Citations sur La trilogie des ténèbres, tome 1 : L'évangile des ténèbres (26)
-Faut croire que la connerie, c'est dans les gènes!
Comment les Frenchies pouvait-il accorder asile à de telles nuisances sonores ? Même Bryan Adams ne parvenait pas à rattraper le lot. La plus redoutable était cette fille qui avait investi Los Angeles pendant plusieurs mois. Comment s'appelait-elle déjà ?
Entendre un coup de tonnerre ne prouve pas qu'on a l'ouïe fine.
Lorsque éclate le coup de tonnerre, il est trop tard pour se boucher les oreilles.
On tue un homme, on est un assassin.
On tue des milliers d'hommes, on est un conquérant.
On les tue tous, on est un dieu.
"Si vous tuez mille hommes, la mort de chacun a mille fois moins d’importance que s’il était mort seul".
JEAN BAUDRILLARD
— C’est un tour de passe-passe vieux comme le monde, Suzan : on détourne l’attention du gogo, on focalise son esprit sur un détail… et on lui fait avaler tout le reste.
— Vous n’imaginez pas les ravages de la propagande.
— Mais c’est tellement énorme !
— C’est le principe de la propagande, Ballahan, acceptez-le une fois pour toutes : plus c’est énorme, et plus les endoctrinés sont disposés à le croire.
— Que savez-vous de lui ? l’interrogea-t-elle.
— Pas grand-chose, avoua Seth.
— Kim Jong était tout jeune quand il a perdu sa mère. Il n’a jamais connu l’amour maternel.
— Et alors ? intervint Seth. Si tous les mômes qu’on n’a pas dorlotés devenaient des dictateurs… Ce n’est quand même pas parce qu’on ne l’a pas suffisamment bercé qu’il a décidé d’asservir tout un peuple !
Imperturbable, Suzan secoua la tête de droite et de gauche. Elle fournissait de gros efforts pour ne pas perdre son calme, mais Ballahan ne les voyait pas.
— Il a grandi dans l’ombre d’un dictateur. Toute sa vie est basée sur le mensonge. On lui a inventé une vie, une naissance grandiloquente.
On tue un homme, on est un assassin.
On tue des milliers d’hommes, on est un conquérant.
On les tue tous, on est un dieu.
— C’est la recette des scénaristes d’Hollywood. Dans un film de guerre, si vous voulez émouvoir le spectateur, ça n’est pas les militaires qu’il faut tuer. C’est le gosse innocent. Ou le chien.