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Critique de chocobogirl


José Alcano est un jeune trentenaire qui dirige une agence matrimoniale d'un nouveau genre. "Les rencontres du XXIème ciel" proposent un nouveau système de rencontres basé sur des statistiques informatiques qui associent les gens selon leurs névroses. José, pourtant, ne croit pas à l'amour éternel et assène à ses proches qu'au bout de 3 ans, tout s'use. Aussi, notre homme préfère de loin collectionner les femmes et accessoirement les voitures de collection. Hélas, un mauvais accident impliquant l'une d'elles menace sa situation financière : son assureur lui réclame une forte somme.
En face, Antoine de Beaumont est un riche veuf qui élève seul sa fille depuis le terrible accident qui a coûté la vie de sa femme. A 26 ans, sa fille Nina reste profondément marquée et s'isole dans son malheur. Son père a tout essayé pour la sortir de son état pathologique. Tout sauf l'amour...
Antoine décide alors de confier sa fille aux bons soins de José en échange d'un arrangement d'assurance.

Cette histoire en un volume est issue à nouveau du tandem Makyo/Bihel qui nous avait déjà offert Exauce-nous, d'ailleurs réédité aujourd'hui à l'occasion de ce nouvel album.
Tout sauf l'amour est une de ces histoires romantiques un peu cousue de fil blanc où deux êtres totalement opposés finissent par se trouver. de fait, nous avons ici José et Nina qui, comme le confirme le logiciel informatique de rencontres n'ont que 2% d'accointances. Pour autant, on le devine rapidement, ces deux-là vont finir par s'aimer et c'est dans un scénario totalement prévisible que nous voyons les deux personnages évoluer. Dommage car l'idée de démontrer que l'amour dépasse les cadres de statistiques et s'offre de jolies pirouettes pouvant surprendre tout le monde semblait intéressante. L'histoire n'est pas mauvaise mais manque de piquant. Certains enchaînements semblent un peu rapide, comme voir Nina succomber aussi rapidement après avoir affiché un refus inflexible. Cette dernière semble d'ailleurs très froide et manquer cruellement d'émotion. On ne vibre pas trop à la lecture de cet opus qui pourtant contient une histoire familiale pas forcément facile. Après quelques recherches, je constate d'ailleurs que Tout sauf l'amour était à la base un scénario de film sur lequel a travaillé Makyo plusieurs années. Ceci expliquerait-il cela ?

Si le scénario semble donc un peu décevant, le dessin de Bihel tient toutes ses promesses ! le récit se déroule à Grenoble et semble fort réaliste en s'attachant aux détails de la ville. La montagne est, elle aussi, mise en valeur. Bihel déploie un dessin vraiment superbe dans de chaleureux tons pastels qui sont bien loin des planches travaillées à l'ordinateur. On ne peut que savourer ces planches et plonger malgré tout dans cette histoire.

Si Tout sauf l'amour n'est pas LA surprise de l'année, il se laisse lire sans déplaisir et les amateurs de comédies romantiques plongeront sans rechigner dans cette histoire d'amour certes un peu quelconque mais si joliment mise en images !
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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