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Critique de katell


Le week-end dernier avait lieu le RAT « British mysteries », les enquêtes d'Enola Holmes faisaient partie de ma sélection.
J'ai découvert la série consacrée à la petite soeur du grand Sherlock Holmes par le biais des romans de Nancy Springer. L'occasion me fut donnée, par la médiathèque, de continuer la découverte avec les BD éponymes.



Enola a réussi a déjouer la vigilance de ses frères, notamment celle de Sherlock. Comme elle aime résoudre des mystères, quoi de plus logique que de devenir Miss Ivy Meshle la secrétaire du Docteur Ragostin,, spécialiste en recherche de toutes disparitions.

Miss Ivy reçoit la visite de Watson, désespéré de voir combien la disparition d'Enola affecte Sherlock, tente le tout pour le tout en sollicitant les talents du Dr Ragostin. Ainsi, la prudence est-elle de mise pour la jeune fille si elle ne veut pas que ses frères la retrouvent. Une solution radicale s'impose à elle : affirmer que l'affaire ne peut intéresser le Dr Ragostin qui ne voit pas comment il pourrait réussir là où a échoué Sherlock Holmes. Ce qui est d'une implacable logique.



Le danger étant écarté, Enola peut prendre en charge une affaire de disparition, qui apprend-t-elle, n'intéresse pas son célèbre frère, celle d'une jeune aristocrate, Lady Alistair.

L'aventure entraîne la jeune détective dans un cercle de révolutionnaires inspirés par les événement de Russie. Pour mieux comprendre ce à quoi elle est confrontée, elle lit « le Capital » de K.Marx, qui fit scandale lors de sa parution.

Elle se trouve également confrontée aux expériences menées sous hypnose et aux déviances que peut provoquer la maîtrise de cet « art », notamment le contrôle des actes à l'insu des personnes hypnotisées.



Dans ses romans, Nancy Springer ancre parfaitement ses personnages dans toutes les réalités de la société victorienne, sans occulter la misère d'une grande partie de la population. L'adaptation BD le fait également, ce qui est une gageure car qui dit adaptation BD dit coupe sévère du texte. Les dessins suppléent aux mots avec adresse. On peut même suivre les unes des quotidiens consacrées à un certain Jack l'étrangleur.

J'ai été charmée par les dessins de Serena Blasco et leur mise en couleur apportant une dynamique au récit.

Le petit plus, très intéressant, est le carnet secret d'Enola qui permet au lecteur de comprendre le cryptage des messages personnels échangés avec sa mère. Enola y consigne, aussi, ses notes prises au cours de son enquête. Astuce permettant d'apporter des précisions, que l'on trouve dans le roman, sans alourdir l'adaptation dessinée.
Lien : https://chatperlipopette.blo..
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