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Enola poursuit ses aventures, ses déguisements, ses enquêtes. Elle veut s'en sortir seule, et continuer de suivre la piste de sa mère tout en échappant à ses deux frères. Les dessins sont toujours aussi beaux que dans le premier tome, on ne s'en lasse pas.
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Nous retrouvons Enola, bien installée à Londres, officiant en tant que secrétaire du docteur Ragostin (qui n'est d'autres qu'un de ses nombreux avatars).

Dans le roman, nous avions droit à ses péripéties pour trouver un logement et un endroit pour monter son cabinet d'enquêtes, mais dans l'adaptation bédé, il faut malheureusement saquer dans le texte et donc, aller droit au but.

Ici, on donne l'impression aux lecteurs que tout a été simple pour elle alors que dans mes souvenirs de lectures des romans, ce l'était moins.

Comme d'habitude, l'auteure ne nous épargne pas les scènes de la vie des pauvres gens et sans en faire trop, elle arrivait toujours à intégrer cela à ses récits. le travail de la dessinatrice a mis tout ça en images et les dessins restent assez soft en ce qui concerne l'illustration de la misère.

Durant l'enquête sur la disparition de la jeune lady Alister, l'auteur en avait profité pour placer des références aux suffragettes, aux droits des travailleurs que certains réclamaient, à la phrénologie, au livre de Karl Marx "Das Kapital" et qui fit scandale à l'époque, mais aussi aux gros titres de journaux sur un certain Jack, étrangleur de son état…

Autant où les romans étaient parfaitement ancrés dans la société victorienne, autant où son adaptation en bédé l'est aussi. On a beau aller au plus courte et sabrer dans le récit pour faire tout tenir dans 78 pages, l'essentiel est bien là (et n'est pas que dans Lactel).

Pas le temps de s'ennuyer durant la lecture, on a du rythme, le suspense est présent sans être l'élément principal, l'enquête est agréable à suivre, mais donne la sensation qu'elle se résout trop vite et trop facilement dans cette adaptation, contrairement au roman.

Cela m'a fait du bien de relire les enquêtes d'Enola parce que je garde très peu de souvenirs détaillés des romans, juste les grandes lignes, certaines scènes, mais le reste, j'avais tout oublié.

J'apprécie toujours le carnet secret d'Enola, en fin d'album et qui nous explique la manière de coder avec les fleurs ainsi que d'autres petits détails intéressants.

Il restera une question sans réponse : quelles étaient les motivations de l'étrangleur des rues ?? Folie pure ? Envie d'étrangler des femmes ? On ne le saura pas.
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Il n'y a pas à dire, je préfère 10 000 fois lire le format graphique d'Enola Holmes !

Nous reprenons directement là où le tome précédent nous avait laissé. La jeune Enola, ou Ivy, a maintenant son cabinet en plein coeur de Londres où elle travaille soit disant pour un détective qui résout des « affaires toutes disparitions » - alors que c'est elle qui travaille sur l'affaire et que ce monsieur n'existe pas... Ici, John Watson va venir la voir sans se douter que c'est elle, car il a besoin d'aide pour Sherlock. Sherlock, qu'il ne faudrait pas sous-estimer soit dit en passant... C'est donc John Watson lui-même qui va lui donner l'idée, sans le vouloir, de l'affaire Alistair. Voilà Enola embarquée dans une nouvelle enquête !

• Tout comme le tome 1 - même si un peu moins -, j'ai apprécié celui-ci, « L'affaire Lady Alistair ». Je suis ''persuadée'' que le roman ne m'aurait pas comblée au vu des facilités. Facilités, que j'avais déjà constaté lors de ma lecture du premier roman que je n'avais pas tant que ça apprécié. (Il faut aussi garder en tête que le public cible n'est pas l'adulte, et cela se ressent dans l'affaire elle-même et sa résolution.) Mais en bande-dessinée jeunesse, c'est chouette ! le tout est rythmé, on ne s'ennuie pas, ça se lit bien, rapidement et avec de jolies illustrations : que demande le peuple ? ^^' Alors, ce n'est pas un coup de coeur mais je serais ravie de dévorer la suite des aventures d'Enola sous ce format graphique. de plus, j'ai trouvé les bonus à la toute fin de la BD sympathiques comme tout (le carnet secret d'Enola).
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Des graphismes toujours aussi beaux dans ce second tome. Les couleurs des aquarelles sont remarquablement bien rendues. La jeune Enola est passée maître dans l'art du déguisement et du jeu d'actrice. En attendant des nouvelles de sa mère disparue, elle enquête sur une autre disparition celle de la fille de Lady Alistair.
Entre les atours d'une lady, ceux d'une secrétaire de détective et d'une bonne soeur muette, elle tente de percer ce mystère.
Encore une fois, une chouette lecture avec cette petite enquête. le personnage d'Enola évolue vers de plus en plus d'indépendance et d'audace, d'émancipation vis à vis de son statut et de sa famille. de belles réflexions en fond dans ce tome.
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Comme annoncé dans l'introduction, j'ai adoré cet album de BD, et pourtant, je ne suis pas une adepte du genre ! C'est une adaptation du roman de Nancy Springer portant le même nom.
Enola est pleine de ressources, elle est courageuse. Les plus jeunes aimeront le fait qu'elle utilise de nombreux déguisements et messages secrets codés.
Les illustrations m'ont tout de suite fait penser à celles des Carnets de Cerise, dont je vous ai déjà parlé ici. Elles sont délicates et aux tons pastel. On retrouve bien le Londres du 19ème siècle. Les dernières pages intégrent même le carnet secret d'Enola.
L'histoire est bien expliquée, j'ai compris de quoi il retournait, même si je n'ai pas lu le tome 1 (mais j'avoue que la lecture de ce tome 2 m'a donné très envie de le faire !)
Mention pépite donc pour ce très bel ouvrage !
Lien : http://lapinoufamily.blogspo..
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Cette seconde enquête ne déçoit pas... le graphisme est bon 'même si je suis plus adepte de la ligne claire) et la mise en couleur donne beaucoup de dynamisme à l'image. le personnage d'Enola gagne en densité en affirmant de plus en plus sa personnalité et son indépendance. Les petits énigmes qui parcourent l'histoire sont très bien construites.
Enola se rapproche du personnage de Sherlock avec la même passion des déguisements et un vrai pouvoir de déduction. Cette enquête revêt un caractère social avec l'apparition du socialisme chez les ouvriers. en ce sens, elle est pleinement ancrée dans les préoccupations de l'ère victorienne et reflète bien les goûts de l'époque (spiritisme, phrénologie...)
L'album fait référence à un Jack l'éventreur qui est en fait un étrangleur. Je reste cependant sur une question concernant ce dernier personnage qui est celle de son mobile que l'on ne nous explique pas.
Le petit carnet en fin d'album est toujours aussi bien construit.
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On retrouve avec plaisir le superbe graphisme de Serena Blasco, avec d'emblée (p.8) une superbe illustration pleine page toute en nuances de mauve ! Qui plus est le style se fait moins classique dans sa structure, avec des mises en page en arc de cercle (p.17, p.50), des plongée (p.27) et contre-plongée (p.40), un flashback à l'encre de Chine (p.47), des zooms (p.38) et des vignettes incrustées dans une grande image (p.56). le résultat est très réussi !
Côté récit, l'auteur (l'autre, l'écrivain) développe des thématiques esquissées dans le premier tome, à commencer par les atouts féminins comme outils au service de l'investigation : "étant femme moi-même, peut-être pourrais-je noter quelques détails que ces messieurs de la police auraient négligés ?". Etre une femme est définitivement un avantage et Enola est devenue reine dans l'art du déguisement et de la dissimulation ! Corset, postiches et autres voiles lui permettent d'évoluer en toute tranquillité, y compris au nez et à la barbe de son frère ! Mais si "Sherlock semble réellement se faire du souci pour moi", il n'a pas renoncé à ramener sa cadette "dans le droit chemin"... le sexisme est encore bien prégnant ("bonne à marier, en somme, comme l'auraient voulu mes frères") mais un autre sujet est au centre de cette deuxième aventure : la misère que connaissent certains Londoniens et qui avait déjà choqué Enola à son arrivée. D'ailleurs, la nuit, elle vient en aide aux plus pauvres à sa manière... Son chemin croisera celui d'Alexander Finch, un Marxiste qui "méprise les étiquettes", dénonçant l'exploitation du prolétariat et revendiquant le droit des travailleurs. Comme dans l'album précédent, "le carnet secret d'Enola" en fin d'ouvrage apporte quelques précisions sur ces différentes thématiques.
A la fin de l'épisode, après une enquête mouvementée, notre jeune héroïne se trouve à nouveau amenée à amorcer un tournant dans sa vie de fugitive... Vivement la suite !

Lien : https://www.takalirsa.fr/les..
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D'abord séries de romans policiers pour adolescents signés Nancy Springer, la série Enola Holmes bénéficie d'un nouveau souffle avec son adaptation sous forme de bandes-dessinées. le premier tome, très mouvementé, nous avait permis de faire connaissance avec la fougueuse Enola Holmes et de résoudre une première enquête dans laquelle un jeune garçon avait disparu. Cette fois-ci, Enola Holmes s'intéresse au cas de la jeune Lady Cecily Alistair qui n'a plus donné signe de vie depuis quelques jours et semble avoir été entraînée dans les bas-fonds de Londres.

Ce second tome des aventures d'Enola Holmes en BD est tout aussi convainquant que le premier. le scénario adapté du roman de Nancy Springer est bien condensé et permet d'avoir une histoire de 60 pages très riche en rebondissements et efficace. La personnalité de la jeune Enola continue de se dévoiler et de nous charmer. En effet, l'adolescente fugueuse est pleine de ressources et de courage même si ses déguisements et ses messages secrets codés ne suffisent pas toujours pour éviter les gaffes, résoudre sans anicroche son enquête et échapper à la vigilance de Sherlock Holmes…Le côté intrépide de la jeune fille, son caractère bien trempé et sa liberté font d'elle une vraie féministe dans le Londres du XIXème siècle et c'est ce qui séduit le lecteur dans la série Enola Holmes.

Au delà du scénario, c'est aussi le crayonné de Serena Blasco qui donne à la série tout son charme. Les couleurs aux tons pastels sont délicates, lumineuses et magnifiques.
Lien : http://www.lirado.fr/enquete..
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Serena Blasco est illustratrice, dessinatrice de bandes dessinées et peintre. A la suite de son Bac STI Arts Appliqués et de son BTS Graphisme et Pub, elle intègre les studios Gottferdom. Après plusieurs collaborations sur des projets dont « SnoopBook » (des romans interactifs), elle publie son premier album de BD. En 2015, elle travaille sur l'adaptation en livre graphique de la série jeunesse « Les enquêtes d'Enola Holmes ». Je viens de me pencher sur le second tome « L'affaire Lady Alistair».
Après la disparition de sa mère et parce que ses deux frères veulent la mettre dans un orphelinat, Enola s'enfuit à Londres pour y vivre sans contraintes. Elle ouvre un cabinet d'enquête sous une fausse identité. Son premier client n'est autre que le Docteur Watson. Il la recherche pour la faire rentrer en pension mais il ne la reconnaît pas dans son nouveau rôle d'enquêtrice. Enola ne compte pas l'aider mais elle est intéressée par la disparition de Cecily Alistair, la fille d'un baronnet. Va-t-elle réussir à la retrouver ?
Cet album nous fait découvrir la société du XIXème siècle et la pauvreté qui sévit à Londres à cette période.
Adapter un roman sous forme de bandes dessinées n'est pas une chose facile car on ne peut pas donner autant d'indications écrites. Les dessins à l'aquarelle sont toujours aussi beaux. On trouve des mises en pages originales comme des arcs de cercle et des flash-back représentés à l'encre de Chine.
A lire à tout âge !
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Je n'ai jamais pris le temps de lire les romans éponymes, mais lorsque ma collègue m'a demandé de les acheter pour la bibliothèque, j'ai profité de l'occasion pour emprunter la série complète pour la dévorer en un week-end. Ce qui est plutôt de bon augure, vous en conviendrez.

Nous suivons donc la jeune Enola alors que sa mère vient de disparaître sans laisser de trace. Les frères de la jeune fille - les célèbres Sherlock et Mycroft - souhaitent alors l'envoyer au pensionnat pour parfaire son éducation et la transformer en parfaite Lady.

Mais c'est sans compter l'envie de liberté de leur cadette et les lettres cryptées laissées par leur mère, permettant à Enola de rassembler assez d'argent pour fuir la maison familiale et ses frères. Sa destination: Londres.

Ainsi, au fil des six tomes nous suivons notre jeune héroïne alors qu'elle s'est installée dans la capitale britannique et mène quelques enquêtes pour gagner sa vie.
Son chemin croisera de temps à autre celui de ses frères, mais cette dernière s'avère encore plus vive et rusée que ses aînés, et ce pour notre plus grand plaisir.

Plaisir renforcé par les sublimes dessins de Serena Blasco. Les traits de l'illustratrice mettent magnifiquement en valeur le personnage d'Enola et son univers.
Chaque planche est un régal pour les yeux et il est agréable de s'attarder sur chaque petit détail. On en prend tout simplement plein les yeux.

Je ne peux évidemment pas me prononcer sur l'adaptation, mais je peux vous affirmer que les six tomes m'ont tenue en haleine pendant ma lecture. J'ai été totalement happée par l'histoire et par la personnalité plus qu'attachante d'Enola.
De plus, les idées de notre héroïne sur les femmes et leur condition donnent à cette BD un aspect féministe tout à fait d'actualité.

En conclusion, je ne peux que vous inciter à découvrir cette magnifique série qui ne compte que six tomes. Oui, je dis "que" parce que j'aurais encore bien lu deux ou trois tomes supplémentaires, tant j'ai adoré cette lecture.
Alors, qu'est-ce que vous attendez ??
Lien : http://www.cranberriesaddict..
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