J'ai abandonné la lecture de ce livre (60% lu) , brillant, érudit, mais qui ne parvenait plus qu'à me fatiguer là où j'avais souri… au début.
Si déboulonner des idoles, à la manière du valet de chambre pour qui il n'y a pas de grand homme, est parfois salutaire, le systématisme et le ton railleur qui accompagne chaque personnage m'on fait perdre le plaisir de lecture.
Le procédé est applicable à n'importe quel microcosme pour un spécialiste de celui-ci, avec de bonnes connaissances techniques que l'auteur pourrait monter en épingle.
A quand l'enquête sur la mort de Senna, pilotée en arrière-plan par Prost avec cylindres, moteur turbo, pneus tendres et freins céramique, à quand la recherce des dessous de l'attentat contre
Monica Seles, dont Steffi Graf a trop profité, avec revers slicé, montée à contretemps, pronations et coups droits inside-out ?
Le tout arrosé de la description des à cotés dignes d'une télé-réalités qui montreraient Federer se curant le nez, ne couvrant pas la cuvette des WC et insultant ce connard de Djoko en le découvrant en une d'un magazine.
Comme l'a dit
Yann Moix, en voyant Petruciani Binet aurait essentiellement décrit le physique ingrat de ce jazzman de génie.
Commenter  J’apprécie         311