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Critique de Ziliz


Quand Robert parle de (et à) sa Raymonde, il est romantique, respectueux, admiratif - plein d'amour, quoi. Vous en doutez ? Gagné ! Allez, on va dire que c'est un grand pudique, à qui l'on a appris qu'un homme, c'était fort, dur, que ça râlait, s'imposait, exigeait, mais ne devait pas exprimer de sentiments tendres… En clair, c'est un mufle et un gros con, n'ayons pas peur des mots, mauvaise pioche pour Raymonde. Mal rasé, en marcel et béret, le mégot au bec (et probablement crado et puant), Robert reproche notamment à sa femme son manque d'élégance. Et même quand elle déploie des efforts de séduction avec des dessous affriolants, le bonhomme n'est pas coopératif : "On n'est pas samedi". Eh oui, quoi, le vendredi il n'est pas prêt : "Alors, d'après toi, pourquoi les gens se fixent un jour ? POUR SE PRÉPARER ! Une excitation, ÇA SE PRÉPARE, voilà !", explique-t-il à cette ingénue, nympho d'un jour.

Un épisode rigolo de la vie des Bidochon, mais pas mon préféré. Cela m'amuse de voir comment le lecteur peut changer d'avis sur Robert d'un album à l'autre, et sur Raymonde aussi, d'ailleurs. Ici, elle a droit à toute ma sympathie.
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