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Une enquête de Bonneau et Lamouche tome 2 sur 3
EAN : 9782762144772
344 pages
Fides (16/03/2022)
4.19/5   47 notes
Résumé :
Une enquête de Bonneau et Lamouche. Un squelette dans le placard, c’est classique. Mais un cadavre décharné dans la penderie d’un luxueux manoir de la métro pole, c’est plutôt inhabituel. Le comte de Clairvaux, qui y vit discrètement dans le respect des traditions familiales, se passerait bien de ce genre de publicité. Un seul indice sérieux semble mener à l’assassin : une silhouette fantomatique, captée en pleine nuit par des caméras de surveillance. Mais voilà que... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Deux inspecteurs en disgrâce sont amenés à travailler ensemble, le but de leur hiérarchie étant qu'ils se tapent mutuellement sur le système au point de les inciter à démissionner tous les deux.
Mais Bonneau et Lamouche sont de sacrés personnages, sont-ils réellement idiots, fainéants, malpolis et incompétents ou est-ce que ce sont des génies ignorés de tous, voilà la grande question.
Toujours est-il que dans ce second volet, totalement indépendant du premier, ils vont devoir résoudre un crime étrange dans un luxueux manoir et pénétrer le monde très fermé de l'art, car un célèbre tableau sera la clé de tout le mystère.
Les faits se déroulent au Québec, les expressions employées y sont donc savoureuses.
L'humour qui se dégage de ce roman m'a fait rire à de nombreuses reprises tant les scènes y sont cocasses, ridicules et vraiment excellentes.
L'enquête est originale et bien menée, mais le charme de ce roman réside surtout dans la personnalité atypique des deux inspecteurs, deux bras cassés qui réussissent envers et contre tout à résoudre des crimes tout en agaçant leur hiérarchie au plus haut point et en causant un maximum de dégâts partout où ils passent.
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Après son premier roman le silence des Pélicans que j'ai trouvé excellent et drôle, J. L.Blanchard nous offre Les os de la méduse. Un magnifique polar et c'est peu dire. Quelque part en haut dans son Panthéon, la reine de ce genre, Agatha Christie, doit regarder cet auteur avec admiration, car toutes les règles du roman à énigme sont respectés et en plus, il y a de l'humour. Bonneau est toujours le cancre, l'imbécile, l'idiot qui laisse sur son passage malaise et catastrophe. Lamouche est une sorte de génie du détail grâce à un sens de l'observation hors du commun. Ici, dans une demeure huppée de l'ouest de Montréal, la bonne Berthe trouve un cadavre dans un placard. le maitre des lieux, le comte de Clairvaux et son chauffeur Henri, doivent répondre aux questions de ce duo d'inspecteur improbable. Dans le salon de ce comte, il y a une copie du tableau de Géricault, le radeau de la Méduse. Quand une histoire est racontée par un érudit, alors le plaisir d'apprendre des faits historique n'en est que plus grand. La Méduse est un prédateur composé presque entièrement d'eau d'une patience inouïe qui peut manger dix fois son poids par jour. Une histoire époustouflante et brillante à tous les égards. Je me pose la question qu'était Bonneau avant Lamouche?
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Un 2e tome aussi savoureux que les deux autres (j'ai lu le 3e tome en premier sans savoir qu'il s'agissait d'une trilogie): on finit la lecture le sourire aux lèvres et avec l'agréable impression d'avoir bien utilisé notre temps de lecture! Voilà un roman (et une trilogie) bien original. Non seulement l'enquête est intrigante, mais les personnages sont à la fois attachants, hilarants et irrésistibles. On adore rire de l'inénarrable Bonneau: un triple idiot aussi surprenant que grotesque et on adore encore plus se sentir de connivence avec Lamouche, un génie arrogant non dépourvu d'un humour mordant.
Les Os de la Méduse se déroule à Montréal, dans un quartier riche de l'ouest de l'île, dont le coeur de l'intrigue se déroule chez un comte français aux moeurs ultra conservatrices. Par le décor et les personnages secondaires en ce lieu, on se retrouve presque dans une enquête à la manière de Sherlock Holmes ou d'Hercule Poirot, ce qui n'est pas pour déplaire aux amateurs de classiques policiers. Mêlant à cela histoire de l'art, burlesque et imbroglio contemporain, on retrouve une recette gagnante pour des heures de plaisir!
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Vous souvenez-vous du surprenant duo d'enquêteurs Bonneau le benêt maladroit et Lamouche l'intrépide irrévérencieux ? C'est avec joie que je l'ai retrouvé face cette fois-ci à un squelette retrouvé au manoir du comte de Clairvaux. Cette luxueuse demeure est aussi belle que ses occupants semblent étranges. Ils ont tous quelque chose à se reprocher. Il va falloir beaucoup de perspicacité aux enquêteurs pour relier les maigres indices.

Cette enquête haute en couleur va mêler histoire et géographie, amour et fortune, catastrophes et coups de chance. Chacun peut y trouver son bonheur. Tout ceci avec la très bonne prestation de lecture d'Olivier Beauchemin, même si parfois son accent, plus prononcé que celui du lecteur du premier tome, ne m'a pas permis de comprendre certains mots. Heureusement c'est resté rare et pas du tout handicapant pour la bonne compréhension de cette savoureuse histoire, mêlant suspense et humour à la perfection. L'auteur nous mène en bateau et c'est pour notre plus grand plaisir. Attention, vous allez rire tout.e seul.e.

Autant vous dire que j'ai hâte de retrouver ce duo improbable dans leur prochaine enquête intitulée "La constellation du chat". Et vous, connaissez-vous les compères Bonneau et Lamouche ? Si ce n'est pas encore le cas, je vous encourage à corriger cela au plus vite. Il en va de votre bonne humeur !
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Après le Silence des pélicans qui nous a fait découvrir un nouvel auteur de polar à succès, Jean-Louis Blanchard persiste et signe en nous entraînant dans une aussi loufoque aventure en compagne de Bonneau, son lieutenant de police atypique « ... un casse-pied anachronique, grotesque et entêté, mais il y a dans cette mixture quelque chose d'indéfinissable qui lui confère du génie ». Une nouvelle enquête, cette fois dans le milieu des arts, inscrite dans une trame historique au coeur d'un quartier cossu de la métropole montréalaise.

Une histoire qui s'étale sur quelques jours, truffée de rebondissements cocasses et mettant en valeur le « génie » de deux policiers mal-aimés de leurs collègues. le jeune Lamouche pour qui les gaucheries de son binôme gaffeur ont le même effet que l'eau sur le dos d'un canard. Plutôt enclin, pour des raisons non avouées, à lui attribuer le mérite de la résolution de l'enquête et à lui attribuer des qualités de grand limier. Et le lieutenant Bonneau, aux prises cette fois avec un doigt qui ne lui fait pas honneur, dont l'estomac crie toujours famine au mauvais moment, maladroit, rustre et impertinent, toujours en retard sur les événements. Finalement le plus sympathique des deux protagonistes au point où on souhaite une autre récidive de l'auteur.

Formation oblige, j'ai particulièrement apprécié la portion historique entourant la fameuse méduse, conséquence d'une recherche bien documentée. Je me suis amusé à visualiser sur Internet des éléments figuratifs du roman et des détails géographiques sur Google Maps. Il est évident que l'auteur a parcouru le secteur où il a campé son récit dont il a réservé la conclusion dans une chute inattendue.

Tout est crédible dans ce roman à l'écriture dynamique et aux nombreuses chutes en fin de chapitres nous obligeant à en poursuivre la lecture : les dialogues naturels, les descriptions des lieux, les personnages secondaires, la courtepointe d'humour qui tapisse la narration (on sent que l'auteur a du plaisir à faire cheminer ses personnages) dont les rapports au style littéraire très personnel que Bonneau doit produire pour son supérieur.

La méduse m'a fait moins rire que les pélicans. Je me suis toutefois diverti de la première à la dernière page. du bonbon pour amorcer mes lectures d'été.

Et pour conclure, d'ici à ce que vous vous procuriez votre exemplaire en format papier ou numérique, je vous laisse avec cet extrait d'un dialogue sorti de son contexte : « Vaut mieux avoir, une fois l'an, l'air ridicule que de porter en tout temps une tête de nul ! »


Originalité/Choix du sujet :
*****
Qualité littéraire :
*****
Intrigue :
*****
Psychologie des personnages :
*****
Intérêt/Émotion ressentie :
*****
Appréciation générale :
*****

Lien : https://avisdelecturepolarsr..
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
31 août 2022
Après avoir confié une première enquête à un tandem mal assorti de policiers, l’auteur J. L. Blanchard récidive dans une histoire encore plus palpitante.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
— Y’a pus de lumière, grinça-t-il. Je pense que la batterie est morte !
— Ça, c’est comme le cerveau : ça sert à rien quand y’a pas de jus!
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Il prétend que les courtes distances sont nuisibles à la méca­nique d’une voiture, mais salutaires pour l’homme…
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- La lieutenante ! l'interrompit Bonneau sur un ton entendu. Vous autres pis votre manie de mettre de féminins partout ! Quand j'étais petit, on disait UN lieutenant !
– Quand vous étiez petit, y'avait pas encore de femmes dans le corps policier.
- Ben justement ! C'est pas déjà assez qu'on leur fasse une place, faudrait en plus changer toute la grammaire française!.
- Il se trouve que les femmes sont un peu plus de la moitié de la population.
- Ça, c'est à cause des féministes ! Avant, notre moitié était plus importante !
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Pensez que cette créature carnivore est presque essentiellement constituée d'eau. Il s'agit néanmoins d'un prédateur redoutable, capable de bouffer dix fois son poids en une seule journée. Et ce, malgré le fait qu'elle n'ait aucune structure osseuse..Elle se déplace d'ailleurs seulement par les courants marins ou les lentes contractions des muscles de son ombrelle. C'est aussi ce qui explique ses mouvements si gracieux, cet étrange ballet sous-marin...
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- Vous êtes vraiment pas vites ! Moi, l'autre jour à l'hôpital, ça n'a pas pris deux minutes : ils ont mis une pince sur mon doigt, pis j'ai vu tousuite plein de chiffres apparaitre à l'écran.
- Comme quoi?
- Cinquante-deux.
-?
- Je pense que c'était mon pouls.
- Erreur, Bonneau : ça, c'était ton QI.
- Ah bon ! Ça me rassure, je trouvais que mon pouls était bas.
- Bonneau, je te promets une chose: si un jour tu meurs en service, je te passe en priorité.
- Parce que je suis policier ?
- Non : parce que je veux être le premier à confirmer la bonne nouvelle au reste de l'humanité !
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Video de J. L. Blanchard (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de J. L. Blanchard
Entrevue - Jean-Louis Blanchard ("Zipolaris" - éditions Fides jeunesse)
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