- C'est un coeur, répliqua Meg. Tu n'as jamais vu ce symbole ?
- Bien sûr que si. Mais il ne ressemble pas au vrais, ceux qui battent et qui se mangent.
- C'est un coeur romantique. (Elle le toisa d'un oeil soupçonneux). C'est pour ça que tu as rangé les livres de baisers avec les manuels de cuisine ? Parce qu'un coeur ça se mange ?
-Ta constance, c’est le cœur?
Elle secoua la tête.
-L’amour. C’est plus qu’un symbole.
Il était impossible d’aider quelqu’un qui refusait de l’être. Une vérité amère et difficile à accepter.
Si vous vous approchez de Meg, je briserai vos os un par un, vous éventrerai et dévorerai votre foie alors que votre cœur battra encore. Sur ces mots, Wolfgard sortit, suive par Henry, Vlad et Tess.
Le sang doux, la non-Loup qui hurlait, avait changé l'Enclos de Lakeside et même certains des terra indigene qui y vivaient. Elle ne ressemblait pas aux ennemis. Ce n'était pas une proie. Elle et ses semblables étaient la création de Namid, à la fois terrible et merveilleuse.
Les yeux fixés sur ce Cyrus, elle s'efforça de rester maitresse d'elle-même alors que les fils noirs dans ses cheveux se transformaient en mèches, signe que sa véritable nature remontait dangereusement près de la surface. Elle avit envie de faire pourrir les organes de cet individu, de les reduire en bouillie purulente. De faire pleuvoir sous son crâne pendant qu'elle moissonnait son énergie vitale. Peu lui importait de blesser la Sierra, mais elle ne voulait pas faire de mal à Nadine; elle devait garder le contrôle, éviter de franchir le pas fatidique qui révélerait sa vraie nature.
J'ai rencontré mon patron, le shérif Virgil Wolfgard. C'est une chose que de se préparer psychologiquement à se faire harceler et chambrer par ses collègues pour une stupide raison d'équipement anatomique ; c'en est une autre de se sentir lorgné par son supérieur comme si on était un plat appétissant. Il avait apparemment plus besoin d'un assistant que d'un repas, car il m'a donné un badge flambant neuf et une arme.
- C'étaient des intrus. Des voleurs. De mauvais humains. Ce n'est pas comme si on avait mangé l'un de ses amis.
Les Sanguinati formaient de fait une sorte de comité de surveillance de quartier, sauf qu'au lieu d' arrêter les malfaiteurs ou de les sanctionner avec d'une amende ils s'en nourrissaient, prélevant apparemment une quantité de sang proportionnelle à la gravité du crime commis.
- Tous les prix augmentent, se plaignait l'un d'eux. Il n'y a que les salaires qui stagnent.