Avec
Transférés, je découvre l'univers de
Kate Blair : verdict ?
J'ai été une des premières grandes fans de la trilogie Hunger Games, la découverte du genre de la dystopie a été une vraie révélation pour moi. Je me suis ensuite empressée de lire les classiques du genre (1984, le Meilleur des mondes...) et les nouveautés (Divergente, L'Elite...), dès lors au fur et à mesure je suis devenue de plus en plus exigeante.
Transférés est un roman efficace, court et parfois même percutant mais il ne renouvelle pas le genre.
L'idée d'origine est très intéressante et permet de nous questionner sur la limite pénale. Ainsi les criminels se voient transférer les maladies permettant par la même l'éradication de ce fléau tout en les punissant de leurs crimes. Chaque dystopie comporte sa morale, sa réflexion, ici
Kate Blair décide de mettre en avant les controverses inhérentes à la loi, à la santé, aux castes sociales.
Pour ma part j'ai bien aimé le récit mais j'ai trouvé qu'il était assez léger. Moins de 300 pages c'est assez peu au final pour réussir à mettre en place l'intrigue, les protagonistes, l'univers. de surcroît si vous cherchez de l'innovation,
Transférés reste dans les stéréotypes préétablis et n'apporte pas sa pierre à l'édifice.
En définitive, une dystopie efficace sans être inoubliable.
Lien :
http://leatouchbook.blogspot.. Commenter  J’apprécie         81