Le phare

Sur une île minuscule, un nouveau gardien s'installe dans le phare.

Ses journées sont rythmées par les multiples tâches qu'engendre son travail, l'entretien du bâtiment, la prise de notes dans le journal de bord.

Chaque nuit, la lumière du phare guide les bateaux, les avertit du danger. le gardien doit alors veiller à ce que la lampe ne s'éteigne pas.

Sa femme le rejoint peu après et, dans ce cocon qu'ils se sont aménagés loin de tout, leur premier enfant voit le jour.

Ce très bel album nous retrace le quotidien des gardiens de phare du temps où la main de l'homme était encore essentielle pour alerter les navires. Une époque révolue puisque, comme nous le conte Sophie Blackall, les gardiens ont dû laisser la place aux machines et faire leurs adieux à leurs petits bouts de terre.

Les illustrations à l'encre de Chine et à l'aquarelle sont douces, de toute beauté. le lecteur se retrouve balloté par les vagues, bercé par le souffle du vent et le cri des mouettes.

On affronte avec eux les aléas climatiques, la maladie. On ressent aussi la solitude, l'isolement de cette famille mais également l'amour qui les lie.

La double page finale ajoute également au plaisir de cette magnifique lecture car l'auteure nous explique sa démarche, ses recherches dans une note très enrichissante.

Une histoire touchante et pleine de poésie. Un bonheur absolu pour les yeux.
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A mi-chemin entre l'album et le documentaire, ce livre avec ses magnifiques illustrations est un voyage vers le rêve. Il raconte la vie d'un ancien gardien de phare à travers son arrivée, l'exercice de son métier et sa vie de famille. Et malheureusement également son départ puisqu'il sera bientôt remplacé par une machine.
Les pages s'alternent entre l'histoire de notre gardien et la vie du phare aux prises avec les éléments climatiques.

: Il existe à présent vraiment pas mal d'albums et documentaires en littérature jeunesse sur le thème des phares.
Vous pourriez vous demander d'ailleurs pourquoi, oui pourquoi son patrimoine est si important, n'est-ce pas, jeunes lecteurs?

Nous serons sur de l'outil de sécurité nocture et maritime obsolète?
Wiki le confirme, vérifiez:
"... Ils permettent aux navires de repérer la position des zones dangereuses se trouvant près des côtes, ainsi que les ports maritimes. Ils sont de moins en moins utiles grâce aux moyens électroniques de géolocalisation, mais gardent toutefois un grand intérêt puisqu'ils ne nécessitent aucun matériel de navigation particulier.
Cet intérêt est également patrimonial, architectural et parfois touristique..."
Certains de ces phares sont toujours en place. Ils ont une valeur historique et héroïque intéressantes.

Imaginez-vous, jeunes lecteurs, comme à cette époque de l'album, des siècles plus tôt, gardien des mers et habitant seul sur votre île, protégeant ainsi de la lumière du phare les bateaux aveugles, subissant les mers, les rochers et les ténèbres déchainés.
Le métier de gardien était d'une grande simplicité mais d'une haute responsabilité. Il fallait veiller à ce que le rai de lumière ne s'éteigne jamais de nuit.

C'était aussi un choix, ceux qui choisissaient ce métier avaient le pied marin, pouvaient en apprécier le charme, le chant des oiseaux et des vagues dans un quotidien de silence.
Le phare comporte une symbolique forte et sans doute aussi très théologique, le phare et son gardien sont le berger confiant et empli de foi qui guide les perdus hors des ténèbres et de l'ignorance.

L'album de Sophie Blackall est aussi beau pour ses images que pour son histoire.
C'est l'histoire du nouveau gardien de phare.
Il va reprendre le travail en cours mais une chose toutefois lui manquera: l'amour de sa vie.
Ainsi, sa femme Alice vint aussi habiter sur le petit rocher au phare et accepta alors d'être elle aussi coupée du monde.
Ce n'est pas rien.
L'auteure-illustratrice Sophie Blackall nous fera de belles vues en coupe pour profiter pleinement du quotidien, de l'agencement du phare-maison, du dévouement du gardien et de celui de son épouse. Car que se passe t-il lorsque le gardien tombe malade?
Le temps, les saisons vont passer et accueillir de nouvelles histoires sur un lieu qui pourraient s'en priver ( à part celles des sauvetages).
La fin offrira une belle issue et un joli passage du métier: lorsque le phare n'aura plus besoin de gardien pour le rallumer.
Vous verrez, c'est bien abordé, une histoire chaleureuse. Les lecteurs qui vivent au bord de mer pourront vous témoigner de ce petit lien particulier entre la Mer et eux.
C'est chouette.

Le lecteur découvre le phare en suivant tout le travail de son gardien. Les premières pages posent le cadre des journées de cet homme et, dans des illustrations magnifiques, la mer dévoile son rythme, entre calme envoûtant et agitation tonitruante. le phare reste lui, impassible, au milieu de tout cela. Il est immuable, dissimulant toute l'énergie déployée par le gardien pour faire vivre le repère lumineux des mers. C'est avec curiosité que nous rentrons dans cette histoire et c'est la magie de la nature, qu'il s'agisse de la mer ou du ciel, qui nous emporte.
L'album de Sophie Blackall séduit également par sa mise en scène des formes : le cercle et la ligne. le phare est cette pointe lumineuse, repère pour tous les marins. Les navires viennent vers lui directement quand la mer est calme. En cas d'agitation, alors les lignes se perdent, se brouillent pour s'arrondir. le cercle se transforme ici en ronde, dans ce phare, refuge de la vie. le gardien est rejoint par sa femme et rapidement le duo devient trio. Commence alors un mouvement entre ces trois personnages, la petite famille vit avec joie au milieu des mers. L'autrice raconte les nuances d'une profession si particulière. le gardien l'exerce avec passion dans ce bâtiment dont l'étroitesse architecturale est à l'opposée de son importance. Il semble que toute la force du phare est contenue dans ce que sa lumière diffuse. Cette famille en construction, unie par une profonde tendresse, face aux nuances de la mer, est très attachante. En filigrane, Sophie Blackall parle des liens entre les êtres qui parfois ne peuvent se résumer en mots. Alors, avec l'énergie de ses illustrations et la subtilité de ses couleurs, elle compose un album plein de vitalité et d'altruisme.
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Illustrations magnifiques, détaillées.
Prises de vues originales (en plongée dés la première page, vue de l'intérieur du phare celui-ci coupé en deux, en médaillons).
De véritables informations sur les gardiens de phares et leurs vies.
Le phare dans le brouillard est poétique, on s'y croirait !
On assiste à la fin des gardiens de phare remplacés par le progrès.
L'avant dernière page rapporte un peu de légèreté quand on comprend que le phare n'est pas isolé en pleine mer, seul pour affronter le temps et les saisons qui passent.

La vie de gardien de phare, c'est quelque chose de très solitaire, assez rude même, quand le phare est assailli par les vagues en pleine tempête. C'est solitaire, mais pourtant, avec le bateau de ravitaillement viennent des lettres, tant attendues... Puis un jour, vient une femme, encore plus attendue ! Et un beau jour, embarquera à son bord le gardien, et sa famille... 🧭
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Ce très bel album au format vertical met très bien en valeur cette vie rude, mais très poétique. On suit la vie du phare, ce système de communication qui a sauvé bien des navires du naufrage. Et la vie du gardien de phare, homme esseulé, mais pas tant que ça, finalement... 🌊
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Des albums sur les phares, il y en a eu plusieurs ces dernières années, c'est un thème qui devient une mode en littérature jeunesse. Cet album est à mes yeux le plus beau sur le sujet. Les illustrations très réalistes sont incroyables, magnifiques, elles nous donnent l'impression de sentir les embruns. Cette histoire est très poétique, très émouvante, rien n'est caché de cette vie austère et difficile. Une petite partie documentaire vient compléter avec talent cette belle histoire, pour apporter les informations nécessaires. Un coup de coeur !

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C'est une pépite ✨que nous avons adorée avec mon fils. La couverture en impose avec les rayons lumineux argentés et la rondeur des vagues que l'on suppose déchaînées. Les illustrations à l'encre de Chine et à l'aquarelle sont magnifiques, toutes de pleine page. On découvre la vie de gardien, de jour comme de nuit, rythmée par la routine malgré les aléas climatiques qui apportent leur lot de surprises : naufrage, maladie et surprenantes rencontres 🐋✨. le phare, cet ouvrage si robuste qu'il résiste à toutes les conditions climatiques et au passage du temps 💪🏼. Un album riche en émotions dont la chute m'a réservé un gros pincement au coeur. Je vous laisserai cependant découvrir seul, la surprise de l'happy end 🥰 sur une page dépliante.
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Un nouveau gardien arrive au phare pour remplacer le précédent et veiller sur la lumière afin qu'elle reste allumée et visible par tous les navires. Un phare, c'est beaucoup d'entretien, alors le gardien nettoie la lentille et les vitres, remet de l'huile pour la lampe et coupe régulièrement la mèche, repeint les pièces intérieures et y inscrit scrupuleusement tout cela dans son journal de bord. Il attend patiemment la venue de sa femme par le bateau de ravitaillement. La routine bien huilée se poursuit à deux puis à trois 👶🏼🥰 jusqu'à ce qu'une lettre leur annonce l'arrivée de la modernité et le remplacement du travail de l'homme par une machine 🥺 …
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En page de garde, on retrouve une partie informative qui explique bien la rudesse et la monotonie du travail de gardien. J'ai beaucoup appris et je vous recommande vivement cette ✨pépite✨ pleine d'émotions.
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