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Critique de Holon


Après son premier roman le silence des Pélicans que j'ai trouvé excellent et drôle, J. L.Blanchard nous offre Les os de la méduse. Un magnifique polar et c'est peu dire. Quelque part en haut dans son Panthéon, la reine de ce genre, Agatha Christie, doit regarder cet auteur avec admiration, car toutes les règles du roman à énigme sont respectés et en plus, il y a de l'humour. Bonneau est toujours le cancre, l'imbécile, l'idiot qui laisse sur son passage malaise et catastrophe. Lamouche est une sorte de génie du détail grâce à un sens de l'observation hors du commun. Ici, dans une demeure huppée de l'ouest de Montréal, la bonne Berthe trouve un cadavre dans un placard. le maitre des lieux, le comte de Clairvaux et son chauffeur Henri, doivent répondre aux questions de ce duo d'inspecteur improbable. Dans le salon de ce comte, il y a une copie du tableau de Géricault, le radeau de la Méduse. Quand une histoire est racontée par un érudit, alors le plaisir d'apprendre des faits historique n'en est que plus grand. La Méduse est un prédateur composé presque entièrement d'eau d'une patience inouïe qui peut manger dix fois son poids par jour. Une histoire époustouflante et brillante à tous les égards. Je me pose la question qu'était Bonneau avant Lamouche?
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