien », mais pas moi. Je trouve qu'il constitue une suite logique et tendue, toute en demie teinte. le paysage de neige à perte de vue et les nombreux chapitres chez Maddie freinent beaucoup la lecture mais au fil des pages on se rend compte que cette interlude glaciale a eu un réel impact sur les personnages et j'adore la façon dont ça a été traité. On alterne avec des chapitres plus légers, notamment à la radio avec Stella, Phénix et toutes les autres qui continuent d'animer les ondes et d'acheminer les informations là où on arrive à les entendre ; mais aussi avec les chansons au coin du feu de Matthew et Charly.

Et puis ça ne nous empêche pas d'avoir nos lots de palpitations : le froid qui les fait mourir, un lac gelé qui se brise, des cannibales (si si quand t'as plus rien à manger ça arrive), et puis la méfiance des autres, toujours. Comme si ce n'était pas la terre qui risquait de les tuer en premier mais les hommes.

Alors voilà, je n'ai pas été autant emballée par une série depuis bien longtemps, à rester scotchée à la dernière ligne comme une idiote, à me demander si franchement Chloé Jo Bertrand n'avait pas juste envie de me voir pleurer toutes les larmes de mon corps, à m'interroger aussi, brusquement, sur le potentiel futur de l'humanité, à me dire que, quoiqu'il arrive on sera toujours aussi cons, qu'il y aura toujours des abrutis, des brutes sanguinaires, des fous furieux à la gâchette facile et qu'on devra faire des trucs terribles pour survivre. Alors oui ce roman sonne un peu comme une prophétie, une prophétie bigrement bien écrite, avec des personnages attachants, des catastrophes de plus en plus glauques et une humanité en dent de scie tout ce qu'il y a de plus réaliste.

En résumé

J'ai adoré. Tout comme le premier. J'ai pleuré aussi. Comme une idiote à la dernière page. Je serrai le roman comme si enfoncer mes ongles dedans pouvait changer quoique ce soit. Alors moi je dis que, quand un livre te fait cet effet là, qu'il te fait réfléchir, qu'il te fait mal, qu'il te rend plus lucide aussi, c'est forcément une lecture extraordinaire.
Lien : https://lesdreamdreamdunebou..
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Le narrateur est Tobias :

Nos respirations montent en blanc vers le plafond.
Camille n’aura pas froid. Si elle a froid, je tuerai Sarabe pour l’habiller avec sa peau. Si elle a faim, je lui donnerai à manger. Je chasserai pour elle. On restera dans la voiture avec les loups. On se tiendra chaud. Si mon frère meurt de froid, on le mangera.
Mes mâchoires claquent. Je ne veux pas que mon frère meure.
Mais s’il meurt, on le mangera.
On mangera Kiran. On mangera Charly.
Je ne veux pas que mon frère meure.
Je sais pas pourquoi.
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- Tes parents sont vivants quelque part. Ils t’attendent. Tu es le seul d’entre nous qui peut se dire ça, Charly.
- Puisse.
- Ta langue n’a aucun sens.
Pendant une seconde, je crois l’entendre rire tout bas. J’ai dû rêver. Il serre ma main une dernière fois, puis me lâche. Je glisse la mienne sous mon oreiller.
- Dono bad, Kiran.
C’est mon tour de rire sous cape.
- Dhon-no-baad, je corrige. De rien, mon ami.
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- L'océan, reprend Charly, c'est comme le lac, mais beaucoup, beaucoup plus grand, salé, et ça fait des vagues.
- Salé comme quand on pleure ?
- Oui, si tu veux.
- C'est quoi des vagues ?
Cette fois elle lui pose une colle. Mais pas à Matthew qui sourit et répond !
- C'est quand l'océan se met debout, s'enroule sur lui-même, et se brise en chantant.
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On a bousillé cette planète, cette inondation sans fin, cette invasion de moustiques, cet été si long, c'est le retour de bâton. On sait qu'on va dans le mur depuis si longtemps, et on n'a pas bougé, on a juste attendu que ça arrive... Je suis désolé. On aurait dû mieux préparer le monde dans lequel tu es né, pour toi. On est si minutieux quand on prépare la chambre d'un enfant à naître, comme s'il allait y vivre pour toujours. On en oublie qu'avant de le mettre dans sa chambre, on le met au monde.
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Il rit en silence - Toby rit toujours en silence. Il lui manque les sons, il sait juste hurler et grogner. Les autres bruits, il sait plus comment les faire. C'est pas grave parce que je comprends quand même, mais ça rend Matou super triste.
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Vidéo de Chloé Bertrand
Quand survient le chaos, l'humanité peut-elle renaître ?
Ils s'appellent Kiran, Matthew, Tobias et Charly.
Ils ont quatorze, vingt, dix et seize ans.
Ils vivent en Inde, en Australie et dans l'Utah lorsque les conséquences cataclysmiques du dérèglement climatique s'abattent sur leurs têtes. Tornades, tsunamis, inondations ravagent subitement leur monde.
Chacun d'eux se retrouve seul dans la tourmente – jusqu'à ce qu'ils se rencontrent sur la route dévastée. Ensemble, ils vont devoir affronter territoires hostiles et folie humaine pour survivre… et retrouver ce qui leur a été arraché.
Un roman d'aventures et d'anticipation bouleversant de rudesse et d'humanité, qui a toute sa place aux côtés de Sirius de Stéphane Servant et des romans de Patrick Ness. Imaginés par une toute jeune auteure au talent remarquable, les héros d'Apocalypse Blues marqueront les esprits pour longtemps.
Par Chloé Jo Bertrand, paru chez Big Bang, collection Young Adult des Editions Bragelonne
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