Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 5 : L'énigme du message perdu (BD)

Le Mois Anglais est souvent l'occasion pour moi de sortir les adaptations bédés des romans de Nancy Springer et là, il était temps que je les termine (à deux lectures par an, ça prend du temps).

J'avais déjà apprécié la lecture des romans, notamment dans le fait qu'ils fourmillaient des renseignements sur l'habillement des femmes de l'époque victorienne, sur leur place, leurs droits (quels droits ? Heu, très peu), sur les différentes classes sociales…

Bref, ce sont des mines d'informations, ces romans, qui, en plus, ne prenaient pas ses lecteurs pour des buses.

Les dessins des adaptations sont très colorés, très agréables dans le choix des tons.

La seule chose que je n'aime pas, c'est le nez en trompette d'Enola et de Sherlock. Lorsque l'on voit le visage d'Enola, sur les couvertures des romans, et celle des adaptations bédés, c'est le jour et la nuit.

Dans ce tome 5, Enola encore fort à faire pour démêler un enlèvement, trouver le message codé, résoudre son enquête, ne pas se faire attraper par son frère Sherlock et obtenir un rendez-vous avec Florence Nightingale, rien que ça !

Les romans sont, bien entendu, plus détaillés, mais cette adaptation reprend l'essentiel, possède du rythme, sans pour autant donner l'impression que tout est précipité à la fin.

Au fil des aventures, Enola commence à apparaître de plus en plus sous son vrai visage, comme si elle en avait marre de se cacher, d'être une autre et qu'elle voulait sortir de son placard en criant qu'elle est une jeune fille, qu'elle vit seule, qu'elle n'a pas la majorité, qu'elle voudrait travailler en tant qu'enquêtrice, être libre et que, nom d'une pipe, être une gonzesse n'est pas une tare, qu'elle a un cerveau et qu'elle sait l'utiliser.

Girl power ! Vas-y Enola ! Pas facile d'évoluer dans un monde phallocratique, où seuls les hommes ont le pouvoir, des droits, des libertés et où la femme est juste bonne à procréer, tenir son ménage et s'occuper de son petit mari. le féminisme était bien présent dans les romans et on le retrouve dans les adaptations bédés. Tout en évitant les anachronismes…

Un cinquième tome réussi, une belle adaptation, même si les romans sont plus complets, plus détaillés, et qu'il vaut mieux les lire avant de passer aux adaptations, sauf si vous êtes allergiques aux romans et que 200 pages vous semblent être l'Everest…

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Nouvelle enquête pour Enola. Sa logeuse, Mrs Tupper a été enlevée. Elle va devoir une fois encore décoder un message secret, filer les ravisseurs et s'extraire in extremis de situations périlleuses. Elle va rencontrer la célèbre infirmière Florence Nightingale et s'en faire une alliée.
Le personnage d'Enola commence à se lasser d'emprunter des identités différentes de la sienne, même sous ses déguisements, elle ne fait que jouer l'anonyme et apparaît bien plus souvent sous sa véritable identité.
Un tome riche en rebondissements et en révélations, notamment sur la mère d'Enola et Sherlock. Hâte de connaître la fin de cette aventure et curieuse de lire la version roman dont est adaptée cette série BD.

Les enquêtes d'Enola Holmes de Serena Blasco est une saga de bandes dessinées que je prends plaisir à découvrir au fil des tomes. Elle a réussi à créer et donner vie à la célèbre Enola de Nancy Springer. Cette jeune femme intelligente et intrépide qui désire mener la même vie que son célèbre grand-frère, Sherlock Holmes.

Entre enquête et course-poursuite pour échapper à son frère, Enola mène une vie a cent à l'heure. Dans ce cinquième tome, la logeuse d'Enola est portée disparue et sa chambre retournée dans tous les sens. Enola va devoir mener l'enquête sur sa disparition.

J'ai trouvé ce tome plus introspectif, les sentiments d'Enola et son envie d'être libre sont mis en avant. L'enquête est finalement secondaire et cela donne un réel attachement et bien plus de consistance au personnage d'Enola. Comme à chaque fois il s'agit d'un quasi-coup de coeur. L'ambiance, les dessins, tout y ait parfait.

Je recommande chaudement cette saga de Bande-dessinées.
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Nous retrouvons notre jeune héroïne pour une cinquième enquête tout en ayant toujours une petite pensée pour sa mère disparue.

Cette fois c'est la logeuse d'Enola qui est au coeur de l'enquête et la jeune fille emploiera tous les moyens pour retrouver et sauver la vieille dame...

Un plaisir à lire et à regarder.

Je n'ai jamais pris le temps de lire les romans éponymes, mais lorsque ma collègue m'a demandé de les acheter pour la bibliothèque, j'ai profité de l'occasion pour emprunter la série complète pour la dévorer en un week-end. Ce qui est plutôt de bon augure, vous en conviendrez.

Nous suivons donc la jeune Enola alors que sa mère vient de disparaître sans laisser de trace. Les frères de la jeune fille - les célèbres Sherlock et Mycroft - souhaitent alors l'envoyer au pensionnat pour parfaire son éducation et la transformer en parfaite Lady.

Mais c'est sans compter l'envie de liberté de leur cadette et les lettres cryptées laissées par leur mère, permettant à Enola de rassembler assez d'argent pour fuir la maison familiale et ses frères. Sa destination: Londres.

Ainsi, au fil des six tomes nous suivons notre jeune héroïne alors qu'elle s'est installée dans la capitale britannique et mène quelques enquêtes pour gagner sa vie.
Son chemin croisera de temps à autre celui de ses frères, mais cette dernière s'avère encore plus vive et rusée que ses aînés, et ce pour notre plus grand plaisir.

Plaisir renforcé par les sublimes dessins de Serena Blasco. Les traits de l'illustratrice mettent magnifiquement en valeur le personnage d'Enola et son univers.
Chaque planche est un régal pour les yeux et il est agréable de s'attarder sur chaque petit détail. On en prend tout simplement plein les yeux.

Je ne peux évidemment pas me prononcer sur l'adaptation, mais je peux vous affirmer que les six tomes m'ont tenue en haleine pendant ma lecture. J'ai été totalement happée par l'histoire et par la personnalité plus qu'attachante d'Enola.
De plus, les idées de notre héroïne sur les femmes et leur condition donnent à cette BD un aspect féministe tout à fait d'actualité.

En conclusion, je ne peux que vous inciter à découvrir cette magnifique série qui ne compte que six tomes. Oui, je dis "que" parce que j'aurais encore bien lu deux ou trois tomes supplémentaires, tant j'ai adoré cette lecture.
Alors, qu'est-ce que vous attendez ??
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Mrs Tupper, la logeuse d'Enola, a été kidnappée ! Sa chambre a été mise sans dessus dessous mais pas celle de la jeune enquêtrice. La soeur du célèbre détective découvre très vite qu'un message cousu sur une robe est la cause de cette disparition. de fil en aiguille, son investigation la mène jusque chez la célèbre Florence Nightingale. L'infirmière a t-elle un rôle à jouer dans cette histoire ?
L'énigme du message perdu est le cinquième tome des Enquêtes d'Enola Holmes. Serena Blasco continue d'offrir un visage, des costumes, un décor à l'héroïne de Nancy Springer. L'adaptation est toujours très fidèle au texte d'origine et, au coeur de l'intrigue, la grande Histoire s'invite encore plus intensément ici. Il faut évidemment encore une fois échapper à Sherlock par tous les moyens et faire avec le mystère qui plane sur l'endroit où peut bien se trouver Eudora Holmes. La dernière planche apporte questions et frustration. La dernière étape de ces aventures s'annonce captivante.

Cinquième tome des aventures de Enola. Cette fois, miss Tupper a des ennuis. Elle a été enlevée pour des raisons liées à la guerre de Crimée. D'emblée, on se doute de de l'intervention de Florence Nightingale dans le déroulé de l'histoire. Cette dernière est un peu plus convenue que dans les autres albums, même si le scénario reste solide et le graphisme fidèle à lui même.

C'est toujours avec plaisir que je retrouve la superbe adaptation des enquêtes d'Enola réalisée par Serena Blasco. Les traits, coloris et choix de mise en place des énigmes sont agréables et l'univers est si bien retranscris. Durant mon adolescence, j'avais adoré imaginer la jeune Enola avec ses multiples déguisements et enquêtes alors en tant qu'adulte à âme d'enfant, les redécouvrir en BD au rayon jeunesse est un joli petit plaisir :) L'énigme du jour est moins fournie que d'habitude mais je n'ai pas boudé mon plaisir car le rythme la rend toujours divertissante. Top ! Très bonne série jeunesse ! On remerciera également le talent de Nancy Springer !