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Critique de Kristin61


Lignes de fuite
Je fais partie des voix dissonantes qui n'ont pas apprécié cette enquête policière et épistolaire dans la Renaissance florentine des Médicis. le genre épistolaire m'a rapidement perdue et agacée en même temps : la "multiplicité de voix et de points de vue" perdent le lecteur dans un labyrinthe littéraire.
La mort mystérieuse du vieux peintre, solitaire, susceptible et mélancolique, Jacopo Carucci, dit le Pontormo, est le point de départ d'errances.
J'ai bien perçu l'ambition de Laurent Binet de documenter en vrac un contexte politico-religieux, évoquant le pouvoir économique, politique et artistique des banquiers Médicis, le savonarolisme et sa dictature moralisatrice, l'Inquisition, la naissance de la perspective, jusqu'à la condition féminine …
Mais à vouloir multiplier les épistoliers, les tableaux, les lieux, les conspirations, les luttes politiques, on s'enlise dans une enquête ratée et ennuyeuse.
"Qui trop embrasse, mal étreint".
Pour finir sur une note souriante : " Un roman qui comprend 20 épistoliers, ce n'est plus un roman épistolaire, c'est un groupe WhatsApp !", dixit Arnaud Viviant, journaliste, critique et chroniqueur TV et radio.
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