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Critique de maliroland


Que dire.

Résumons à ma façon, trois livres en un.
- La France, l'Islande et un peu de Dijon.
- La France des années attentats de Nice du Bataclan et les Gilets jaunes.
- la relation Gestur-Aurore.

- la France et l'Islande.

A moins que je n'ai mal compris il y a un peu de comparaison ce qui ne me convient pas. Comment comparer une ville Paris de 2 millions d'habitants, une Région Ile de France de 11 millions d'habitants à une île loin de tout de 100 à 200 000 habitants.
Je me souviens d'un voyage à Malte, 4 îles. Je ne vais pas comparer l'Islande à l'une des îles peuplées de 3 habitants ou une autre île Gozo, un seul feu rouge, que nous eûmes au rouge lorsque notre car arriva.
Bref, des aperçus de France, de Paris de Dijon, de Belleville, d'Islande dont je ne vous recopie pas les noms, pourquoi ces aperçus là pourquoi pas d'autres et quelles conclusions en tirer à part on aime ou on n'aime pas.

- les mauvaises années.

Idem, attentats, gilets jaunes etc. chacun ses points de vue et ses analyses. Nous avons celles de l'auteur, assénées avec vigueur ce qui ne leur donne pas plus de poids, j'ai dépassé le temps où celui qui parlait le plus fort avait forcément raison.
Donc une photographie d'une France de ce temps et qui est déjà passée à autre chose même si rien n'est gagné et qu'il faut rester vigilant.

Gestur- Aurore.

Peut être inspiré d'un passage de vie de Solange Bied-Charreton. L'auteur imprimant ses choix j'en profite pour exprimer un peu les miens ici.
Passé le vernis culturel, les gens ne sont ils pas les mêmes partout avec plus ou moins les mêmes proportions d'obsessionnels, paranos, anxiophobiques caractériels et autres plutôt solides ou à contrario très fragiles.
Pourquoi cela ne marche t il pas entre Gestur et Aurore. Trop de différences culturelles ? Que non, p 148 petit Gestur était déjà asocial et plus proche des chats que des humains. Je vous épargne la chasse au dragon Fafnir et sa quête d'une carapace protectrice. Siegfrid et Achille.
P 251 nomade fondamental et toujours en partance.
Comment vivre avec qui n'est jamais là ou est déjà parti ?

L'acceptation. Une cohérence d'ensemble qui m'échappe. Une belle écriture plus proche des paysages nordiques que parisiens. Des points de vue à partager ou pas. Une histoire où il n'aurait pas fallu entrer mais c'est comme cela. Et un enfant à la clé.

Dernier chapitre que je relis plusieurs fois car j'ai du mal à le comprendre. Une phrase : les pieds sur la terre ferme, sur la terre consolante, j'ai senti se craqueler l'enveloppe des précautions.
Ah bon.
La dernière phrase comme j'aime à les citer. Je serai seulement venue là pour me laver les yeux, réparer mon regard ; par la suite, je pourrai regarder de nouveau.
Commentaire, accepter pour pouvoir passer à autre chose, mais prendre le temps avant de se lancer dans les choses.
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