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Critique de Aliybooks


Un grand merci aux éditions Michel Lafon, ainsi qu'à Camille pour leur confiance et cet envoi.

Le roman nous avait été présenté lors du salon du livre de Montreuil et en tant qu'amoureuse de dystopie, il me faisait énormément envie.
Toutefois, malgré quelques petits défauts, Transférés fût une agréable lecture.

Dans le futur toutes les maladies peuvent être guéries. Pour se faire, il suffit de les transférer aux criminels provenant des ghettos. Atteinte d'un rhume, Talia Hale, seize ans, fille d'un grand politique britannique, doit se rendre à l'hôpital pour subir son premier transfert. Mais à l'hôpital, l'adolescente sauve une petite fille issue des ghettos d'une agression. Malheureusement l'enfant s'échappe avant l'arrivée des secours. Prête à tout pour la retrouver, Talia fera des découvertes qui viendront remettre en doute le système politique dans lequel elle vit.

En commençant ce livre, j'ai été surprise et quelque peu déboussolée d'évoluer dans un contexte et un univers vraiment semblable au nôtre. J'ignore pourquoi, mais je m'étais mis en tête de retrouver un monde où les évolutions du futur étaient bien plus avancées. Seulement, en dehors de la prouesse scientifique concernant les maladies, il n'y a pas de grandes évolutions. La politique reste sensiblement la même, tout comme les lieux puisqu'on y retrouve des bâtiments très connus de Londres. On aurait presque l'impression de lire un roman où les événements se déroulent à notre époque.

Puisqu'on parle des événements, j'ai trouvé que ceux-ci se déroulaient et s'enchaînaient bien trop rapidement. Non pas dans le temps, mais dans leur action et surtout dans la manière dont l'auteur les explique. Par conséquent, ce manque de détails nous laissent croire que certaines scènes sont bâclées.

Le roman étant très court, l'auteure est obligée de faire l'impasse sur un grand nombre de points. Mais ce manque de développement se répercute sur les personnages qui manquent, pour la plupart, de profondeur. Avec si peu d'éléments, il est difficile de nous attacher à eux.
Et il y a le cas du rival du père de Talia. Ils sont tous les deux candidats pour les élections du Premier ministre et possèdent des convictions très différentes. Alors on entend très souvent parlé de ce mystérieux Sebastian Conway, mais il n'apparaît pas une seule fois en tant que protagoniste concret. Et c'est bien dommage. Il aurait pu apporter, sans l'ombre d'un doute, une véritable dynamique à l'oeuvre.

Quelque chose me dérangeait en débutant ma lecture et je pense qu'il s'agit de l'écriture. La plume de de l'auteur est simple et facile à lire. Mais le manque d'émotions rend le récit linéaire et vraiment trop platonique.

En conclusion, malgré ses petits défauts, j'ai dévoré ce roman. Je l'ai lu en à peine plus de trois heures et j'ai passé un bon moment en compagnie de Talia. Il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'un roman jeunesse et qui doit être accessible à un plus grand nombre.
Si vous cherchez où la dystopie est mise en avance, je ne pense pas qu'il s'agisse du meilleur roman à lire. En revanche, si vous souhaitez une lecture détente et qui transmet de bonnes valeurs, je ne peux que vous le conseiller !
Lien : http://aliybooks.weebly.com/..
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