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Critique de 5Arabella


Ce roman entremêle plusieurs trames, qui à un moment ou un autre se rejoignent, même si dans un cas, le lien est très tenu. le récit principal a l'allure d'un roman d'aventures, avec également une trame policière : un diamant de grand prix a été dérobé à Lady MacRae. Une équipe de personnages un tant soit peu parodiques se lance à sa poursuite, grâce à des indices qui tiennent d'un jeu d'énigmes : John Shylock Holmes (descendant de qui vous savez), Martial Canterel (un dandy opiomane) le valet de Holmes Grimod de la Reynière... D'autres viendront se joindre à l'équipe en cours de route, comme le docteur Mardrus... Tout, à commencer par les noms des personnages semble renvoyer à d'autres livres, le livre est bourré de références, le lecteur se trouve en permanence à essayer de décoder à quoi renvoie tel ou tel élément. Nos personnages vont vivre toute une série d'aventures aussi inventives qu'improbables et parcourir toute la planète pour arriver à ce fameux point Némo c'est-à-dire le point de l'océan le plus éloigné de toute terre émergée, où ils espèrent trouver enfin le fin mot de l'énigme et l'aboutissement de leur quête.

Ce récit principal est entrecoupé d'autres récits, dont celui de M. Wang, le directeur d'une usine de liseuses dans le Périgord, personnage libidineux qui observent son personnel, surtout féminin grâce à des caméras installées partout. Nous suivons aussi Arnaud Méneste, qui lit des textes aux ouvriers de l'usine des liseuses, dont un texte dont il l'auteur, Narragonia, qui pourrait d'une manière étrange rejoindre le récit de nos aventuriers à la poursuite du diamant perdu.... Mais il serait fastidieux de citer tous les personnages.

Tout cela se déroule dans un monde qui ressemble au notre, sans être identique. Un monde dans lequel les liseuses ont fait disparaître le livre. Un monde instable, dangereux, dans lequel des bandits attaquent les trains, où des tueurs fous se baladent, et où des engins étranges, sortis de romans d'anticipation, permettent de voyager.

Comment dire, c'est un livre sympathique, et plein d'invention. Mais j'ai trouvé tout cela un peu long, tous ces récits, même s'il y a de belles idées, sont par moments un peu fastidieux, comme il devient à la longue fastidieux d'essayer de décoder toutes les références. Entre Jules Verne, les Mille et une nuits, Conan Doyle etc c'est sans doute un hommage aux livres et à l'imaginaire, à la liberté qu'ils procurent. On ne peut qu'y souscrire, mais j'avoue que j'ai un peu décroché à la fin malgré tout, trouvant quelque chose d'un peu forcé à l'ensemble.
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